đŸș Le Travail Nous Rend Il Plus Humain

Lexpansion de l’intelligence artificielle dans les entreprises fait naĂźtre beaucoup de craintes et de dĂ©bats. Forts de constat, une Ă©quipe indĂ©pendante, Cette Ă©tude montre que les entreprises qui investissent dans l’automatisation et l’intelligence artificielle obtiennent de meilleurs rendements et des milieux de travail plus humains.

J’observe de nombreuses personnes qui ont perdu leur joie » pour de multiples raisons
 Ce qui nous rend joyeux en tant qu’humain est trĂšs diffĂ©rent de ce qui nous rend joyeux en tant qu’Âme. Nous avons l’habitude de remplir notre monde / espace avec des personnes et des choses, et nous faisions les choses parce qu’elles Ă©taient attendues, ou justes » au regard de notre jugement. Annonce Lorsque nous commençons Ă  nous Ă©veiller, nous rĂ©alisons que la joie » est quelque chose d’autre. Comment nous nous SENTONS a de l’importance. Ce qui remplit notre espace / rĂ©alitĂ© doit avoir du sens, ce que nous FAISONS doit ĂȘtre important, et ce qui est important pour l’humain est diffĂ©rent de ce qui est important pour l’ñme. Il y a un espace de nĂ©ant» dans chaque transition que nous effectuons. Nous avons la sensation d’avoir un pied dans chaque monde, nous n’avons plus envie d’ĂȘtre dans l’ancien » et en mĂȘme temps nous ne savons pas trop ce qu’il se passe et cela nous demande un certain temps, car on doit se dĂ©barrasser, se vider », se rĂ©initialiser et se remplir de nouveau » avec plus de gratitude et d’amour intĂ©rieur qu’il ne pouvait en contenir auparavant. Soyez patient et observez-vous. D’abord, nous ressentons de la gratitude pour absolument tout
 Si nous nous Ă©loignons de la gratitude, nous perdons notre joie. Si nous permettons Ă  quelque chose qui ne nous honore pas nous ou les autres de se produire, nous ne sommes pas joyeux. Si cela ne nous inspire / Ă©lĂšve / unit / soutient pas, alors cela n’a pas de sens. Si cela ne provient pas de l’amour, alors ce n’est pas rĂ©el. Si cela ne nourrit pas notre esprit / Ăąme, alors cela n’a aucune raison d’ĂȘtre. Si cela interfĂšre avec notre paix, cela n’est pas dĂ©sirĂ© / acceptable
 Annonce L’humain n’est jamais heureux. En tant qu’Âme, nous crĂ©ons notre joie intĂ©rieure. Nous utilisons la nature et les choses simples pour activer notre joie, si toutefois nous avons besoin de quelque chose d’externe pour nous aider Ă  nous reconnecter. La simplicitĂ© est joie. La paix est joie. Les plus petites choses nous rendent heureux. À travers notre prĂ©sence Ă  nous-mĂȘme
 il y a la paix, il y a l’amour, il y a le silence, il y a tout
 si nous nous ouvrons pour permettre. D’ABORD nous devons avoir de la gratitude, ensuite nous devons rĂ©aliser que tout ce que nous avons est un CADEAU
 et nous ne GASPILLONS pas les CADEAUX
 pas un seul d’entre eux. Nous apprĂ©cions absolument tout. Lorsque nous nous Ă©loignons de cet espace », c’est que nous sommes Ă  nouveau redevenus inconscients et dĂ©connectĂ©s de l’intĂ©rieur. Lorsque nos corps effectuent des mises Ă  jour / ancrent la lumiĂšre, se recalibrent, rĂ©-encodent et intĂšgrent massivement, cela peut devenir assez intense / difficile, aussi nous devons NOUS RAPPELER DE NOUS SOUVENIR POURQUOI NOUS SOMMES VENUS ICI
 et c’est valable pour nous tous
 Chaque jour lorsque nous nous levons, lorsque nous nous montrons, lorsque nous servons sans le support des autres, nous nous SOUVENONS que ce n’est pas important car nous sommes complĂštement soutenus de toutes les maniĂšres possibles. Vous pouvez vous sentir seul par moment, soyez patient, car cela peut changer. Annonce Nous regardons autour de nous et nous ouvrons nos cƓurs, ce qui ouvre Ă©galement nos yeux et notre esprit. Nous voyons ce que nous ne pouvions pas voir avant, et nous rĂ©alisons Ă  quel point nous avons dĂ©jĂ  beaucoup, quelle chance nous avons, Ă  quel point nous sommes bĂ©nis, et alors nous rĂ©alisons que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour attirer plus, pour nous-mĂȘme et pour tous. Car ce que nous apportons est l’amour, c’est se SOUVENIR, c’est la gratitude, c’est la puissance intĂ©rieure, le savoir intĂ©rieur que nous transcendons nos existences entiĂšres pour Ă©merger dans une rĂ©alitĂ© complĂštement nouvelle que NOUS CRÉONS de l’intĂ©rieur vers l’extĂ©rieur, et qu’a travers chacun de nos moments, nous construisons tout. Toutes les images / Pixabay L’humain traverse quelque chose, puis de nouveau redevient inconscient. FĂ©licitons-nous pour tout le travail que nous faisons / avons fait, et continuons , car nous savons ce que nous allons rĂ©colter
 Le processus de dĂ©construction et de restructuration est un processus continu, aussi nous devons tous faire une pause. Amusez-vous un peu, arrĂȘtez » tout pendant un temps, un jour ou plus, si vous ĂȘtes trop submergĂ©. Nous le voulons si intensĂ©ment que nous pouvons rester bloquĂ©s» dans le fait de travailler trop dur »  et cela abaisse notre vibration jusqu’à ce que l’on rĂ©alise que Oh, je peux faire une pause, aller m’amuser un peu, sortir dans la nature et revenir dans cette aventure avec une vibration supĂ©rieure, et ce sera plus facile ! » L’aspect humain ne rĂ©alise pas la quantitĂ© de travail » que tout cela reprĂ©sente. D’abord pour notre soi intĂ©rieur, et ensuite lorsqu’il est temps d’ĂȘtre pleinement au service. Annonce La phase flottante de bĂ©atitude et de magie cesse lorsque nous passons de l’autre cĂŽtĂ©, et ensuite elle se dĂ©place Ă  l’intĂ©rieur, de votre chakra couronne / tĂȘte Ă  votre chakra racine / sacrĂ©, et active pleinement les desseins / dĂ©sirs de votre Ăąme et tout redevient plus vrai ». Tout ce processus est un travail», cependant vous faites ce que vous aimez, ce qui vous inspire et Ă©lĂšve tout, ce qui unit, ce qui crĂ©e, ce qui fait une diffĂ©rence pour nous tous, ici
 Alors, soyez patient, concentrez-vous sur vous et faites une pause, et ayez de la gratitude pour absolument tout ce que vous avez jamais Ă©prouvĂ©, et pour ce que vous avez maintenant. Si vous n’y arrivez pas, alors allez rencontrer d’autres personnes plus dĂ©munies que vous, et aidez-les, passez un moment avec elles. Cela va vous permettre de remettre les choses en perspective, et votre cƓur s’ouvrira de nouveau afin que vous puissiez REVENIR À L’APPRÉCIATION. Tournez-vous vers l’intĂ©rieur, connectez-vous et maintenez cette connexion de paix. Pas heureux ? Alors plongez plus profondĂ©ment, connectez-vous plus, lĂąchez-prise de tout le reste et trouvez le moyen de retrouver votre joie et faites-le plus souvent. RelĂąchez libĂ©rez-vous et libĂ©rez tout tout ce qui n’est plus alignĂ© avec votre expression la plus Ă©levĂ©e. Si vous n’ĂȘtes pas heureux dans un lieu, alors bougez votre corps, changez d’endroit, faites quelque chose pour les autres sans raison, juste parce que
 La Joie est un Ă©tat d’ĂȘtre et une vibration . Faites tout ce qu’il faut pour activer votre joie. Le reste dĂ©coule naturellement de lĂ . Auteur Lisa Brown Voir plus Article prĂ©cĂ©dent La violence en nous la violence prend toutes sortes de formes Article suivant Si tu te plains, c’est que tu n’es encore pas conscient de la puissance de crĂ©ation dans laquelle tu vibres chaque jour J'aime la spiritualitĂ© mais je suis surtout spĂ©cialisĂ©e en numĂ©rologie depuis bientĂŽt 10 ans. Tout comme le cĂ©lĂšbre philosophe, mathĂ©maticien et astrologue Pythagore, je pense que toutes les choses peuvent ĂȘtre exprimĂ©es par un sous-estimons pas le pouvoir des nombres, ils peuvent rĂ©vĂ©ler des informations essentielles sur notre avenir .

PubliĂ©le 25/05/2022. Être infectĂ© par un parasite nous rendrait plus beau ! Cette observation fascinante a Ă©tĂ© faite par une Ă©quipe internationale de chercheurs. Mais, comment le Sept heures passĂ©es aujourd’hui sur des rĂ©unions ou interventions en mode Zoom ou Teams. Sept heures assis, face Ă  cet Ă©cran, devant ce fond d’écran. On estime parfois que la technologie dĂ©shumanise. Qu’à travers elle, le geste devient machinal. Que le sensible nous quitte. C’est ce que montre une partie de nos recherches en cours sur les tĂ©lĂ©travailleurs de la crise sanitaire actuelle. Un tĂ©lĂ©travailleur tĂ©moigne ainsi Certes, quand on est dans un open space, chacun est derriĂšre son ordinateur. Mais on est quand mĂȘme tous les uns Ă  cĂŽtĂ© des autres et on se retrouve Ă  la machine Ă  cafĂ© lors de la pause. DĂ©sormais, on ne se voit plus qu’à travers des Ă©crans et donc oui, bien sĂ»r, ça dĂ©shumanise Ă©normĂ©ment et rend le travail plus formel ». Nombre de nos Ă©changes avec des managers vont Ă©galement dans ce sens. On craint plus que jamais de perdre le contact », de virtualiser la relation », de dĂ©sincarner nos collaborations ». Sur ce chemin, c’est alors tout notre rapport Ă  l’autre et le sens mĂȘme du collectif qui s’évaporerait. PiĂ©gĂ© » dans un filtre de chat Mais au fil de nos observations et de nos entretiens, une proposition plus paradoxale se fait jour. Dans ces temps tĂ©lĂ©travaillĂ©s, le corps est plus prĂ©sent que jamais. On ne l’oublie plus dans le mouvement. Il nous parle, dans l’inconfort de l’immobilitĂ©. On cherche la bonne position. On s’étire. Dans les Ă©changes de la rĂ©union, on devient plus que jamais cette forme dans un petit carrĂ© un visage. Des heures durant, on s’expose. On existe par la plus humaine des parties de notre corps, cette face qui exprime tout notre ĂȘtre. Qu’il est Ă©puisant de montrer en permanence ses Ă©motions, ses affects, par ce biais. Le mur de la visioconfĂ©rence devient la plus affichĂ©e, la plus incontournable des humanitĂ©s. Malheur Ă  celui ou celle qui la masque, mĂȘme par accident, avec un filtre de chat qui recouvre le visage
 Il pourrait bien devenir rapidement la risĂ©e de toute la toile, Ă  l’image de cet avocat piĂ©gĂ© » dans un tel filtre, en fĂ©vrier dernier. La vidĂ©o de l’incident a ainsi Ă©tĂ© vue plus de 10 000 000 de fois sur YouTube en cumulĂ©. “Je ne suis pas un chat” un avocat reste coincĂ© sur le filtre chat de Zoom pendant une affaire judiciaire » The Guardian, 2021. On se sait regardĂ© de façon croisĂ©e par un autre visage dont on ne sait pas oĂč plongent les yeux. On sent ces prĂ©sences autour de nous, Ă  la fois visibles et invisibles. Parfois, une question Ă©crite ou parlĂ©e montre que l’attention dont on doutait est lĂ . On nous envoie un message public ou privĂ©. À d’autres moments, une main sous le visage se lĂšve. Le fond d’écran de plus en plus souvent factice ne rend que plus criante la seule et Ă©touffante prĂ©sence humaine. La tentation est alors grande de faire ce que beaucoup font on coupe la camĂ©ra. On se met en retrait pour redevenir tout un corps, pour ĂȘtre vraiment dans son Ă©motion, dans ses affects. Une des personnes interrogĂ©es une consultante nous a ainsi confiĂ© Les gens ont tendance Ă  ne pas mettre leurs camĂ©ras pour Ă©viter d’ĂȘtre vus. Et mĂȘme lorsqu’on les voit, il devient difficile de lire tous les signaux faibles, qui nous donnent des informations sur leur comportement ou leur avis. Et ça demande beaucoup plus d’efforts pour les lire. Pour moi, c’est directement liĂ© au sentiment de fatigue que beaucoup de personnes ressentent avec le tĂ©lĂ©travail ». Mais le grand mur noir en face de nous devient alors un miroir qui saisit notre activitĂ© en plan large voir sur ce sujet le propos du philosophe Gilles Deleuze en matiĂšre d’image-affection et de visage. En reprenant le mouvement, on est plus que jamais dans un corps. Libre de ne pas ĂȘtre vu pour aller grignoter Ă  la cuisine. Libre de lire ce dossier en retard. Libre de regarder cette vidĂ©o. On est alors fort de la possibilitĂ© de vaquer Ă  autre chose sans ĂȘtre vu. Mais Ă  tout moment, l’Ɠil peut s’ouvrir Ă  nouveau. On peut ĂȘtre surpris ou se surprendre en pleine fuite. On se rattrape ensuite comme on peut. RĂ©apprendre la latĂ©ralitĂ© À nouveau, la technologie ne nous dĂ©shumanise pas. Au contraire, elle nous bloque dans une bulle d’affects dont on ne sort pas vraiment. On aimerait vagabonder, dĂ©river hors de nous-mĂȘme, suivre ce grand fil d’attachements qui nous rend moins personnel. Mais on ne peut pas. On est piĂ©gĂ© dans l’instant. Dans un trop plein d’humanitĂ©. Tellement plein qu’il nous rend finalement inhumain. Garder une juste sensibilitĂ©, c’est peut-ĂȘtre pouvoir ĂȘtre simplement dans le flux des Ă©vĂ©nements qui nous environnement et nous constituent. Sans moment pour bouquiner ou vraiment parler avec les autres, notre sensibilitĂ© se met en retrait. Un autre de nos interviewĂ©s suggĂšre ainsi Le simple fait de travailler en prĂ©sence d’autres personnes et d’échanger en temps rĂ©el sur les sujets, c’est une sorte de brainstorming en continu. Les idĂ©es peuvent Ă©merger sur le moment mĂȘme. Une rĂ©flexion d’une personne peut nous faire penser Ă  quelque chose et inversement. À distance, on perd vraiment cet aspect. Certes, on se retrouve virtuellement pour mutualiser, mais je pense qu’il y a une importante dĂ©perdition parce qu’il n’y a plus la spontanĂ©itĂ© de l’échange ». Et si le management ouvrait aussi Ă  cette dĂ©rive ? Si le manager s’abandonnait, plus que jamais, Ă  l’écoute du collaborateur, du client, du fournisseur ? S’il acceptait parfois de revenir vers des textes et des narrations que les collaborateurs partagent et mĂȘme parfois, coĂ©crivent ? Il devrait alors rĂ©apprendre la latĂ©ralitĂ©. Celle du voyage, de la marche, de la contemplation ensemble Ă  cĂŽtĂ© de ». C’est une des conclusions de nos recherches en cours sur les tĂ©lĂ©travailleurs et le management dĂ©centrĂ© qui prend forme, de plus en plus, dans les marges de l’organisation traditionnelle. Pour rĂ©apprendre cette latĂ©ralitĂ© dans un monde de plus en plus digitalisĂ©, il s’agit donc de penser le travail Ă  cĂŽtĂ© les uns des autres », et de sentir le collectif qui se forme Ă  travers nos activitĂ©s. On peut aussi mettre de cĂŽtĂ© les outils de visioconfĂ©rences, le temps de retrouver ses collĂšgues ou ses clients pour une rĂ©union en prĂ©sentiel. La latĂ©ralitĂ© devient alors un enjeu spatial ĂȘtre Ă  cĂŽtĂ© de autant que temporel on enchaĂźne des instants qui sĂ©dimentent en nous. Lors d’une rĂ©union en ligne que nous avons observĂ©e, nous Ă©tions ainsi surpris d’entendre un manager dire Ă  un collaborateur ça n’a pas l’air d’aller ? ». Cela n’était pas les 3 secondes de rĂ©union qui avaient menĂ© Ă  cette conclusion. C’était bien sĂ»r l’accumulation de centaines d’heures de collaborations passĂ©es de prĂšs avec cette personne. Le tĂ©lĂ©travailleur doit pouvoir encore sentir ces visages, ces voix, ces gestes, ces intonations qu’il ne sent plus tout Ă  fait. Les ayant cĂŽtoyĂ©s en prĂ©sentiel, ils habitent le prĂ©sent de l’échange digital et lui donnent toute sa profondeur. Cet article, qui s’appuie sur l’intervention de François-Xavier de Vaujany lors de la confĂ©rence Seuls ensemble, et aprĂšs ? » des Mardis des Bernardins, le 16 mars 2021, qui reprend les conclusions de deux recherches en cours l’une menĂ©e Ă  partir de la thĂšse de doctorat de LĂ©o Bancou financement contrat doctoral Paris-Dauphine sur les modes de co-prĂ©sences des tĂ©lĂ©travailleurs ; et une autre conjointe Ă  François-Xavier de Vaujany et LĂ©o Bancou sur les modes d’expression cinĂ©matographique des tĂ©lĂ©travailleurs Ă  l’ùre digitale.
Cequi est transmis sur le plan artistique, scientifique, religieux mais aussi sur le plan des techniques et des "mille usages qui caractĂ©risent la vie quotidienne" M. Mead. S'il existe autant de type de cultures que de groupes humains, il n'en reste pas moins que tous les ĂȘtres humains appartiennent une culture, ce qui permet d'affirmer que la culture en ce deuxiĂšme
Le travail et la technique libĂšrent-ils l'homme ou l'asservissent-ils ? Le travail et la technique nous libĂšrent-ils, ou nous aliĂšnent-ils ? Le livre Ă  lire pour en savoir plus La condition de l'homme moderne, de Hannah Arendt. Introduction De toute Ă©vidence, la technique facilite nos vies, et le progrĂšs technique semble consister en un accroissement continu de nos possibilitĂ©s d'action, autrement dit de notre libertĂ©. À l'inverse, le travail est souvent perçu comme une contrainte, quelque chose de pĂ©nible, certes nĂ©cessaire, mais dont on aimerait bien se dĂ©barrasser. Pourtant, nombreuses sont les personnes qui, alors qu'elles pourraient partir en retraite, et qu'elles ne connaissent aucun problĂšme financier, prĂ©fĂšrent continuer Ă  travailler. De la mĂȘme façon, mais en sens inverse cette fois, alors que la technique ne cesse de prendre une place de plus en plus importante dans nos vies en particulier Ă  travers les "nouvelles technologies", ordinateurs, internet, tĂ©lĂ©communications, etc., s'exprime rĂ©guliĂšrement une mĂ©fiance Ă  l'Ă©gard de cette technologie nuclĂ©aire, OGM, etc. ; en particulier se pose la question de notre dĂ©pendance Ă  l'Ă©gard de la technique. Peut-on considĂ©rer comme une bonne chose le fait de ne plus pouvoir se passer d'un objet technique comme le tĂ©lĂ©phone portable ? La question mĂ©rite donc notre intĂ©rĂȘt le travail et la technique nous libĂšrent-ils, ou au contraire, nous aliĂšnent-ils voire nous mettent-ils en danger ? I. DĂ©finitions et origines du travail et de la technique quels liens entre les deux ? 1. Qu'est-ce que le travail ? Est-il le propre de l'homme ? DĂ©finition du travail le travail consiste en premier lieu dans une activitĂ© transformatrice d'un matĂ©riau sensible ou non sensible par exemple lorsque je transforme la farine en baguette de pain, non sensible lorsque je transforme un ignorant en savant. En d'autres termes, le travail implique une transformation de la rĂ©alitĂ©, du donnĂ©. Il implique un effort qui va permettre le passage d'un Ă©tat Ă  un autre. En ce sens, on peut dire que les abeilles travaillent lorsqu'elles construisent leur ruche ou qu'elles transforment le pollen en miel. Pourtant, certains contestent que l'on puisse parler dans ce cadre de travail. DĂšs lors, comment dĂ©finir le travail ? Le travail, c'est certes une activitĂ© transformatrice, mais plus encore, il est production de biens qui ont une valeur pour mon propre bien-ĂȘtre ou dans le cadre d'une relation d'Ă©change. → le travail est crĂ©ation de valeur pour autant qu'il y a utilitĂ© Ă  cette crĂ©ation, qu'elle profite Ă  quelqu'un. Mais lĂ  encore, on peut rĂ©futer l'idĂ©e que cette caractĂ©ristique permet de distinguer un travail animal et un travail proprement humain. En effet, l'abeille qui produit du miel crĂ©e bien une valeur le miel est utile Ă  l'ensemble de la ruche. Pour Marx, la spĂ©cificitĂ© du travail humain rĂ©side dans le fait que l'homme est, selon lui, le seul ĂȘtre vivant qui a conscience du but qu'il cherche Ă  atteindre par le travail, du projet qu'il s'efforce de rĂ©aliser. → Cf. texte de Marx, Le Capital, 1867, livre I, 3e section, chapitre VII En rĂ©sumĂ©, on peut dire que le travail est - une activitĂ© - transformatrice d'un donnĂ© - utile - consciente En le dĂ©finissant comme quelque chose de spĂ©cifiquement humain, le travail devient ce qui permet Ă  l'homme non pas seulement de nier le donnĂ© naturel ce en quoi consiste l'activitĂ© transformatrice, mais aussi de nier ce qui en lui relĂšve de la nature. Cela amĂšne certains Ă  dire que par le travail, l'homme nie son animalitĂ©. → Cf. texte de Bataille, L'Érotisme C'est ce que rĂ©sume Gilbert Simondon "Le travail est l'activitĂ© humaine par laquelle l'homme rĂ©alise en lui-mĂȘme sa mĂ©diation entre l'espĂšce humaine et la nature"[1]. On peut toutefois opposer Ă  tout ce qui prĂ©cĂšde que l'idĂ©e qu'il existe un travail spĂ©cifiquement humain est Ă  la fois contestable et n'est pas rĂ©ellement utile, sauf Ă  valoriser un peu orgueilleusement l'ĂȘtre humain. En dĂ©finissant le travail comme ce qui permet de transformer le donnĂ© naturel, on rejoint la notion de technique. En effet, celle-ci n'est-elle pas ce qui permet justement de maĂźtriser la nature ? 2. Qu'est-ce que la technique ? Quelle est son origine ? a. DĂ©finition du terme On peut dĂ©finir la technique, ou plutĂŽt les techniques, comme un ensemble de savoir-faire ou de procĂ©dĂ©s permettant l'obtention de rĂ©sultats dĂ©terminĂ©s, c'est-Ă -dire conformes Ă  des projets, dans des domaines divers, que ce soient ceux de nos activitĂ©s de la vie courante ou ceux d'un domaine spĂ©cialisĂ© d'un art, d'une science ou d'un mĂ©tier. Pierre Clastres dĂ©finit par exemple la technique comme "l'ensemble des procĂ©dĂ©s dont se dotent les hommes [
] pour s'assurer une maĂźtrise du milieu naturel adaptĂ©e et relative Ă  leurs besoins."[2] En ce sens, on dira que le maçon possĂšde une technique qui lui permet par exemple de construire un mur, ou que le footballeur possĂšde une technique qui lui permet par exemple de frapper dans la balle et de marquer un but. On parlera de savoir-faire quand une procĂ©dure inventĂ©e devient reproductible par l'acteur le footballeur possĂšde une technique dans la mesure oĂč il est capable de rĂ©pĂ©ter son geste, par exemple tirer un coup-franc. On ne dira pas de quelqu'un qui a rĂ©ussi Ă  marquer un but sur coup-franc qu'il possĂšde une technique s'il est incapable de reproduire son exploit. Le sens du terme "technique", pris comme adjectif, s'oppose Ă  commun, gĂ©nĂ©ral, courant est technique ce qui appartient Ă  un domaine particulier et spĂ©cialisĂ© de l'activitĂ© ou de la connaissance. La rĂ©fĂ©rence du terme est donc d'ordre mĂ©thodologique et opĂ©rationnel une technique est ce qui obtient, par ses rĂ©sultats, le succĂšs escomptĂ©. → on ne peut comprendre la notion de technique qu'en la ramenant Ă  l'idĂ©e de but ou de projet Pourtant, quand on dit que la technique Ă©volue, ou progresse, on ne fait pas rĂ©fĂ©rence Ă  la technique du maçon ou du footballeur, mais plutĂŽt aux produits de la technique les objets techniques. La technique, c'est donc aussi le monde des objets techniques. Par monde des objets techniques, il faut entendre l'ensemble des objets et procĂ©dĂ©s qui permettent Ă  l'homme de transformer la nature pour satisfaire Ă  ses besoins. Si l'on rĂ©unit les diffĂ©rents sens du mot "technique",on peut dire que la technique est, incontestablement, Ă  l'origine de la culture humaine, c’est-Ă -dire de la domination de la nature. L'homme n'a pas, comme un animal, Ă  sa disposition un rapport instinctif, naturel, avec son milieu, et en premier lieu avec son corps. LĂ  oĂč l’animal dispose d’outils et d'instruments qui sont substantiellement liĂ©s Ă  son organisme, lĂ  oĂč l'outil animal dĂ©termine Ă  son tour un rapport prĂ©cis et fini avec un environnement dĂ©terminĂ© par exemple, le nid pour l’oiseau, destinĂ© Ă  un usage et Ă  une pĂ©riode bien prĂ©cises, l’homme n’entretient avec la nature que des relations d’extĂ©rioritĂ©. Non seulement, il n’y pas vraiment d’instinct, mais son corps, loin d’ĂȘtre l’instrument de son adaptation au milieu est, au contraire, le signe de sa diffĂ©rence, le corps de l’homme naissant ne sachant rien faire. Remarque ce dernier point de vue est toutefois contestable, car on sait aujourd'hui que de nombreuses espĂšces animales ont dĂ©veloppĂ© des techniques leur permettant, comme l'homme, de mieux maĂźtriser leur environnement. b. Origine de la technique. Rapport entre science et technique. Distinction pratique/technique. Depuis la fin du XVIe siĂšcle et le XVIIe siĂšcle, les techniques ont pris leur point de dĂ©part dans des connaissances scientifiques. Auparavant, la technique n'Ă©tait pas guidĂ©e par la science ; il existait des techniques davantage reliĂ©es Ă  des savoir-faire qu'Ă  des connaissances thĂ©oriques. Les Grecs et les Romains savaient faire des ponts mais leurs connaissances techniques n'Ă©taient que trĂšs sommairement et parfois pas du tout reliĂ©es Ă  des connaissances scientifiques. MĂȘme si les Grecs, contrairement Ă  une reprĂ©sentation convenue, Ă©taient loin de mĂ©priser la technĂȘ, il n'en reste pas moins que le domaine de la technĂȘ se distingue nettement de celui de l'Ă©pistĂ©mĂ©, c'est-Ă -dire de la science ou du savoir thĂ©orique. C'est avec GalilĂ©e que la conception de la science change GalilĂ©e est ingĂ©nieur militaire Ă  Venise, sa fonction est de construire des machines efficaces et rĂ©sistantes, mais c'est aussi un trĂšs grand savant qui marque historiquement et thĂ©oriquement une nouvelle maniĂšre de penser la physique Ă  partir des machines. Ce n'est donc que rĂ©cemment depuis trois ou quatre siĂšcles que la technique et la science sont dans une dĂ©pendance rĂ©ciproque ; les principes de la rationalitĂ© technique sont les mĂȘmes que ceux de la pensĂ©e scientifique parmi lesquels le principe d'Ă©conomie et de simplicitĂ© qui conduisent Ă  poser sans cesse la question de l'optimisation comment obtenir le rĂ©sultat cherchĂ© au meilleur coĂ»t. On est pourtant tentĂ©, d'un cĂŽtĂ©, de parler d'une rationalitĂ© des techniques magiques, par exemple, dans la mesure oĂč elles sont l'application cohĂ©rente de certains principes. Mais d'un autre cĂŽtĂ© non, car ceux-ci sont contraires aux principes des connaissances positives attestĂ©es par l'expĂ©rience et le rĂ©sultat obtenu par ces techniques ne correspond pas au succĂšs espĂ©rĂ© et parfois mĂȘme est un Ă©chec. Ceci conduit Ă  penser que le caractĂšre vĂ©rifiable des succĂšs d'une pratique, indĂ©pendamment de la nature de ses principes, est le critĂšre pour distinguer une pratique d'une technique. Une pratique mĂȘme purement empirique, si elle est efficace, aurait ainsi le statut d'une technique, ce qui est une maniĂšre de renouer avec la gĂ©nĂ©alogie des techniques. → une technique est efficace. La technique, c’est-Ă -dire, l’émergence et la construction d’objets destinĂ©s Ă  agir sur la nature, est donc, Ă  la base, le produit de l’inadaptation de l’homme. Son corps ne sait rien faire et mĂȘme, sans doute, eu Ă©gard Ă  la dĂ©termination naturelle, ne sait rien ĂȘtre, de sorte que son rapport au milieu n’est pas fixĂ©. L’homme est contraint de modifier le donnĂ© naturel pour introduire entre le milieu et lui une mĂ©diation adaptative, tel l’instrument. Mais cet instrument, une fois construit, ne se comporte pas comme l’instrument naturel ou le corps de l’animal. Loin qu’il s’adapte au milieu, c’est le milieu qu’il adapte Ă  l’homme l’outil me donne une force qui me permet, Ă  la fois de ne pas avoir Ă  Ă©puiser les ressources entiĂšres de mon corps propre, mais, en outre, de modifier le milieu en fonction des limites de mon corps. Ainsi l’homme cesse–t-il d’avoir, avec le milieu un rapport immĂ©diat. Il cesse d’ĂȘtre soumis passivement aux exigences de la nature exemple, les mĂ©dications, en tant qu’elles interrompent le processus de la sĂ©lection naturelle. Pour l’homme, l’émergence de la technique est bien la sortie hors de la nature, et une modification de la relation qu’il entretient, en tant que conscience, avec l’extĂ©rioritĂ©. L’ĂȘtre cesse d’ĂȘtre donnĂ©, imposĂ©, pour ĂȘtre construit, acquis ; le milieu de l’homme devient son travail. c. Les objets techniques Si la technique ne se ramenait qu'Ă  l'ensemble des savoir-faire, il serait plus judicieux de parler des techniques. Si l'on emploie encore aujourd'hui le terme au singulier, c'est parce que la technique dĂ©signe aussi l'ensemble matĂ©riel produit par les savoir-faire on parlera alors des objets techniques. De façon schĂ©matique, on peut distinguer trois types d'objets techniques Les outils voici la dĂ©finition que donne Hans Jonas de l'outil "Un outil est un objet inerte fabriquĂ© artificiellement, Ă  dessein, qui va ĂȘtre interposĂ©, en mĂ©diateur, c'est-Ă -dire en tant que moyen, entre l'organe corporel qui agit le plus souvent la main et l'objet extracorporel sur lequel s'exerce l'action."[3] Les outils sont donc le prolongement du corps humain ; ils dĂ©pendent de gestes techniques, incorporĂ©s, qui supposent un apprentissage plus ou moins long.[4] En tant que tels, on peut dire que les outils sont des mĂ©diatisations de l'action. On peut par ailleurs les distinguer des instruments, qui peuvent ĂȘtre dĂ©finis quant Ă  eux comme "l'objet technique qui permet de prolonger et d'adapter le corps pour obtenir une meilleure perception"[5]. L'instrument est donc "outil de perception"[6]. RepĂšres Absolu / relatif Est mĂ©diat du latin medium ce qui n'est atteint qu'indirectement, Ă  l'aide d'un intermĂ©diaire. La mĂ©diation est ce qui met en rapport deux choses originairement distinctes. Au sens le plus gĂ©nĂ©ral, la mĂ©diation implique l'existence d'un terme distinct de ceux qui entrent en relation par son intermĂ©diaire. Ex. savoir qu'il y a un feu indirectement en observant son effet qu'est la fumĂ©e est une connaissance mĂ©diate. Est immĂ©diat ce qui est atteint directement, sans mĂ©diation, sans intermĂ©diaire. Ex. savoir qu'il y a un feu en l'observant directement. Les machines d'aprĂšs Simondon, ce sont la forme la plus gĂ©nĂ©rale de l'individu technique. indĂ©pendantes des actions et de l'Ă©nergie humaine, elles exĂ©cutent des tĂąches que l'homme ne pourrait accomplir sans elles, ou bien pas aussi vite, ni si prĂ©cisĂ©ment ; mais elle restent confinĂ©es Ă  des projets prĂ©cis, dĂ©finis par les ingĂ©nieurs. Les robots disposant de programmes informatiques "souples", ainsi que de "sens artificiels" l'Ă©quivalent d'un "voir" ou d'un "toucher", ils peuvent s'adapter Ă  des dĂ©placements, Ă  des piĂšces, Ă  des tĂąches diffĂ©rentes. Cependant, ils demeurent dĂ©pendants des programmateurs. Gilbert Simondon prĂ©cise qu'il y a trois niveaux de l'objet technique l'Ă©lĂ©ment, l'individu, et l'ensemble. L'Ă©lĂ©ment constitue une partie d'un systĂšme qui est l'individu technique, systĂšme dans lequel il remplit une fonction bien prĂ©cise. Par exemple, on peut dire qu'une roue de voiture est un Ă©lĂ©ment du systĂšme individuel "voiture", et qu'elle a pour fonction de permettre le dĂ©placement sur la route. Mais la voiture n'a pas de sens en elle-mĂȘme ; elle fait partie d'un ensemble technique, par exemple les infrastructures routiĂšres routes, ponts, stations essence, etc. 3. Lien et distinction entre travail et technique On ne peut pas penser une technique sans travail, ni un travail sans technique. En effet, tout travail nĂ©cessite le recours Ă  une technique ; en tant qu'activitĂ© transformatrice qui n'obĂ©it pas au simple hasard et ne s'appuie pas sur la seule chance pour atteindre son but, le travail doit s'appuyer sur un certain savoir-faire, mĂȘme minimal, qui assure l'accomplissement de la tĂąche effectuĂ©e. À l'inverse, il n'existe pas du moins en ce qui concerne l'homme, car chez les animaux, il existe des comportements et des savoir-faire innĂ©s de savoir-faire innĂ©s, d'oĂč la nĂ©cessitĂ© d'un apprentissage, et donc d'un travail afin d'acquĂ©rir une technique le footballeur qui va rĂ©pĂ©ter inlassablement son tir avant de le maĂźtriser ; pas de technique sans travail donc. De mĂȘme, si par technique on entend cette fois-ci l'ensemble des objets techniques, non seulement l'immense majoritĂ© des travaux font appel Ă  des ces derniers, mais les objets techniques sont eux aussi le rĂ©sultat d'un travail qu'ils soient produits artisanalement ou industriellement. LĂ  encore, travail et technique paraissent insĂ©parables. Cependant il apparaĂźt important de distinguer ces deux termes, car ils recouvrent malgrĂ© tout des rĂ©alitĂ©s bien diffĂ©rentes. C'est ce qui souligne Hannah Arendt dans la distinction qu'elle opĂšre entre le travail et l'Ɠuvre. La pensĂ©e de Hannah Arendt s'inscrit dans la distinction entre travail, Ɠuvre et action nous ne nous intĂ©resserons ici qu'aux deux premiers termes. En tant qu'animal laborans animal travailleur, l'homme est soumis aux cycles vitaux du travail par lesquels il doit sans cesse entretenir et renouveler la vie. En tant qu'homo faber animal fabricateur d'outils, il fabrique des Ɠuvres techniques qui construisent un monde stable et durable. En tant que zoon politikon animal politique, il doit agir dans la citĂ©, espace public, avec les autres hommes. Travail, Ɠuvre, action, sont les trois grandes dimensions de la vie active. Hannah Arendt est consciente que la distinction entre le monde du travail labor et le monde technique de l'Ɠuvre work est inhabituelle. L'acquisition d'une technique ne nĂ©cessite t-elle pas en effet un long et patient travail ? Le monde du travail n'est-il pas constituĂ© d'objets techniques outils, machines, technologies ? Et n'est-ce pas le travail humain qui produit les objets, et donc le monde technique ? Plus encore, tout travail ne met-il pas en Ɠuvre une technique ? Pour Arendt, ces deux dimensions de la condition humaine possĂšdent nĂ©anmoins des logiques tout Ă  fait diffĂ©rentes. Arendt commence par souligner le fait qu'on retrouve dans la plupart des langues indo-europĂ©ennes, la division fondamentale entre le monde du travail et le monde technique de l'Ɠuvre les couples labor/opus en latin, ponia/ergon en grec, arbeiten/werken en allemand, labour/work en anglais, lavorare/operare en italien, etc., attestent de l'importance et de l'anciennetĂ© de la division entre travailler et Ɠuvrer[7]. Le travail est l'activitĂ© qui correspond au processus biologique le plus fondamental ; c'est, au sens le plus immĂ©diat, ce que Marx appelle, de son cĂŽtĂ©, la reproduction de la vie. "La condition humaine du travail, c'est la vie elle-mĂȘme" Ă©crit H. Arendt. La logique du travail est donc celle, biologique, de la rĂ©pĂ©tition et du cycle sans fin, oĂč ce qui est produit doit ĂȘtre immĂ©diatement consommĂ© "Tout ce que produit le travail est fait pour ĂȘtre absorbĂ© presque immĂ©diatement dans le processus vital, et cette consommation, rĂ©gĂ©nĂ©rant le processus vital, produit – ou plutĂŽt reproduit – une nouvelle force de travail » nĂ©cessaire Ă  l'entretien du corps"[8]. → nous travaillons pour assouvir nos besoins vitaux faim, soif, etc. Or ceux-ci se renouvellent perpĂ©tuellement, c'est pourquoi le travail suit la mĂȘme logique. Le travail est le domaine de l'Ă©phĂ©mĂšre, de ce qui ne dure pas. C'est pourquoile travail est une activitĂ© qui ne connaĂźt jamais de fin, une activitĂ© Ă©puisante, toujours Ă  recommencer, parce que le besoin biologique revient de maniĂšre cyclique et parce qu'en permanence la nature menace d'envahir et de submerger le monde humain. → le travail ne peut donc en aucun cas reprĂ©senter la valeur humaine la plus importante. Le travail n'est pas encore ce qui est spĂ©cifiquement humain ou plus exactement il correspond Ă  la naturalitĂ© de l'homme, qui est pour Arendt la non-humanitĂ© de l'homme Le geste technique, au contraire, fabrique des objets destinĂ©s Ă  durer. Si le travail est le rĂšgne de l'Ă©phĂ©mĂšre, la technique est celui de la durabilitĂ©. Elle dispose autour de l'homme un monde stable qui deviendra le modĂšle de l'objectivitĂ© du monde. L'usage d'un objet technique n'est pas la consommation-destruction du monde du travail. Ce recommencement incessant, enchaĂźnement du corps humain aux rythmes vitaux, est la marque du travail. L'Ɠuvre technique, au contraire, grĂące Ă  sa permanence, tout relative il est vrai, Ă©chappe Ă  cette fatalitĂ©. → cf. texte de Hannah Arendt,La condition de l'homme moderne, Chapitre IV, A la diffĂ©rence du travail cyclique, l'Ɠuvre est un processus qui a un terme. Elle suppose un projet, lequel s'achĂšve dans un objet qui possĂšde une certaine durĂ©e, un objet qui possĂšde sa propre existence, indĂ©pendante de l'acte qui l'a produite. Le produit de l'Ɠuvre s'ajoute au monde des artifices humains "Avoir un commencement prĂ©cis, une fin prĂ©cise et prĂ©visible, voilĂ  qui caractĂ©rise la fabrication qui, par ce seul signe, se distingue de toutes les autres activitĂ©s humaines."[9] L'Ɠuvre est donc l'humanitĂ© de l'homme comme homo faber, ce par quoi le monde dans lequel l'homme vit est un monde humain, un monde oĂč la marque de l'homme est repĂ©rable, y compris dans ce qui peut ĂȘtre pris comme nature. Arendt critique cependant la modernitĂ© pour avoir brouillĂ© ces distinctions si la technique, essentiellement, est construction du monde humain, son assujettissement Ă  la logique du travail conduit Ă  la perte du monde world alienation. → cf. texte de Hannah Arendt, La condition de l'homme moderne, Chapitre III, p. 174-176. "Aujourd'hui on ne ravaude plus les vĂȘtements, on n'affĂ»te plus les ciseaux, on ne rĂ©pare plus les montres, on prĂ©fĂšre changer de voiture automobile plutĂŽt que de changer de moteur, on ne fait plus durer les choses car elles ne sont plus faites pour durer et perdurer"[10]. Gilbert Simondon insiste lui aussi sur la diffĂ©rence entre le travail et la technique, mĂȘme si sa justification diffĂšre quelque peu de celle d'Hannah Arendt. → cf. texte de Gilbert Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, Aubier, p. 241 et 245. Pour Simondon, le travail est un mĂ©diateur entre l'homme entendu comme humanitĂ© et la nature[11]Nature – travail individu – humanitĂ© De ce point de vue, il y a adhĂ©sion du travail et de l'individu en tant que travailleur car il ne peut pas y avoir de travail sans travailleur. Le travail est toujours travail d'un individu, et si quelqu'un peut effectuer le mĂȘme travail que moi, personne ne peut travailler Ă  ma place stricto sensu. → en ce sens, le travail est donc inaliĂ©nable. De son cĂŽtĂ©, la technique sert elle aussi de mĂ©diateur entre la nature et l'homme. Mais l'objet technique est sĂ©parable de l'individu qui l'a produit ou qui l'utilise ; il peut ĂȘtre utilisĂ© par n'importe qui. Le monde des objets techniques constitue un monde stable, autonome. Nature – technique = monde d'objets autonome, dĂ©tachable de l'individu – humanitĂ© Par la technique, l'homme n'est donc pas en lien direct avec la nature, car le monde de la technique s'interpose entre lui et la nature. Lien entre l'homme et la nature, la technique constitue un "mixte de naturel et d'humain". D'une part, la technique relĂšve de la nature, car elle est mise en Ɠuvre des lois naturelles par exemple une ampoule Ă©lectrique Ă  incandescence utilise les lois de l'Ă©lectricitĂ©, car c'est le passage du courant Ă©lectrique dans le fil qui Ă©chauffe celui-ci et crĂ©e de la lumiĂšre. D'autre part, la technique est le produit de l'activitĂ© humaine, et a donc par dĂ©finition une dimension humaine. II. A quoi servent le travail et la technique ? le travail et la technique pour quoi faire ? 1. Subvenir aux besoins vitaux par la maĂźtrise de la nature "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus." Saint-Paul, Seconde Ă©pĂźtre aux Thessaloniciens, III, 10. Comme l'Ă©crit Bergson, "d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le travail humain consiste Ă  crĂ©er de l'utilitĂ©"[12] et il ajoute que "tant que le travail n'est pas fait, il n'y a rien », - rien de ce que l'on voulait obtenir." Pour Bergson, toute action humaine et le travail en particulier a comme origine une insatisfaction. On agit parce que l'on se propose un but, et si l'on recherche quelque chose, c'est parce qu'on en ressent la privation "Toute action vise Ă  obtenir un objet dont on se sent privĂ©, ou Ă  crĂ©er quelque chose qui n'existe pas encore."[13] Nous travaillons donc pour combler un manque, et le premier de ces manques est celui que crĂ©e le besoin physique. Pour combler le manque de nourriture, le manque de chaleur, etc., il est nĂ©cessaire d'agir, de travailler. Par consĂ©quent, et comme nous l'avons dĂ©jĂ  soulignĂ©, le travail permet donc dans un premier temps de subvenir aux besoins vitaux. "Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger" nous dit ValĂšre dans L'avare Acte III, scĂšne 5. Mais l'on pourrait ajouter "Il faut travailler pour manger". La technique associĂ©e au travail permet en effet la maĂźtrise de la nature. Cf. Descartes "se rendre maĂźtre et possesseur de la nature". → cf. Texte de Descartes, Discours de la mĂ©thode, VI, 1637. → cf. Texte de Comte, Cours de philosophie positive, Leçon II, 1828-1842. Exemple un ouvrage technique comme un barrage, constitue bien une maĂźtrise de la nature maĂźtrise du fleuve ou de la riviĂšre, et va permettre par exemple d'irriguer des terres agricoles, qui vont Ă  leur tour permettre de nourrir des populations. Pourtant, si au dĂ©part, l'homme ne travaille que pour satisfaire ses propres besoins vitaux, le travail est trĂšs vite dĂ©viĂ© de ce but primitif, notamment quand il s'agit de travailler non plus seulement pour soi-mĂȘme, mais pour autrui. C'est ce que montre Pierre Clastres lorsqu'il analyse le rapport des hommes au travail dans les sociĂ©tĂ©s primitives, et l'apparition d'un travail "aliĂ©nĂ©" qui coĂŻncide justement selon lui avec la disparition de la sociĂ©tĂ© primitive. → cf. texte de Pierre Clastres, La sociĂ©tĂ© contre l'État, chapitre 11 la sociĂ©tĂ© contre l'État, Éditions de minuit, 1974, pp. 168-169. On voit donc que le but recherchĂ© dans le travail peut ĂȘtre multiple, et que selon le but que l'on prend en compte, le sens et la valeur du travail changent. 2. Sens et valeur du travail diffĂ©rentes situations a. Le travail comme contrainte "Le travail, c'est ce qu'on ne peut pas s'arrĂȘter de faire quand on a envie de s'arrĂȘter de le faire." Boris Vian "La meilleure preuve que le travail n'enrichit pas c'est que les pauvres travaillent sans fin." Jean d’Ormesson 1959. Nous l'avons vu avec Pierre Clastres chez les indiens des tribus amazoniennes, le travail est perçu comme une nĂ©cessitĂ© dont on aimerait bien se passer et est rĂ©duit au minimum environ 4 heures par jour seulement, et le reste du temps est employĂ© Ă  l'oisivetĂ©, au jeu, Ă  la guerre ou Ă  la fĂȘte, et c'est dans ces activitĂ©s que les hommes trouvent un rĂ©el plaisir. L'Ă©tymologie du mot français "travail" est intĂ©ressante Ă  plus d'un titre, puisqu'Ă  l'origine ce terme dĂ©signait une "machine oĂč l'on assujettit les bƓufs, les chevaux difficiles, etc., pour les ferrer". Le terme français vient du latin tripalium, attestĂ© dĂšs 578 sous la forme trepalium au sens d' "instrument de torture" dans une dĂ©cision du Concile d'Auxerre. LittĂ©ralement, il s'agissait d'une machine faite de trois tri pieux palus. De mĂȘme, le verbe "travailler" a d'abord signifiĂ© "tourmenter, peiner, souffrir", notamment en parlant d'une femme qui va accoucher. C'est d'ailleurs le seul sens du mot jusqu'au XVIe siĂšcle. Ce n'est qu'alors qu'il se substitue Ă  "ouvrer". Si aujourd'hui le travail compte parmi les valeurs auxquelles les EuropĂ©ens attachent une grande importance, l'histoire du mot "travail" montre qu'il n'en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. Dans le monde grec, le travail suscitait d'abord le mĂ©pris[14], car il exprimait un rapport de subordination. Il s'opposait alors Ă  la libertĂ©, et Ă©tait incompatible avec l'exercice de la citoyennetĂ©. → cf. texte de Hannah Arendt, La condition de l’homme moderne, Chap. III, §1, pp. 127-129. Le rĂ©cit de la GenĂšse est quand Ă  lui on ne peut plus clair ; le travail est dĂ©crit comme une punition, celle du pĂ©chĂ© originel "Il dit Ă  l'homme Puisque tu as Ă©coutĂ© la voix de ta femme, et que tu as mangĂ© de l'arbre au sujet duquel je t'avais donnĂ© cet ordre Tu n'en mangeras point ! le sol sera maudit Ă  cause de toi. C'est Ă  force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des Ă©pines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est Ă  la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'Ă  ce que tu retournes dans la terre, d'oĂč tu as Ă©tĂ© pris ; car tu es poussiĂšre, et tu retourneras dans la poussiĂšre"[15]. Jusqu'Ă  la fin du Moyen Âge, le travail n'est guĂšre valorisĂ© cf. plus haut l'origine du mot en français il dĂ©signe l'idĂ©e de tourment, de souffrance, de peine. Ces significations perdurent Ă  travers la thĂ©ologie chrĂ©tienne Tu travailleras Ă  la sueur de ton front et l'Ă©thique protestante. En de rares circonstances, le travail Ă©voque le fait de voyager. Ce sens est perpĂ©tuĂ© en anglais avec le mot travel. PlutĂŽt connotĂ© nĂ©gativement, au Moyen Âge, le terme "travail" est d'ailleurs beaucoup moins utilisĂ© qu'aujourd'hui. Il n'en existe par exemple aucune trace dans les rĂ©cits de Rabelais Pantagruel et Gargantua ! b. Le travail valorisĂ© "Il ne manque Ă  l'oisivetĂ© du sage qu'un meilleur nom, et que mĂ©diter, parler, lire et ĂȘtre tranquille s'appelĂąt travailler." Jean de La BruyĂšre, Les CaractĂšres Ce n'est qu'Ă  partir des XVIIe et XVIII siĂšcles que des voix commencent Ă  se faire entendre pour considĂ©rer le travail comme un antidote efficace Ă  l'oisivetĂ© et Ă  la pauvretĂ©. Signe des temps, Montesquieu Ă©crit dans L'Esprit des lois "Un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien, mais parce qu'il ne travaille pas". D'autres philosophes des LumiĂšres, Rousseau par exemple, font du travail l'instrument de civilisation et de fondement de la citoyennetĂ©. La rĂ©volution industrielle achĂšve de mettre le travail au centre de l'organisation sociale. Adam Smith, en 1776, le dĂ©crit, dans La Richesse des nations, comme la source lĂ©gitime de richesse. Une idĂ©e admise dans les sociĂ©tĂ©s industrielles mais qui ne s'impose pas dans les sociĂ©tĂ©s d'ordres oĂč l'individu est jugĂ© en fonction de sa condition sociale et non de ses compĂ©tences professionnelles. Enfin, pour Marx, le travail revĂȘt deux significations. En soi, il est ce par quoi l'homme s'Ă©mancipe de la nature cf. plus haut et dĂ©signe aussi bien le labeur du paysan, l'art de l'artisan que le travail de l'ouvrier. Mais dans l'Ă©conomie capitaliste, il devient source d'aliĂ©nation cf. infra. C'est ainsi qu'au XIXe siĂšcle, un marxiste comme Paul Lafargue en arrive Ă  dĂ©noncer la "glorification du travail, dans son pamphlet Le droit Ă  la paresse 1880. Aujourd'hui encore, la reprĂ©sentation dominante du travail oscille entre ces deux visions. c. Le travail permet Ă  l'homme de se rĂ©aliser Le processus qui Ă©tait Ă  l'Ɠuvre dans les camps de concentration, et plus encore dans les camps d'extermination nazis, Ă©tait un processus de dĂ©shumanisation il s'agissait de faire perdre aux hommes leur statut d'hommes et donc leur dignitĂ© d'ĂȘtres humains. Or, le statut du travail rĂ©vĂšle Ă  la fois son cĂŽtĂ© avilissant et son cĂŽtĂ© valorisant, selon la nature du travail fourni. Ainsi, Primo LĂ©vi Ă©crit Ă  propos de Chajim, un de ses compagnons dĂ©portĂ©s " [
] il est horloger de son mĂ©tier, et ici Ă  la Buna, il travaille dans la mĂ©canique de prĂ©cision. Cela fait de lui un des rares dĂ©tenus Ă  avoir conservĂ© cette dignitĂ© et cette assurance qui naissent de l'exercice d'un mĂ©tier dans lequel on se sent compĂ©tent"[16]. Il s'agit lĂ  d'un travail qualifiĂ©, dans lequel l'homme se trouve valorisĂ©. Ici, le travail permet Ă  l'homme de se rĂ©aliser en tant qu'homme. Mais Ă  l'inverse, le travail peut devenir un esclavage et mĂȘme tuer, de sorte que les prisonniers en arrivent Ă  prĂ©fĂ©rer les coups au travail "il vaut cent fois mieux ĂȘtre battu, parce que gĂ©nĂ©ralement les coups ne tuent pas, alors que le travail si, et d'une vilaine mort, car lorsqu'on s'en aperçoit il est dĂ©jĂ  trop tard"[17]. Bruno Bettelheim expose lui aussi ce double statut du travail "Les nouveaux prisonniers en particulier Ă©taient contraints d'accomplir des tĂąches absurdes [
]. Il se sentaient avilis [
] et prĂ©fĂ©raient un travail, mĂȘme plus dur, qui produisĂźt quelque chose d'utile
"[18] Ou encore Michel Del Castillo "Le travail Ă©tait devenu parfaitement inutile. On recommençait des gestes qui n'avaient ni sens ni but. À la fatigue du labeur physique s'ajoutait la rage de savoir que ce que l'on faisait ne servait Ă  rien et que l'on ne travaillait mĂȘme pas."[19] On voit donc bien qu'il y a deux types de travail un travail qui a du sens, et qui confĂšre sa dignitĂ© Ă  l'homme, et un travail qui n'en a pas, et par lĂ -mĂȘme avilit l'homme. 3. Le progrĂšs technique facilite la vie III. Le rapport Ă  l'objet technique La dĂ©finition de la technique nous a fait dire que la technique est avant tout utilitaire. Or, Simondon s'oppose Ă  cette vision de l'objet technique comme purement utilitaire. Selon lui, il existe deux rapports possibles Ă  l'objet technique un rapport d'utilitĂ© un rapport de comprĂ©hension Or, c'est le deuxiĂšme rapport qui est le rapport "vrai" Ă  l'objet technique. Ce faisant, l'homme comprend le fonctionnement, l'essence de l'objet technique comme "cristallisation matĂ©rielle d'un schĂšme opĂ©ratoire et d'une pensĂ©e qui a rĂ©solu un problĂšme"[20]. Dans le premier rapport, l'homme reste extĂ©rieur Ă  l'objet technique, et c'est pour cette raison, comme nous le verrons plus bas, qu'il peut se retrouver aliĂ©nĂ© par celui-ci. Dans le deuxiĂšme rapport au contraire, il y a comprĂ©hension de l'objet technique, c'est-Ă -dire que l'homme s'approprie rĂ©ellement l'objet technique. Toutefois, on peut ajouter un autre rapport Ă  l'objet technique le rapport de dĂ©pendance. Dans la mesure oĂč les objets techniques effectuent Ă  notre place certaines tĂąches machine Ă  laver ou bien nous permettent d'effectuer de nouvelles tĂąches communication Ă  distance grĂące au tĂ©lĂ©phone, ils permettent d'assouvir un certain nombre de besoins que nous sommes incapables d'assouvir sans eux. C'est quand nous n'avons plus Ă  notre disposition nos objets techniques, tandis que nos besoins nous pressent, que nous ressentons alors la dĂ©pendance que nous avons dĂ©veloppĂ©e Ă  leur Ă©gard. En ce sens, l'objet technique peut apparaĂźtre comme un mal plus que comme un bien. IV. Le travail et la technique progrĂšs ou dangers pour l'homme ? 1. Le temps de travail travail et loisir "Il faut travailler, sinon par goĂ»t, au moins par dĂ©sespoir, puisque, tout bien vĂ©rifiĂ©, travailler est moins ennuyeux que s’amuser." Baudelaire, Mon coeur mis Ă  nu journal intime 1887 "Une Ă©trange folie possĂšde les classes ouvriĂšres des nations oĂč rĂšgne la civilisation capitaliste. Cette folie traĂźne Ă  sa suite des misĂšres individuelles et sociales qui, depuis des siĂšcles, torturent la triste humanitĂ©. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussĂ©e jusqu'Ă  l'Ă©puisement des forces vitales de l'individu et de sa progĂ©niture." Paul Lafargue, Le droit Ă  la paresse Pierre Clastres dans les sociĂ©tĂ©s primitives, le travail prend peu de temps voir les donnĂ©es exactes. 2. Le travail aliĂ©nant Le livre Ă  lire pour en savoir plus Souffrance en France de Christophe Dejours. Nous avons dĂ©jĂ  vu plus haut en quoi le travail pouvait ĂȘtre un outil d'asservissement pour l'homme quand il est dĂ©tournĂ© de son but originel . Mais mĂȘme quand le travail remplit sa fonction d'activitĂ© productrice, il peut ĂȘtre une source d'aliĂ©nation comme l'a notamment montrĂ© Marx. → Cf. texte de Marx, Manuscrits de 1844 Économie et philosophie, pp. 60-61, 64. → Cf. texte de Lafargue, Le droit Ă  la paresse, 1880, MaspĂ©ro, 1972, p. 121. 3. Y a t-il rĂ©ellement un progrĂšs technique ? Changement Évolution ProgrĂšs C'est le passage d'un Ă©tat Ă  un autre diffĂ©rent. Synonymes transformation, modification. C'est un changement, mais qui se fait de maniĂšre continue et dans une certaine direction, un certain sens. C'est une Ă©volution, mais qui se fait vers le mieux implique une amĂ©lioration. a. Le progrĂšs des objets techniques Simondon dĂ©finit le progrĂšs technique il faut entendre par lĂ  le progrĂšs des objets techniques comme un processus de concrĂ©tisation, c'est-Ă -dire le passage de l'abstrait au concret. Cela signifie que des synergies[21] nouvelles apparaissent ex moteur automobile. Au dĂ©part, il existe une structure qui rĂ©pond Ă  une fonction, puis le progrĂšs technique va permettre Ă  une mĂȘme structure d'assurer plusieurs fonctions Ex. le tĂ©lĂ©phone portable a au dĂ©part pour fonction de tĂ©lĂ©phoner, puis il est devenu appareil photo, borne internet, etc.. Autrement dit, la complexitĂ© fonctionnelle ne cesse d'augmenter. Cela signifie que non seulement il y a synergie mais il y a aussi appropriation de fonctions qui Ă©taient auparavant assurĂ©es par l'homme ou par un autre objet dans une phase distincte du processus de production d'un rĂ©sultat. Ce processus de concrĂ©tisation est accompagnĂ© d'autres progrĂšs. On pourra dire en effet que l'objet, toutes choses Ă©gales par ailleurs, ira - vers un moindre volume - vers un moindre poids - vers un moindre nombre de piĂšces - vers un moindre temps de rĂ©ponse - vers un moindre prix On peut ajouter aussi trois "nouvelles lois d'Ă©volution" qui peuvent ĂȘtre Ă©noncĂ©es suivant un concept d'augmentation qui voudrait que l'objet aille - vers une augmentation de l'auto-rĂ©gulation - vers une augmentation de l'auto-corrĂ©lation - vers une augmentation de l'auto-suffisance ex. batteries des appareils Ă©lectroniques, portables, etc.. Ces trois lois peuvent ĂȘtre regroupĂ©es au titre d'une Ă©volution vers l'auto-adaptation. L'auto-adaptation serait une capacitĂ© de rĂ©ponse autonome aux perturbations et accidents externes et internes dans une zone de fonctionnement dĂ©terminĂ©. Exemples les verres progressifs, les tĂ©lĂ©phones portables, etc. Cependant, le progrĂšs n'est pas indĂ©fini ; il y a des limites pratiques Ă  la concrĂ©tisation. Les raisons de ces limitations sont prioritairement la maintenance et la sĂ©curitĂ©, mais il peut aussi s'agir de limites physiques par exemple la taille des transistors qui atteint celle de l'atome. b. Remise en cause de la notion mĂȘme de progrĂšs technique → Cf. texte de Pierre Clastres, La sociĂ©tĂ© contre l'État, chapitre 11 la sociĂ©tĂ© contre l'État 1974. c. Les revers du progrĂšs technique - L'aliĂ©nation par la machine → Cf. texte de Marx et Engels, Le manifeste communiste, in Philosophie, Folio essais,pp. 407-408. → Cf. texte de Lafargue, Le droit Ă  la paresse, Chapitre 3 et Appendice, pp. 31-32 et p. 59. → Cf. texte de Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, 1Ăšre partie, Chapitre II, 5, Aubier, pp. 78-79. - La perte des repĂšres et l'infantilisation Simondon souligne un effet pervers du dĂ©veloppement technique. Selon lui, lorsque celui-ci devient trop rapide, il transforme les hommes en perpĂ©tuels adolescents. Simondon distingue en effet entre l'enfant, qui est l'ĂȘtre du successif, et l'adulte, qui est l'ĂȘtre de la simultanĂ©itĂ©. L'enfant est fait de virtualitĂ©s, il se modifie dans le temps, et a conscience de cette modification et de ce changement. Il vit d'aprĂšs un schĂ©matisme intuitif au niveau des choses matĂ©rielles. L'adulte en revanche est celui qui a conceptualisĂ© les qualitĂ©s sensibles, il vit selon un ordre qui stabilise l'ordre du successif en dĂ©finitions de la nature et de la destinĂ©e de l'homme. d. Les dangers de la technique Une des consĂ©quences les plus importantes du progrĂšs technique est celle de la modification de notre environnement. Les scientifiques se sont en effet rendu compte que le dĂ©veloppement des techniques humaines avait peu Ă  peu altĂ©rĂ© le milieu naturel, et que cette altĂ©ration n'a cessĂ© de croĂźtre avec le temps. Cette prise de conscience a donnĂ© naissance Ă  un nouveau courant politique l'Ă©cologisme Ă  ne pas confondre avec l'Ă©cologie, la science qui Ă©tudie le rapport des ĂȘtres vivants avec leur milieu, dont le but est la dĂ©fense de notre environnement contre les mĂ©faits de l'action humaine. DĂšs 1972, la ConfĂ©rence mondiale sur l'environnement de Stockholm, organisĂ©e dans le cadre des Nations unies, a posĂ© les premiers droits et devoirs dans le domaine de la prĂ©servation de l’environnement. Ainsi, le principe 9 de la dĂ©claration de Stockholm Ă©nonce "L'homme a un droit fondamental Ă  la libertĂ©, Ă  l'Ă©galitĂ© et Ă  des conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualitĂ© lui permette de vivre dans la dignitĂ© et le bien-ĂȘtre. Il a le devoir solennel de protĂ©ger et d'amĂ©liorer l'environnement pour les gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures". Dans la lignĂ©e d'une telle dĂ©claration, le philosophe allemand Hans Jonas a thĂ©orisĂ© une Ă©thique que lon' pourrait qualifier d' "Ă©cologiste" dans son livre Le principe responsabilitĂ© 1979. Pour Jonas, l'homme se retrouve aujourd'hui dans une situation inĂ©dite. En effet, jusque rĂ©cemment avant le XXe siĂšcle, l'action humaine n'avait pas une influence Ă©norme sur l'environnement ; l'homme pouvait donc se dĂ©velopper techniquement sans vĂ©ritablement se prĂ©occuper des consĂ©quences sur celui-ci. Mais au XXe siĂšcle, le progrĂšs technique a pris des proportions telles que les effets sur l'environnement ont commencĂ© Ă  ĂȘtre visibles. Plus encore, non seulement l'activitĂ© humaine altĂšre l'environnement, mais il est devenu impossible de prĂ©voir toutes les consĂ©quences de cette activitĂ©. Autrement dit, nous ne savons pas quelles seront les consĂ©quences Ă  long terme, voire Ă  moyen terme sur notre environnement. Le pouvoir de l'homme est devenu immense, sans que cette augmentation de son pouvoir soit accompagnĂ©e d'une augmentation Ă©quivalent de son savoir. C'est pourquoi Hans Jonas Ă©voque "la grandeur excessive de notre pouvoir qui est un excĂšs de notre pouvoir de faire sur notre pouvoir de prĂ©voir et sur notre pouvoir d'Ă©valuer et de juger"[22]. Afin d'Ă©viter une catastrophe, il devient donc urgent de rĂ©guler les activitĂ©s humaines, d'autoriser ou d'interdire certaines pratiques. Nous entrons donc dans le domaine de l'Ă©thique, car c'est elle qui en disant ce qui est bien ou mal rĂšgle les activitĂ©s humaines. Le problĂšme pour Jonas, c'est que les Ă©thiques traditionnelles les Ă©thiques qui ont rĂ©glĂ© les sociĂ©tĂ©s humaines jusqu'Ă  prĂ©sent sont impuissantes Ă  rĂ©gler les problĂšmes nouveaux que pose le dĂ©veloppement technique "Nulle Ă©thique traditionnelle ne nous instruit donc sur les normes du "bien" et du "mal" auxquelles doivent ĂȘtre soumises les modalitĂ©s entiĂšrement nouvelles du pouvoir et de ses crĂ©ations possibles." En effet, ce qui caractĂ©rise les Ă©thiques traditionnelles, c'est qu'elles se limitent Ă  l'ici et au maintenant. En d'autres termes, elles s'intĂ©ressent aux consĂ©quences de nos actions sur notre entourage et dans le prĂ©sent ou un futur proche "Tous les commandements et toutes les maximes de l'Ă©thique traditionnelle, quelle que soit la diffĂ©rence de leur contenu, prĂ©sentent cette restriction Ă  l'environnement immĂ©diat de l'action"[24] Les Ă©thiques traditionnelles s'intĂ©ressent Ă  ce qui est immĂ©diat, alors que si une catastrophe Ă©cologique doit avoir lieu, ce sera dans des dĂ©cennies, voire des siĂšcles ; elles sont donc impuissantes. C'est pourquoi il y a besoin d'une Ă©thique nouvelle qui remplace les Ă©thiques traditionnelles. Cette Ă©thique nouvelle se fonde sur le principe de responsabilitĂ©, qui dit que nous sommes responsables des consĂ©quences que nos actions auront sur toutes les gĂ©nĂ©rations futures. Il nous faut donc adopter un nouvel impĂ©ratif, que Jonas Ă©nonce ainsi "Un impĂ©ratif adaptĂ© au nouveau type de l'agir humain et qui s'adresse au nouveau type de sujets de l'agir s'Ă©noncerait Ă  peu prĂšs ainsi "Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre" ; ou pour l'exprimer nĂ©gativement "Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilitĂ© future d'une telle vie" ; ou simplement "Ne compromets pas les conditions pour la survie indĂ©finie de l'humanitĂ© sur terre" ; ou encore, formulĂ© de nouveau positivement "Inclus dans ton choix actuel l'intĂ©gritĂ© future de l'homme comme objet secondaire de ton vouloir"." → Cf. texte de Hans Jonas, Le Principe responsabilitĂ© une Ă©thique pour la civilisation technologique 1979, PrĂ©face. Puisque nous sommes dans l'incapacitĂ© de prĂ©voir avec certitude lesquelles de nos actions ne seront pas catastrophiques et lesquelles le seront, il faut donc adopter une attitude sceptique. Cela signifie que nous devons, lorsque nous pensons qu'il existe un risque, tout faire pour l'Ă©viter. La rĂ©flexion de Jonas a ainsi donnĂ© naissance Ă  ce que nous appelons aujourd'hui le "principe de prĂ©caution". Celui-ci stipule que si une action prĂ©sente un risque, mĂȘme trĂšs peu probable, mais aux consĂ©quences dĂ©sastreuses, alors il faut Ă©viter de faire cette action. Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, p. 241. La sociĂ©tĂ© contre l'État, chapitre 11 la sociĂ©tĂ© contre l'État, Éditions de minuit, 1974, pp. 162-163. Évolution et libertĂ©, Outil, image et tombeau. Du transanimal dans l'humain, BibliothĂšque Rivages, p. 64. Gilbert Simondon dĂ©finit l'outil comme "l'objet technique qui permet de prolonger et d'armer le corps pour accomplir un geste". Du mode d'existence des objets techniques, p. 114. Ibid. Ibid. En français, le verbe "travailler" a remplacĂ© le verbe "ouvrer" Ă  partir du XVIe siĂšcle, et a donc fait disparaĂźtre l'opposition entre les deux termes. Condition de l'homme moderne, p. 145. Ibid., p. Yves Deforge, Postface au livre de Simondon Du mode d'existence des objets techniques, p. 327. Pour Simondon, travail et technique jouent donc tous les deux le rĂŽle de mĂ©diation entre l'humanitĂ© et la nature. Cependant, selon lui, c'est lorsque cette mĂ©diation ne peut ĂȘtre exercĂ©e par la technique que le travail devient nĂ©cessaire "Il y a travail quand l'homme ne peut confier Ă  l'objet technique la fonction de mĂ©diation entre l'espĂšce et la nature, et doit accomplir lui-mĂȘme, par son corps, sa pensĂ©e, son action, cette fonction de relation." Du mode d'existence des objets techniques, p. 242. L'Ă©volution crĂ©atrice, Chapitre IV, PUF, p. 297. Ibid., p. 273. Nuançons toutefois ; HĂ©siode a fait la louange du travail, prouvant ainsi la faussetĂ© de la thĂšse selon la quelle les Grecs, dans leur ensemble, auraient considĂ©rĂ© celui-ci comme une malĂ©diction. Il faisait de celui-ci un moyen d'existence plus honorable que la dĂ©pendance de l'oisif car il permettait une Ă©mancipation par rapport Ă  la sociĂ©tĂ©. GenĂšse, III, 17-19. Si c'est un homme, p. 49-50. Ibid., p. 141. On Dachau and Buchenwald, p. 831-832. Tanguy, PremiĂšre partie, Chapitre XII, p. 97. Du mode d'existence des objets techniques, p. 247. Synergie se dit de l'action simultanĂ©e, du concours d'action entre divers organes, dans l'accomplissement d'une fonction ou d'un mouvement. Le principe responsabilitĂ©, Flammarion, p. 58. Ibid., PrĂ©face, p. 13. [24] Ibid., p. 28. Date de crĂ©ation 07/10/2011 0929 DerniĂšre modification 13/10/2011 2059 CatĂ©gorie Page lue 17777 fois Imprimer l'article Letraitement synergique est le plus courant dans les zones du cerveau qui soutiennent un large Ă©ventail de fonctions cognitives plus complexes, telles que l’attention, l’apprentissage, notre mĂ©moire de travail, ainsi que la cognition sociale et numĂ©rique. Le systĂšme n’est pas « cĂąblĂ© » en ce sens qu’il peut changer en fonction de nos expĂ©riences et qu’il Dans le langage courant, le terme travail dĂ©signe un grand nombre d'activitĂ©s sociales l'ouvrier et le cadre travaillent, mais aussi la femme au foyer, l'Ă©lĂšve Ă  l'Ă©cole. MalgrĂ© une certaine confusion, il semble qu'ils se consacrent tous Ă  une activitĂ© socialement utile ou rentable. Travailler c'est donc agir en vue de l'utilitĂ© et plus fondamentalement le travail est nĂ©cessaire Ă  la vie. En effet, si je travaille, c'est que j'en ai besoin pour vire, ce besoin est indĂ©finiment renouvelĂ© car j'aurai toujours Ă  nouveau faim ou soif et donc Ă  faire un effort pour me satisfaire. La pĂ©nibilitĂ© indĂ©finie, l'attachement au corps et Ă  la vie la nĂ©cessitĂ© dĂ©finissent donc le travail. Pourtant, par son intermĂ©diaire, je transforme mon monde mon rapport Ă  la nature, Ă  moi-mĂȘme et aux autres. Cette transformation est-elle un accomplissement pour l'homme ou le rend-elle du moins possible ? Faut-il penser qu'il y a lĂ  une dĂ©naturation de l'humanitĂ© ? Si le travail est la marque de la nature en l'homme, il dĂ©veloppe nĂ©anmoins des rapports proprement humains avec elle. Ceci n'exclut pourtant pas que l'homme peut se perdre dans le travail et les obligations qu'il implique. I. Le travail est dans la nature humaine. Travailler, c'est d'abord rĂ©ponde Ă  une nĂ©cessitĂ© naturelle, celle de satisfaire, au moins dans un premier temps, nos besoins. Le travail est donc fondamentalement la marque de la nature sur l'homme. Il semblerait de ce fait qu'il nous lie Ă  la rĂ©alitĂ© biologique du corps avec ses mĂ©canismes qu'il faut sans cesse entretenir plutĂŽt qu'Ă  des qualitĂ©s spĂ©cifiquement humaines qui distinguent l'humain des autres ĂȘtres. Ainsi, Hannah Arendt dans Condition de l'homme moderne associe le travail au cycle biologique de production et de consommation, alors mĂȘme que dans la sociĂ©tĂ© moderne, on a largement dĂ©passĂ© la question de la satisfaction des besoins primaires. MĂȘme si nous travaillons pour le confort, le bien-ĂȘtre, le loisir, tous ces objets sont rapidement consommables et nous devrons renouveler notre effort pour les obtenir Ă  nouveau, et ils ne donnent que des jouissances biologiques au fond. Cette nĂ©cessite s'accompagne, on le devine dĂ©jĂ , Ă  la pĂ©nibilitĂ© du travail pour nous satisfaire, nous devons transformer une nature aride, hostile, inculte qui ne nous prodigue pas spontanĂ©ment ses bienfaits. En ce sens, si le travail est nĂ©cessaire, nous souhaiterions souvent nous en passer parce qu'il fatigue le corps et l'esprit. La tradi AccĂ©dez Ă  la suite de ce contenu AccĂšdez aux contenus premium de 20aubac gratuitement en proposant votre propre corrigĂ©, ou en obtenant un accĂšs payant. Ledocument : "Dissetation Le Travail nous rend il plus humain ?" compte 1045 mots. Pour le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grĂące Ă  notre systĂšme gratuit d’échange de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la somme symbolique d’un euro.
La notion de libertĂ© possĂšde plusieurs significations. La libertĂ© peut s’appliquer Ă  une personne qui n’est pas sous la dĂ©pendance de quelqu’un, une personne qui peut agir sans contrainte, qui est autonome. La libertĂ© peut aussi renvoyer au fait de pouvoir agir, dans une sociĂ©tĂ© organisĂ©e, selon sa propre dĂ©termination, dans la limite de rĂšgles. Comme les droits, par exemple, qui sont les libertĂ©s que la loi reconnaĂźt aux individus dans un domaine. La libertĂ© d’expression, d’opinion ou encore religieuse, c'est-Ă -dire qu’elle donne le droit Ă  l’individu de choisir sa religion, ou de ne pas en avoir. En philosophie, la libertĂ© est le caractĂšre indĂ©terminĂ© de la volontĂ© humaine, ce qu’on appelle le libre arbitre. Le verbe travailler » dĂ©signe toute activitĂ© visant Ă  la production d'une oeuvre utile. Dans nos sociĂ©tĂ©s actuelles le travail est difficilement conçu sans rĂ©munĂ©ration. Le travail est souvent associĂ© Ă  la peine, Ă  la souffrance, il est vu comme une contrainte. Il apparaĂźt donc que les termes libertĂ© » et travail » soient en totale opposition. Mais l’on verra par la suite qu’ils peuvent ĂȘtre, au contraire, intimement liĂ©s. L’Homme n’est pas forcĂ©ment partagĂ© entre ces deux notions et l’une sans l’autre pourrait mĂȘme le dĂ©shumaniser. Les Hommes pensent le travail comme une entrave Ă  leur libertĂ©, comme quelque chose qui a fait disparaĂźtre la libertĂ© de la vie humaine. Mais la notion de libertĂ© existerait-elle si rien ne venait l’entraver ? Et si la libertĂ© n’est pas apparue avant le travail ; si le travail a, au contraire, permis Ă  la libertĂ© Ă  la fois d’exister et de prendre tout son sens, une question fondamentale se pose alors la libertĂ© de l’Homme dĂ©pend-elle de sa facultĂ© Ă  travailler ? Le travail est un phĂ©nomĂšne humain. DĂšs lors qu’il y a trace d’humanitĂ© il y a travail. Il accompagne l’existence et le dĂ©veloppement de l’humanitĂ©. C’est un Ă©lĂ©ment qui intervient nĂ©cessairement pour dĂ©finir la condition humaine. L’animal travaille certes, mais ce qui diffĂ©rencie le travail humain du travail animal est que, dans le cas de l’homme, on a affaire Ă  un projet mĂ©ditĂ©, conscient de lui-mĂȘme et toujours prĂ©mĂ©ditĂ©. DĂšs lors, la diffĂ©rence entre Homme et animal est dĂ©finie. L’homme est l’ĂȘtre qui a le plus de besoins et que la nature Ă  le moins favorisĂ© pour les satisfaire. L’homme est donc forcĂ©ment, de part sa nature, contraint de travailler pour survivre. Il n’est alors pas libre de travailler, il y est obligĂ©, sa survie en dĂ©pend. Le travail tĂ©moigne ainsi de notre asservissement Ă  la nĂ©cessitĂ©. Le travail apparaĂźt tout d’abord comme une activitĂ© nĂ©gative. Le travail est vu comme le lieu de l’exploitation, de la domination. Dans la GrĂšce antique, le travail est considĂ©rĂ© comme une des activitĂ©s les plus animales et les moins nobles. C’est pourquoi cette tĂąche Ă©tait confiĂ©e Ă  des esclaves afin de libĂ©rer l’homme libre » l’homme qui s’adonne Ă  des activitĂ©s intellectuelles telles que la philosophie ou les sciences, ou Ă  des activitĂ©s pratiques » telle que la politique des tĂąches pĂ©nibles que reprĂ©sentait le travail. L’esclave Ă©tait alors soumis, maltraitĂ©, il Ă©tait un ĂȘtre fragile, rĂ©duit Ă  l’état d’animalitĂ©. Sa condition Ă©tait pitoyable mais ce n’étaient pas les esclaves qui Ă©taient mĂ©prisĂ©s, c’était le travail. C’était l’activitĂ© Ă  laquelle ils Ă©taient condamnĂ©s qui les rendaient mĂ©prisables. Le travail avait donc dĂ©jĂ  Ă  cette Ă©poque une connotation trĂšs nĂ©gative. Dans la sociĂ©tĂ© moderne, l’existence de l’homme est dĂ©terminĂ©e de prĂšs ou de loin par le travail et la notion de travail est toujours perçue, comme dans la GrĂšce antique, de façon pĂ©jorative. L’idĂ©e que l’ouvrier travaille car il y est contraint est omniprĂ©sente. Le travail est vu comme une contrainte extĂ©rieure subie par l’ouvrier, quelque chose dans quoi il ne rĂ©alise pas son ĂȘtre. Le travail est perçu comme un lieu dans lequel l’individu se nie et est dĂ©possĂ©dĂ©. Marx appelle cela l’aliĂ©nation ». L’aliĂ©nation existentielle est le fait que dans et par le travail, le travailleur ne se retrouve plus. Il devient Ă©tranger Ă  lui-mĂȘme. Le fait que le travailleur soit contraint Ă  la rĂ©pĂ©tition des mĂȘmes gestes toute la journĂ©e illustre bien cette idĂ©e. IdĂ©e que l’on retrouve dans Les Temps Modernes de Charles Chaplin. Ce dernier incarne alors un ouvrier qui exerce dans la sociĂ©tĂ© moderne. Il passe ses journĂ©es Ă  viser des boulons et ne peut s’empĂȘcher de reproduire les mĂȘmes gestes une fois sa journĂ©e de travail terminĂ©e. Tout en Ă©tant exagĂ©rĂ©e, cette idĂ©e de machine humaine » est prĂ©sente dans la sociĂ©tĂ© moderne. L’aliĂ©nation dans le travail signe la dĂ©shumanisation de l’individu. Le travail serait alors une vĂ©ritable malĂ©diction pour l’homme ; on peut se rapporter alors Ă  la genĂšse le travail s’inscrit dans le contexte d’une punition adressĂ©e Ă  Adam et donc Ă  l’ensemble du genre humain. Condition qui fait apparaĂźtre les ĂȘtres humains comme dĂ©chus et exempts de toute libertĂ©. Le travail est considĂ©rĂ© comme du temps que l’on donne Ă  la sociĂ©tĂ©, un sacrifice de soi. Le temps hors travail est vu comme un temps pour soi, l’individu n’a le sentiment d’ĂȘtre lui qu’en dehors du travail. Il a l’impression de perdre sa vie en travaillant. L’homme pense que c’est aprĂšs le travail que commence la vraie vie, qu’il devient libre. D’ailleurs ne dit-on pas, en parlant du temps consacrĂ© aux loisirs, le temps libre » ? Pour Marx, la malĂ©diction qui s’attache au travail tient, non pas Ă  sa nature, mais Ă  la façon dont il est socialement organisĂ©. Il existe pour lui deux classes sociales bien distinctes la bourgeoisie et le prolĂ©tariat. L’un s’enrichie tandis que l’autre s’appauvrit de plus en plus en conciliant exploitation et aliĂ©nation. Marx montre ainsi que dans une sociĂ©tĂ© capitaliste, le travail est exploitĂ© il y a une partie du travail du salariĂ© qui ne lui est pas payĂ©e, un surtravail ». Le salariĂ© et son travail dĂ©pendent alors entiĂšrement du patron. La notion de libertĂ© ne peut se dĂ©velopper lorsqu’il y a exploitation. Le salariĂ© exploitĂ© ne peut donc se concevoir comme un homme libre dans le travail et donc dans sa vie en gĂ©nĂ©ral. Le travail apparaĂźt donc comme ce qui prive l’homme de toute libertĂ©. Mais en examinant la doctrine de Marx de plus prĂšs on s’aperçoit qu’il ne possĂšde pas seulement une vision nĂ©gative du travail. On trouve chez lui une ambivalence qui amĂšne Ă  examiner le cĂŽtĂ© positif du travail et la notion de libertĂ©. Il faut pour cela retourner aux sources de l’humanitĂ©. Lorsque n’existait encore que l’ĂȘtre humain dĂ©pourvu d’outils, seul face Ă  une nature hostile. Le travail a permis Ă  l’homme d’intervenir sur la nature afin de satisfaire ses besoins les plus Ă©lĂ©mentaires. Il l’a façonnĂ©e. Le travail a donc permis Ă  faire passer l’homme de l’état de soumission par rapport Ă  la nature Ă  l’état de domination. En revenant Ă  l’époque de la GrĂšce antique on se rend compte que le travail serait le propre de l’homme, ce qui lui permettrait de rĂ©aliser son humanitĂ©, mais aussi que les hommes dit libres » Ă©taient dans le faux quant Ă  leur conception du travail. En effet l’esclave va se donner un pouvoir sur la matiĂšre inconnu du maĂźtre. Ce dernier est dans la satisfaction immĂ©diate, dans l’absence d’effort. Il perd son temps. Tandis que l’esclave, par son travail et en acceptant l’humilitĂ© de la tĂąche, conquiĂšre sa libertĂ© et sa dignitĂ©. Les rĂŽles sont alors inversĂ©s le maĂźtre devient esclave de l’esclave. La dignitĂ© humaine c’est la libertĂ© et la libertĂ© est la capacitĂ© Ă  s’élever Ă  ce qui est proprement humain. L’homme assiste alors, par son travail, Ă  une modification de sa propre nature, mais Ă©galement Ă  la rĂ©alisation de son ĂȘtre parce qu’il peut se reconnaĂźtre dans son travail. L’homme se crĂ©e comme sujet et acquiĂšre alors un pouvoir de dĂ©cision. Il est libre de choisir de travailler ou non. Et en choisissant de travailler l’homme ne subit plus le monde car il peut le modifier grĂące Ă  son travail. En effet, un monde oĂč tout serait donnĂ© Ă  l’homme, oĂč il ne connaĂźtrait plus que ses dĂ©sirs et serait incapable de les discipliner en se confrontant Ă  la rĂ©alitĂ© ne pourrait que se laisser dominer par elle. Mais le travail possĂšde, au-delĂ  d’une Ă©ducation Ă  la libertĂ©, une valeur morale il oblige Ă  l’effort et Ă  la persĂ©vĂ©rance. Ces deux notions portent l’ĂȘtre comme maĂźtre de son travail et lui confĂšre ainsi une certaine libertĂ©. Alain pense que le travail est une Ă©ducation Ă  la volontĂ©. Plus encore, c’est par le travail que l’homme devient un ĂȘtre social. C’est par le travail que s’effectue aussi bien l’intĂ©gration au sein de la sociĂ©tĂ© que le lien social. Le mot travail » est devenu si noble que sa fonction est reconnue socialement comme l’activitĂ© sociale la plus valorisante dĂšs que mĂ©tier et passion se confondent. Le travail est Ă  l’origine des sentiments sociaux de l’humanitĂ©, notamment le sentiment de propriĂ©tĂ©. C’est le travail qui rend propriĂ©taire. Par exemple, un homme qui a travaillĂ© sa terre en devient propriĂ©taire. Et le fait d’ĂȘtre propriĂ©taire de quelque chose confĂšre Ă  l’individu une libertĂ© quant au devenir de cette chose. Être propriĂ©taire c’est donc pouvoir ĂȘtre libre. Le monde moderne n’oppose donc plus nĂ©cessitĂ© et libertĂ© mais la libertĂ© en passe par la contrainte. Le travail apparaĂźt donc comme Ă©tant le propre de l’homme. Sans cette facultĂ© Ă  travailler il serait dĂ©pendant de la nature et de son hostilitĂ© premiĂšre. Il s’épanouit Ă  travers le travail, il s’impose et existe dans une sociĂ©tĂ© qu’il a choisi d’intĂ©grer. MalgrĂ© le fait qu’il soit parfois aliĂ©nĂ© et dĂ©pendant de son travail, l’homme ne peut compter que sur sa facultĂ© Ă  travailler pour rĂ©aliser son ĂȘtre et ainsi devenir libre.

15856résultats pour "philo 1 le travail nous rend il plus humains" Le progrÚs technique nous rend-il plus humains ? Une technique est un procédé qui consiste en la mise en pratique d'une connaissance. Lorsque l'homme comprend qu'une étincelle sur du bois sec produit du feu, il va alors utiliser deux pierres et les frapper l'une contre l

L'analyse du professeur Le travail, du latin tripalium qui dĂ©signe un instrument de torture, est souvent assimilĂ© Ă  une activitĂ© pĂ©nible, dĂ©sagrĂ©able. Il faut travailler pour subsister, ce qui signifie que le travail procĂšde d’une nĂ©cessitĂ© naturelle, animale, selon laquelle l’homme n’est pas homme par le travail, mais fait partie des choses naturelles qui sont soumises Ă  des contingences matĂ©rielles qu’il faut soigneusement dissocier de l’agrĂ©ment de l’existence. Cette approche du sujet suppose donc que le travail s’oppose au loisir et ne peut ĂȘtre une fin en soi. Cependant, il semble que le travail permet Ă©galement Ă  l’homme de dĂ©passer sa stricte existence animale pour se dĂ©velopper intellectuellement et moralement. L’homme devient un ĂȘtre rationnel et raisonnable parce qu’il travaille. À cet Ă©gard, il semble bien que travail procure une forme d’existence meilleure au sujet de laquelle il ne serait pas absurde de penser qu’elle satisfait l’homme. Or, le plaisir n’est-il pas nĂ©cessairement articulĂ© Ă  la satisfaction ? Le travail ne rend-il pas l’homme heureux ? Le paradoxe de ce sujet est d’indiquer que l’aliĂ©nation est le moyen de la libĂ©ration travailler est un mal se torturer Ă  une activitĂ© pĂ©nible pour un bien accĂ©der Ă  l’intelligence, la sociabilitĂ© etc.. ...

Lautomatisation peut-elle rendre le travail plus humain ? Téléchargement . Automation Technology. Lundi 26 novembre 2018. L'impact futur de l'automatisation et de l'IA sur les entreprises et
Pour la premiĂšre fois, une expĂ©rience confirme par imagerie cĂ©rĂ©brale que la gĂ©nĂ©rositĂ© et le sentiment de bonheur sont bien associĂ©s dans le cerveau. Qu’est-ce qui pousse l’ĂȘtre humain Ă  se montrer gĂ©nĂ©reux ? Par exemple lorsqu’il fait des dons Ă  des associations humanitaires, qu’il se lance dans le bĂ©nĂ©volat, ou qu’il aide un passant handicapĂ© Ă  traverser la rue ? L’économie, la psychologie, la biologie et la philosophie, toutes ces disciplines ont tentĂ© de dĂ©couvrir les raisons profondes qui sous-tendent nos comportements gĂ©nĂ©reux. Parmi les motifs Ă©tudiĂ©s — soutien Ă  ses proches ou Ă  sa communautĂ©, attente d’une rĂ©ciprocitĂ© si j’aide l’autre, il m’aidera aussi, recherche de notoriĂ©tĂ© — aucun n’explique complĂštement cette propension de l’homme Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ©, quel que soit le contexte. Une autre hypothĂšse a dĂ©sormais le vent en poupe, car elle s’est renforcĂ©e Ă  partir de nombreuses Ă©tudes en psychologie menĂ©es depuis les annĂ©es 2000 et si aider les autres nous rendait tout simplement heureux ? Beaucoup de travaux en psychologie montrent les liens entre gĂ©nĂ©rositĂ© et bonheur — Jacques Lecomte, chercheur en psychologie Cette idĂ©e va Ă  l’encontre de la pensĂ©e dominante en Ă©conomie, selon laquelle tout comportement gĂ©nĂ©reux reprĂ©sente un coĂ»t pour l’individu — il dĂ©pense ses ressources pour les autres — alors que la poursuite du bonheur est considĂ©rĂ©e comme la recherche d’un gain. Pourtant, beaucoup de travaux en psychologie montrent les liens entre gĂ©nĂ©rositĂ© et bonheur. Ainsi, en 2010, une enquĂȘte menĂ©e dans 136 pays, avec une moyenne de plus de 1300 personnes par pays, a identifiĂ© une corrĂ©lation positive entre le don et le bien-ĂȘtre dans 122 pays », explique Jacques Lecomte, chercheur en psychologie, et auteur d’un essai sur le sujet, BontĂ© humaine altruisme, empathie, gĂ©nĂ©rositĂ© Odile Jacob, 2002. MĂ©canismes cĂ©rĂ©braux Or, pour la premiĂšre fois, un travail d’une Ă©quipe internationale de neurobiologistes des UniversitĂ©s de LĂŒbeck Allemagne, Chicago et Zurich dĂ©montre que la relation entre gĂ©nĂ©rositĂ© et sensation de bonheur s’observe aussi dans le cerveau. Les Ă©tudes en neuro-imagerie avaient jusqu’à prĂ©sent Ă©tudiĂ© sĂ©parĂ©ment chaque phĂ©nomĂšne. Ainsi, un comportement gĂ©nĂ©reux active une zone du cerveau, la jonction temporo-pariĂ©tale. Et la sensation de bonheur, en raison de sa connexion au plaisir, active deux zones cĂ©rĂ©brales liĂ©es Ă  la rĂ©compense, le striatum ventral et le cortex orbitofrontal. Allant plus loin, la nouvelle Ă©tude identifie les mĂ©canismes cĂ©rĂ©braux par lesquels le comportement gĂ©nĂ©reux module la sensation de bonheur. La gĂ©nĂ©rositĂ© entraĂźne la gĂ©nĂ©rositĂ© Pour cela, l’équipe a Ă©tabli un protocole en deux phases qu’elle a testĂ© auprĂšs de 48 participants rĂ©partis en deux groupes, l’un s’engageant dans une action altruiste et l’autre servant de contrĂŽle. Au dĂ©but de la premiĂšre phase, les participants apprennent qu’on va leur envoyer de l’argent 25 francs par semaine pendant 4 semaines. La moitiĂ© d’entre eux le groupe expĂ©rimental s’engage Ă  dĂ©penser cet argent pour d’autres cependant que l’autre moitiĂ© le groupe tĂ©moin s’engage Ă  dĂ©penser cet argent pour lui-mĂȘme. Puis, lors de la seconde phase, l’ensemble des participants effectue une tĂąche de prise de dĂ©cision dans laquelle ils peuvent se comporter plus ou moins gĂ©nĂ©reusement, pendant que l’on mesure leur activitĂ© cĂ©rĂ©brale Ă  l’aide de l’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle. Par ailleurs, le niveau de bien-ĂȘtre des participants a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© deux fois au moyen d’un questionnaire standardisĂ© au tout dĂ©but de l’étude avant qu’ils ne reçoivent les consignes, et Ă  la fin. RĂ©sultat sur le plan comportemental, les participants engagĂ©s dans la promesse d’une action gĂ©nĂ©reuse se sont comportĂ©s plus gĂ©nĂ©reusement aussi dans la tĂąche de prise de dĂ©cision et leur niveau de bien-ĂȘtre a augmentĂ© plus que celui du groupe de contrĂŽle. Et au niveau neuronal, on note chez le groupe expĂ©rimental par rapport au groupe tĂ©moin une augmentation de l’activitĂ© de la jonction temporo-pariĂ©tale liĂ©e Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ©, laquelle est corrĂ©lĂ©e Ă  une augmentation de l’activitĂ© du striatum ventral liĂ© au bien-ĂȘtre. Notre travail montre donc que l’engagement dans une promesse de don, comme dans les Ă©missions de tĂ©lĂ©vision, suffit Ă  faire augmenter la sensation de bien-ĂȘtre et la gĂ©nĂ©rositĂ©, et que le lien entre gĂ©nĂ©rositĂ© et bonheur existe aussi au niveau neuronal dans l’interaction entre deux rĂ©gions du cerveau », explique Philippe Tobler de l’UniversitĂ© de Zurich, l’un des auteurs de l’étude. Mais Michel Lejoyeux, chef du service de psychiatrie Ă  l’hĂŽpital Bichat Ă  Paris, tempĂšre Cette Ă©tude trĂšs sĂ©rieuse n’a pas d’application directe au niveau mĂ©dical. Elle s’inscrit dans un courant qui tente de localiser, comme au XIXe siĂšcle, des fonctions intellectuelles. Elle montre tout de mĂȘme notre grande plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale lorsqu’on fait un travail psychologique, ici un travail de gĂ©nĂ©rositĂ©, cela modifie notre cerveau ». Reste une question non rĂ©solue, comme le souligne Philippe Tobler un individu sera-t-il plus heureux s’il se montre gĂ©nĂ©reux uniquement dans ce but ? La neuro-imagerie n’explique pas encore si on peut forcer le bonheur
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LeTravail Rend Il Plus Humain Page 45 sur 50 - Environ 500 essais Vieille chansson de jeune temps 4247 mots | 17 pages fait remarquer par son intelligence et se voit confier le service de la publicitĂ©. Entre 1870 et 1898, au prix d'un travail rĂ©gulier, il publie en moyenne un roman par an : les 20 volumes des Rougon-Macquart, L'Assommoir, Nana, Germinal, La BĂȘte humaine, parmi
Diriez-vous que la culture travaille Ă  nous rendre plus humain ? Sophie Audigou Philosophie Devoir personnel sur Sigmund Freud 1 Questions 1 . La thĂšse du texte D’aprĂšs Slgmund Freud, l’agressivitĂ© chez un homme est un pouvoir innĂ©, normal et naturel hostilite primaire h, satisfaire son besoins d’agression n. L’agressivitĂ© de Phornme, la conduite de l’homme sera jug Les Ă©tapes de son a m L’idĂ©e principale dup mier ce qu’il aime dĂ©fen d’amour L’homme tl_lelleS. ue l’homme protĂšge cƓur assoiffĂ©e s. Quand il a conquĂ©rir une personne en l’occurrence une femme, il est prĂȘt Ă  dĂ©fendre, pour garder ses trouvailles et se faire respecter des utres. Le deuxiĂšme paragraphe est l’expĂ©rience des hommes tirĂ©s de l’histoire soit collective ou individuelle. L’enseignement de la vie et de l’histoire qui nous prĂ©sentent le cĂŽtĂ© mal des hommes exploitation, le viol, vol, Tortures, meurtres. Le troisiĂšme paragraphe est en rapport Ă  la sociĂ©tĂ© civiliser n’est pas de prĂ©sent dans ce texte. ? La civilisation en tant d’efforts » se forcer Ă  ĂȘtre normale est difficile. Elle est provisoire, lorsqu’elle tente de canaliser les rapports entre les hommes, les pulsions L’homme n’est point cet ĂȘtre dĂ©bonnaire, au cƓur assoiffĂ© amour, dont on dit qu’il se dĂ©fend quand on Pattaque » DĂ©bonnaire signifie une personne bienveillante, jusqu’à la faiblesse. Donc ici l’homme est loin d’ĂȘtre dĂ©bonnaire il est plutĂŽt malveillant, jusqu’à Ă  ĂȘtre agressif pour amoureux de la femme. Il a besoins de combler ses pulsions sexuelles. Donc Il serait prĂȘt Ă  se battre si un autre homme si il voudrait conquĂ©rir la mĂȘme femme. L’intĂ©rĂȘt du travail solidaire ne suffirait pas Ă  la maintenir » L’homme a besoins d’aide pour survire, car c’est impossible que une seul personne est rĂ©ponse Ă  tous les questions sans avoir u une aide. C’est pour cela homme doit s’aidĂ© d’autres hommes pour acquiĂšres de nouvelles connaissances. Par exemple pour parler une langue il faut que une autre personne lui enseigne cette langue. Sinon il sera incompris de tous. ? De la mobilisation de mĂ©thodes incitant les hommes Ă  des identifications et Ă  des relations amour inhibĂ©es quand au but, de lĂ  cette restriction de la vie sexuelle, de lĂ  aussi cet idĂ©al imposĂ©e d’aimer son prochain comme sois mĂȘme » Il serait injuste de reprocher Ă  la civilisation de vouloir exclure d’activitĂ© humaine la lutte et la concurrence » La vie serait monotone sans activitĂ© humaine on ne pourrait pas crĂ©e, trouvĂ©e amĂ©liorĂ© des choses du quotidiens. De mĂȘme pour lutter et la concurrence, les prix PAG » OF d trouvĂ©e amĂ©liorĂ© des choses du quotidiens. De mĂȘme pour lutter et la concurrence, les prix des biens seront Ă©levĂ© car il y a un accord avec chaque enseigne. Introduction La culture a plusieurs sens soit cultiver le sol ou une plante, ou bien des connaissances acquises ou croitre des micro-organismes gĂ©nĂ©tiques ou culturelle, artistique
 ici nous allons aborder a question Diriez-vous que la culture travaille Ă  nous rendre plus umain ? Dans un premier temps, la culture travaille nous rend plus humain, dans un second temps peut nous rendre inhumain l. La culture travaille nous rend plus humain Oui, la culture travaille peut nous rendre plus humain, tous d’abord la diffĂ©rence entre l’homme et l’animal. Des diffĂ©rences gestes du quotidiens son innĂ©e chez l’homme. Il sait ce qu’il doit effectuer au travail. Alors que les animaux, il rĂ©pĂšte les mĂȘme choses chaque jour. Ils ne pourront pas ĂȘtre Ă©duquĂ©s pour fournir un travail identique au notre. Le principal but de l’animal est de ombler leur besoins primaires. Elle renforce notre humanitĂ© . Ensemble des ĂȘtres humains, considĂ©rĂ© parfois comme un ĂȘtre collectif ou une entitĂ© morale. La culture a un don de nous rassemblĂ© entre homme. Elle permet d’apaiser les instincts de violence chez l’homme. Cela permet de vivre dans une sociĂ©tĂ© seine sans de clan de guerre ou de ne pas avoir reçu d’éducation. Elle nous rend plus huma seine sans de clan de guerre ou de ne pas avoir reçu d’éducation. Elle nous rend plus humain. En exemple, l’enfant sauvage est solitaire car il a grandi sans culture. Il vit Ă  Ă©tat sauvage comme un animal. Il ne possĂšde pas l’intelligence d’un homme avec une culture, des connaissances dans une langue, ĂȘtre ouvert aux autres
 la culture travaille peut aussi rendre inhumain La culture travaille peut rendre inhumain quand on a un postes gradĂ©e et dont donne les directives, les subordonnĂ©e ne sont pas d’accord avec leur chef ils peuvent montrer leur mĂ©contentement par des grĂšves des confits sociaux. Revenir a Ă©tat naturelle de homme donc la guerre de religion st BarthĂ©lĂ©my conflits sociaux des dĂ©chirements militaires et civils e la noblesse française entre catholiques et protestants. La culture n’était pas forcĂ©ment synonyme d’humanitĂ© les doctrines nazi Ă©taient trĂšs cultivĂ©s Conclusion Freud, qui avait Ă©tĂ© frappĂ© par le dĂ©chainement de violence qui s’est produit, au niveau mondial, pendant la guerre de 14-18, nous a amenĂ© Ă  nous interroger Ă  notre tour sur l’origine de l’agressivitĂ© humaine et de ses multiples manifestations, individuelles ou collectives. En dĂ©finitive, nous pensons que la culture travaille peut ĂȘtre humaine et inhumaine sous un autre sens
Ily a toujours une part de moi, dure, qui cherche Ă  se protĂ©ger et qui refuse les bons sentiments ! Ces bons sentiments sont ce que je n’ai pas l’habitude d’exprimer hors de mon cercle d’amis. La tendresse, un compliment, une forme de douceur. Il y a toujours une part de moi, dure, qui cherche Ă  se protĂ©ger et qui refuse les bons sentiments ! Ces bons sentiments sont ce que
L'amour est un sentiment qui a Ă©tĂ© longuement dĂ©veloppĂ© Ă  travers les arts. Pourtant, il s'agit de bien plus qu'une passion, c'est un Ă©tat d'ĂȘtre qui peut dicter notre conduite FÉVR. 2017 Lecture min. Il existe de nombreuses formes d'amour l'amour du couple, l'amour familial ou filial, amical, l'amour-propre... Mais, en dĂ©finitive, l'amour n'est-il pas plus qu'un simple sentiment ? N'est-ce pas plus profond qu'une unique rĂ©action chimique ? LittĂ©ralement, le mot "sentiment" signifie "ce qui se sent" mais le sens psychologique ajoute une dimension affective qui le distingue de la sensation. Le sentiments sont donc tout simplement des signes que quelque chose se passe dans notre corps ou dans notre esprit. Par exemple, si nous nous brĂ»lons, la brĂ»lure stimulera les ramifications nerveuses, donnant un signal de douleur au cerveau, c'est-Ă -dire que le feu causera une sensation de douleur, accompagnĂ©e d'un sentiment de peur, de frayeur, d'angoisse. Il en va de mĂȘme lorsque l'on a une blessure Ă©motionnelle notre cerveau rĂ©pond avec une sensation de douleur, et un sentiment de rejet, d'abandon. Bref une blessure narcissique. Qu'est-ce que l'amour ? L'amour est un sentiment complexe, dĂ©veloppĂ© longuement Ă  travers les arts. La poĂ©sie, les romans, le cinĂ©ma, ont dĂ©finit un paradigme autour de l'amour il s'agirait d'un grand feu, une passion tempĂ©tueuse qui consumerait l'ĂȘtre humain. D'ailleurs, lorsque l'on demande autour de nous ce qu'est l'amour, on nous rĂ©pond souvent que c'est un feu, des papillons dans le ventre, le coeur qui bat plus vite, un dĂ©sir immense. C'est un sentiment qui nous rend plus crĂ©atif, nous illumine, nous pousse Ă  tout faire pour la personne aimĂ©e. Pourtant, au quotidien, l'on s'aperçoit que beaucoup de personnes se sont construit une carapace pour ne pas ĂȘtre blessĂ©es par les obstacles de la vie, carapace qui empĂȘche aussi de ressentir pleinement des sentiments positifs comme l'amour, et de les renvoyer. En rĂ©alitĂ©, l'amour est composĂ© de plusieurs choses, comme le respect, la cohĂ©sion, la prise en compte des besoins de l'autre, la reconnaissance, l'estime, le dĂ©sir sexuel dans certains cas, etc. DĂšs lors, on peut dire de l'amour que c'est un Ă©tat d'ĂȘtre, c'est-Ă -dire qu'on peut choisir de ne pas le ressentir uniquement comme un simple sentiment, mais de l'utiliser pour dicter moralement nos actions. Ainsi, nous pouvons apprendre Ă  ne pas uniquement sentir l'amour que nous avons pour les autres, mais aussi agir de maniĂšre aimante et gĂ©nĂ©reuse. C'est ce qui va prouver notre amour, va montrer que tous nos "je t'aime" valent rĂ©ellement quelque chose, et nous fera nous sentir plus en phase avec nous et les autres. Et pour ĂȘtre capable d'ĂȘtre une personne aimante, il faut apprendre Ă  faire un travail sur soi. Apprendre Ă  vivre de maniĂšre aimante Le dĂ©veloppement personnel nous apprend Ă  renforcer notre spiritualitĂ©, nos compĂ©tences, mais , curieusement, ne nous indique pas le chemin pour ĂȘtre plus aimant ou plus courageux. Pourtant, apprendre Ă  mieux aimer et redistribuer cet amour, c'est aussi apprendre Ă  dĂ©passer nos propres obstacles, les barrages du passĂ©, nos comportements limitants, bref, ce qui bloque l'amour que nous pourrions donner et recevoir. Le travail sur soi aide aussi Ă  cultiver les qualitĂ©s qui feront de nous des personnes plus ouvertes et gĂ©nĂ©reuses. L'amour, donc, ce n'est pas uniquement un sentiment, une histoire de chimie et de connexion, c'est aussi ce que nous faisons de cette connexion, comment nous la mettons en valeur ou non. Dans toute relation, qu'elle soit de couple, familiale, amicale ou filiale, le sentiment d'amour doit pouvoir se dĂ©velopper et ĂȘtre partagĂ© afin de ne pas dĂ©sĂ©quilibrer les relations. GrĂące Ă  un travail sur soi, on peut apprendre Ă  mieux ressentir cet amour et Ă  le partager, Ă  prendre en compte les dĂ©sirs et besoins des autres pour que chaque membre se sente important, se sente portĂ© et grandi. L'amour, c'est aussi le niveau d'importance que l'on assigne Ă  quelque chose aimer, c'est donc donner de l'importance Ă  quelque chose ou quelqu'un. Ainsi, plus l'on aime quelqu'un, plus ses besoins nous sembleront importants, et plus nous chercheront Ă  les satisfaire. C'est Ă  ce moment lĂ  que l'amour de soi entre en scĂšne il permet de crĂ©er une relation Ă©quilibrĂ©e en faisant tout pour rĂ©pondre aux problĂšmes des autres, mais sans que cela ne nous porte prĂ©judice Ă  soi-mĂȘme, sans que cela n'Ă©crase notre propre personne. L'amour de soi, c'est celui qui permet de se voir comme membre Ă  part entiĂšre d'une relation, avec ses envies et besoins, c'est celui qui permet de se prendre en compte et de ne pas se placer comme personnage secondaire d'une relation. Apprendre Ă  aimer et Ă  recevoir l'amour, c'est donc apprendre Ă  se sentir mieux avec les autres et avec soi au quotidien. L'amour est une valeur qui est bien meilleure partagĂ©e lorsqu'on dĂ©cide de s'ouvrir plus Ă  l'amour, aux autres et Ă  soi, on peut ainsi apprendre Ă  le propager, que ce soit pas un sourire, une attention particuliĂšre, un moment, ou des mots doux. Photos Shutterstock Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service.
Publiéle 25 août 2022 à 12h00 par La rédaction mis à jour le 25 août 2022 à 12h06 Alors que le mercato estival bat son plein, les clubs se
Le travail fait partie intrinsĂšque de la vie. Mais quelle est son importance rĂ©elle ? Qu'apporte-t-il ? Comment doit-on considĂ©rer le travail ? Le travail est indispensable Ă  l'homme. Il lui permet de survivre et d'assurer son confort. Il lui apporte aussi le respect des autres. Chacun doit faire avec amour un travail qui lui convient. Le travail est une nĂ©cessitĂ© pour l'homme Travailler, c'est agir pour assurer sa survie et son confort sur les plans matĂ©riel et intellectuel. Le confort nĂ©cessite plus de travail que la survie, mais il est plus satisfaisant. Assurer sa survie matĂ©rielle, c'est pouvoir manger, s'habiller, s'abriter et se soigner. Assurer son confort matĂ©riel, c'est pouvoir choisir et amĂ©liorer ses conditions de vie matĂ©rielle. Assurer ses besoins intellectuels, c'est apprendre Ă  parler, lire, Ă©crire et compter. Mais c'est aussi se cultiver, se distraire, raisonner, etc. Les hommes ne peuvent pas subsister sans travailler. En effet, la nature ne peut pas donner Ă  l'homme tout ce dont il a besoin. Certes, la nature offre des ressources. Mais il faut quand mĂȘme faire un certain travail pour les obtenir et les transformer. La nourriture ne vient pas toute seule dans la bouche, et les vĂȘtements ne se trouvent pas tout faits dans la nature. Le travail est donc indispensable Ă  la vie de chacun, quel que soit son niveau de vie. Chaque homme a le devoir de travailler. La charitĂ©, qui est la loi du partage, ne doit pas inciter Ă  la paresse. Un homme valide n'a pas le droit de dĂ©pendre du travail des autres. Chacun doit compter sur ses propres ressources et ses compĂ©tences pour assurer ses besoins. Tout le monde doit pouvoir apporter sa contribution et Ă©changer le fruit de son travail avec les autres. Le travail est valorisant pour l'homme Le travail permet Ă  l'homme de jouer un rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©. Le rĂ©sultat de son travail a une valeur reconnue par ses semblables. L'homme se rend et se sent utile. Il est acteur de la vie Ă©conomique et sociale. Il acquiert ainsi une signification aux yeux des autres. Le travail apporte le respect des autres. Un homme qui travaille et produit ne se plie pas devant son semblable pour quĂ©mander son aumĂŽne. Il est pris en considĂ©ration par ses semblables. Celui qui travaille peut assumer ses responsabilitĂ©s en assurant sa survie et celle de sa famille. Et il gagne en estime autour de lui quand le travail est bien fait. Faites le travail que vous aimez Trouvez le travail qui vous convient, et vous serez heureux. Ne vous laissez pas imposer des travaux qui vous Ă©puisent et vous font perdre du temps. Faites le travail qui vous plaĂźt et dans lequel vous pouvez donner le meilleur de vous-mĂȘme, investir totalement intelligence et Ă©nergie. Mettez de l'amour dans votre travail. Un travail sera bien fait s'il est conditionnĂ© par l'amour de le faire. Et il sera bĂ©ni s'il est fait avec l'intention d'aider Ă  la survie et Ă  l'Ă©panouissement de la famille. Mais il n'y a pas que le travail dans la vie. AprĂšs votre travail, organisez-vous des loisirs pour vous donner du plaisir, rĂ©cupĂ©rer des forces, entretenir votre santĂ©. Travail et loisir sont tous deux indispensables pour un bon Ă©quilibre de vie.
LeMeilleur des mondes (titre original : Brave New World) est un roman d'anticipation dystopique, écrit en 1931 par Aldous Huxley.Il paraßt en 1932.Huxley le rédige en quatre mois [1], à Sanary-sur-Mer, dans le sud de la France [2].Vingt-cinq ans plus tard, Huxley publie un essai consacré à ce livre, Retour au meilleur des mondes, insistant notamment sur les évolutions du monde qu'il
Le concept de “travail” est marquĂ© par la tradition religieuse, qui a souvent privilĂ©giĂ© dans sa dĂ©finition l'idĂ©e de contrainte pĂ©nible labor en latin, avant de devenir, dans le contexte philosophique moderne, dans la philosophie de Hegel et Marx, Ă  dĂ©signer l’activitĂ© de transformation de la nature destinĂ©e Ă  satisfaire les besoins. Le travail devient alors une activitĂ© humaniste et historique. Le travail s'oppose au jeu, qui est une activitĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e et se distingue de l'effort, qui peut ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©. DĂ©finition gĂ©nĂ©rale La philosophie dĂ©finit aujourd'hui le travail comme un action consciente et volontaire par laquelle l'homme s'extĂ©riorise dans le monde Ă  des fins destinĂ©es Ă  le modifier, de maniĂšre Ă  produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et Ă  satisfaire des besoins. Citations philosophiques sur le concept de travail Hegel Le travail est dĂ©sir rĂ©frĂ©nĂ©, disparition retardĂ©e le travail forme. Le rapport nĂ©gatif Ă  l'objet devient forme de cet objet mĂȘme, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, Ă  l'Ă©gard du travailleur, l'objet a une indĂ©pendance” La phĂ©nomĂ©nologie de l'esprit Comte Le travail est la mise en jeu de toutes les richesses et de toutes les forces naturelles ou artificielles que possĂšde l'HumanitĂ© dans le but de satisfaire tous ses besoins Discours sur l'ensemble du positivisme Marx Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature. L'homme y joue lui-mĂȘme vis-Ă -vis de la nature le rĂŽle d'une puissance naturelle. Les forces dont son corps est douĂ©, il les met en mouvement, afin de s'assimiler des matiĂšres en leur donnant une forme utile Ă  sa vie Le Capital Marx De chacun selon ses capacitĂ©s Ă  chacun selon ses besoins Manifeste du parti communiste Voltaire Le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l'ennui, le vice et le besoin Candide Film sur le travail Les Temps modernes de Charlie Chaplin Concepts associĂ©s L'aliĂ©nation Le bonheur La dialectique Hegel Quizz sur le travail
LaurĂ©atede la rĂ©sidence Jeunesse 2021, l’artiste Loren Capelli a Ă©tĂ© accueillie Ă  l'Ă©tĂ© 2021 au Chalet Mauriac pour travailler sur son projet Jardin-enfants. En communion avec la nature, celui-ci ouvre l’univers de la petite enfance au monde du vivant. Depuis plus de dix ans, l’autrice s’exprime dans le champ de la littĂ©rature jeunesse et ailleurs Ă  travers la peinture mais
Mis Ă  jour le 28 novembre 2018 Ă  1844 © iStock Qui pĂšte les plombs », et pourquoi ? Nos comportements les plus Ă©tranges sont-ils le signe que nous sommes tous susceptibles de basculer dans la folie ? EnquĂȘte sur les sorties de route » qui peuvent nous faire perdre le contrĂŽle, et reportage aux urgences de l’hĂŽpital Sainte-Anne, Ă  Paris. Vous souvenez-vous de cette rage sourde qui vous a traversĂ© ce matin, en prenant le mĂ©tro ? de cette envie de hurler sur votre ado dont la Ă©niĂšme rĂ©flexion vous a agressĂ© ? de cette tentation de tout casser dans le bureau d’un petit chef » insultant ? Qu’est-ce qui vous a empĂȘchĂ© de passer Ă  l’acte ? Cela pourrait-il vous arriver ? Oui, selon la psychiatre et thĂ©rapeute Marie-NoĂ«lle Besançon, auteur de On dit qu'ils sont fous et je vis avec eux Ed. de l'Atelier 2007, car dans des univers hypercontrĂŽlĂ©s comme le nĂŽtre, oĂč les individus sont trop pressurĂ©s, trop comprimĂ©s, ils “pĂštent les plombs” plus souvent
 » Une quadragĂ©naire qui menace, un couteau Ă  la main, un employĂ© EDF venu lui couper le courant, un homme quittĂ© par sa compagne qui tire sur le voisinage, un facteur qui tente de se suicider sur son lieu de travail
 Des services d’urgences hospitaliĂšres, des centres mĂ©dico-psychologiques, des cabinets dans lesquels mĂ©decins, psychiatres et thĂ©rapeutes sont assaillis d’appels Ă  l’aide. Pourquoi avons-nous l’impression que les coups de folie » se multiplient ? Aucune statistique n’est venue le confirmer, mais, ce qui est sĂ»r, c’est que les sorties de route » sont de moins en moins tolĂ©rĂ©es, observe le psychologue et psychanalyste Vincent Estellon, auteur des Etats limites PUF 2010 Nous vivons dans une sociĂ©tĂ© trĂšs clivĂ©e, Ă  l’amĂ©ricaine, oĂč la complexitĂ© est Ă©vacuĂ©e pour laisser la place au “positif”. Il faut aimer aimer ses amis, sa famille, son mari, sa femme, ses enfants. Mais tout cela est factice la condition humaine repose aussi sur l’ambivalence. Il nous arrive de dĂ©tester les gens que nous aimons le plus. Et de craquer. » Tous inĂ©gaux psychiquement Rien de plus humain que la folie, ont tentĂ© de nous expliquer Freud et plusieurs de ses illustres contemporains et descendants, tels Melanie Klein ou Jacques Lacan. La psychiatre VivianneKovess-MasfĂ©ty confirme qu’il y a folie et folie. Quand on y pense, la jalousie, la colĂšre peuvent rendre fou vous prononcez des paroles que vous n’aviez pas envie de dire. Vous cassez des objets. Cette folie-lĂ , ce sont en fait toutes ces choses qui dĂ©passent l’entendement et pendant lesquelles nous perdons le contrĂŽle. Et, oui, cela est susceptible d’arriver Ă  tout le monde. » Les facteurs de dĂ©clenchement sont multiples, assure la psychiatre Un deuil brutal, un gros chagrin d’amour, une passion, une trahison
 Les situations stressantes, alliĂ©es Ă  des facteurs amplifiants comme la prise de toxiques – alcool, drogues, etc. –, peuvent aussi aisĂ©ment nous faire perdre nos moyens. Mais il est impossible de gĂ©nĂ©raliser. Tout repose sur la capacitĂ© de rĂ©sistance, la structure psychique de chacun, et surtout sur sa vulnĂ©rabilitĂ©. » Et ces derniĂšres sont extrĂȘmement variables. Face aux Ă©preuves de la vie, certains s’en sortent sans que cela entraĂźne une dĂ©chirure dramatique. D’autres pas. Ne devient pas fou qui veut, explique le psychiatre et psychanalyste Pierre Marie. Il faut qu’il y ait eu quelque chose en difficultĂ© depuis toujours. Mais, selon l’environnement dans lequel les individus baignent, la maladie se dĂ©clenchera plus ou moins facilement. Quand nous disons que tout se joue avant 6 ans, ce n’est pas faux un enfant “fragile” qui a la chance d’avoir des parents pas trop dĂ©sĂ©quilibrĂ©s, qui l’accompagnent dans son Ă©ducation, pourra surmonter beaucoup de drames. Mais, s’il a Ă©tĂ© un objet de jouissance – s’il a Ă©tĂ© conçu, par exemple, pour combler la disparition d’un autre bĂ©bĂ© ou une profonde tristesse –, il s’en sortira plus difficilement. En ce sens, il y a une profonde injustice de dĂ©part. Car ce qui se passe dans les premiĂšres annĂ©es de notre vie nous colle Ă  la peau. C’est notre identitĂ© premiĂšre. Tout enfant se positionne dans le monde par rapport au discours parental dans lequel il a Ă©tĂ© plongĂ©. » Pour aller plus loin A lire Des flottements normaux » Alors, un comportement ou un acte insensĂ©, une soudaine bouffĂ©e dĂ©lirante peuvent-ils ĂȘtre le symptĂŽme d’une maladie mentale ? Non, soutient Marie-NoĂ«lle Besançon Nous basculons dans la folie quand ces moments se produisent Ă  rĂ©pĂ©tition, quand ils se prolongent Ă  un point tel que nous nous coupons de nous-mĂȘme, de la rĂ©alitĂ© et de la relation aux autres. Il ne faut pas oublier que tout individu, mĂȘme le plus solide, passe par des instants oĂč il ne sait plus trĂšs bien oĂč il est, tout en sachant que ce n’est pas la rĂ©alitĂ© est-il dans le domaine de l’imaginaire, de l’illusion, de l’irrĂ©el ? Ce flottement fait partie du fonctionnement “normal” du psychisme. Seulement, ces moments font tellement peur que nous nous empressons de les oublier. » Ne vous arrive-t-il jamais de ne plus entendre » un interlocuteur qui vous ennuie ? À bas bruit, sans que personne ne nous voie sortir de nos gonds, nous nous absentons » tous les jours de nous-mĂȘme, abandonnons momentanĂ©ment la raison. Et, pourtant, nous ne sommes pas malades
 Les bouffĂ©es des adolescents Elles terrorisent ceux qui en sont tĂ©moins et angoissent Ă©normĂ©ment les parents. À juste titre, parce que, explique le psychiatre et psychanalyste Pierre Marie, les bouffĂ©es dĂ©lirantes sont quelque chose de tellement fort ! Mais elles sont trĂšs frĂ©quentes chez les adolescents et se produisent rarement plus d’une fois. Elles sont le signe que quelque chose ne tourne pas rond, pas forcĂ©ment un symptĂŽme de la maladie mentale. Prenons le cas d’un jeune en classe prĂ©paratoire aux grandes Ă©coles. Il est soumis Ă  une trĂšs forte pression. Eh bien, parfois, le dĂ©lire est la seule maniĂšre qu’il trouve de dire Ă  son entourage “LĂąchez-moi la grappe !” et c’est gĂ©nĂ©ralement ce qui se passe aprĂšs quelques jours d’hospitalisation ». La crise disparaĂźt alors aussi subitement qu’elle est apparue. Deux types de troubles Les psychiatres n’emploient pas le terme de folie » dans l’exercice de leur mĂ©tier. Ils parlent de maladies », de troubles psychiques ». Parmi eux, il est possible de distinguer deux grandes catĂ©gories les psychoses et les nĂ©vroses. Les psychoses regroupent les troubles liĂ©s Ă  une perte de contact avec le rĂ©el les dĂ©lires, les hallucinations. La psychose la plus connue est la schizophrĂ©nie, mais il en existe d’autres dĂ©lires de persĂ©cution, troubles paranoĂŻaques, Ă©rotomanie
 Les nĂ©vroses sont comme des exagĂ©rations de sentiments normaux, dĂ©finit la psychiatre Vivianne Kovess-MasfĂ©ty dans son essai, N'importe qui peut-il pĂ©ter un cĂąble ? Ed. Odile Jacob 2008. Par exemple, la dĂ©pression est une caricature du deuil, et les troubles de l’anxiĂ©tĂ©, des caricatures de la peur ». Vous aimerez peut-ĂȘtre Articles Enphilosophie, on estime que le travail est ce qui permet la transformation de la nature : l'homme produit des objets et transforme le monde autour de lui pour l'adapter Ă  ses besoins. Il crĂ©e ainsi des villes. Il change son habitat naturel. Le travail, c'est donc ce qui s'oppose au loisir et au jeu, c'est ce qui permet de transformer le Nous entendons tous parler de la productivitĂ©, la performance, la rentabilitĂ©. Les entreprises poussent les managers, les salariĂ©s Ă  produire plus, Ă  ĂȘtre davantage prĂ©sent, mĂȘme Ă  des rĂ©unions tardives qui montrent jusqu’oĂč le pouvoir peut devenir ridicule. Certains Directeurs organisent des rĂ©unions Ă  vingt heures parce que la journĂ©e ils travaillent et estiment que la rĂ©union tardive peut leur faire gagner du temps. OĂč est le respect de l’ĂȘtre humain qui bien souvent a commencĂ© sa journĂ©e Ă  7h et qui ne rentrera pas chez lui avant vingt trois heures? Peut-on penser qu’aprĂšs quatorze heures de travail, il reste suffisamment d’énergie pour ĂȘtre concentrĂ© et efficace pendant encore deux heures. Au regard de ces comportements irrationnels, il existe dans les entreprises des pertes de temps Ă©normes, qui viennent nourrir l’idĂ©e que c’est par le temps qu’il faut viser la compĂ©titivitĂ©. On va me dire, mais c’est ce qui se fait, parce que l’on augmente la productivitĂ©. Certes, mais on arrive rapidement Ă  des limites en terme de productivitĂ©. Alors que chacun d’entre-nous, par ses dĂ©cisions et ses actions provoque des freins Ă  la rapiditĂ© d’exĂ©cution d’un travail. Je vais vous donner quelques exemples que les managers reconnaĂźtront s’il y a de la confiance, il y a rapiditĂ© d’exĂ©cution du travail. si tous les matins le manager observe ses troupes, il Ă©vacue rapidement les incomprĂ©hensions, les doutes
 et Ă©vite les discussions stĂ©riles Il fait gagner du temps. si la communication est claire et sincĂšre, il n’y aura pas de discussions pour remettre en cause ce qui a Ă©tĂ© dit il y a gain de temps. si dĂšs le dĂ©part d’un projet, d’un plan d’action, d’une rĂ©union on sait oĂč l’on va et quel est le rĂ©sultat qu’on attend il y a un gain de temps. si le temps qu’on consacre Ă  son travail est orientĂ© sur ce qui est important plutĂŽt qu’urgent, alors on gagne en efficacitĂ© et en temps. si les rĂ©unions rĂ©alisĂ©es sont productives, ce qui est bien souvent le contraire, il y a une bonne utilisation du temps. Si l’on prĂ©vient les “mangeurs de temps” que leurs sollicitations n’est pas productive, on gagne du temps et eux aussi. Si l’on se refuse de lire les mails qui ne sont pas en lien direct avec les objectifs, alors on gagne du temps. 
 Je pourrai donner d’autres exemples, mais si vous savez regarder vos comportements au quotidien, vous dĂ©couvrirez vous-mĂȘmes les amĂ©liorations que vous pouvez apporter afin de gagner du temps et d’ĂȘtre plus compĂ©titif. Nous savons tous que le temps c’est de l’argent, pourtant, bien souvent les managers ne se rendent pas compte qu’ils perdent du temps ou en font perdre Ă  leur entreprise et de ce fait la rendent moins compĂ©titive. MĂȘme pour le management humain, la compĂ©titivitĂ© par rapport Ă  soi-mĂȘme est un combat de tous les jours, afin de ne pas mobiliser de l’énergie sur des domaines qui ne sont pas importants. Il est nĂ©cessaire de veiller en permanence sur nos comportements et, de savoir oĂč on va, afin de concentrer notre Ă©nergie Ă  ce qui nous rend plus compĂ©titif. Tout ce que nous venons de dĂ©velopper fait gagner du temps et rend plus efficace. Il y a d’autres paramĂštres bien souvent oubliĂ©s et qui sont les consĂ©quences directes d’un management toxique, du mal-ĂȘtre au travail, d’une mauvaise organisation. Ils sont bien souvent accompagnĂ©s de dĂ©motivation du personnel – la fatigue, – les erreurs frĂ©quentes, – le doute, – l’arrĂȘt de travail face aux obstacles, – le rejet des rĂšgles, – le congĂ© intĂ©rieur, – l’absentĂ©isme, – les conflits collatĂ©raux, – les conflits avec la hiĂ©rarchie, – le sabotage du travail et/ou de l’outil de travail. Certes, la liste n’est pas exhaustive, cependant elle met en Ă©vidence le rĂŽle majeur du manager dans l’optimisation de son comportement et de celui de l’entreprise. De nombreuses Ă©tudes Ă©valuent le temps improductif dans les entreprises et donnent des chiffres variable. Nous retiendrons le taux de 50% donnĂ© par ce qui montre que la compĂ©titivitĂ© ne passe pas uniquement par la pression au travail. “Dans les entreprises nous devrions avoir plus peur de nos propres erreurs que de la stratĂ©gie de nos concurrents” AprĂšs la lecture de l’article, dĂ©posez un commentaire pour faire vivre le blog et permettre d’enrichir les Ă©changes. Alain MESTRE

Publishingplatform for digital magazines, interactive publications and online catalogs. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. Title: Rendre Le Travail Plus Humain - F. PICHAULT, Author: anne.mergelsberg@ulg.ac.be, Length: 3 pages, Published: 2019-05

Il y a un dicton populaire bien connu qui dit que “le travail donne de la dignitĂ© Ă  l’homme”. Vous avez probablement dĂ©jĂ  entendu cette phrase, mais savez-vous ce qu’elle signifie ? La vĂ©ritĂ© est que, bien qu’il s’agisse d’une expression courante, beaucoup de gens n’attachent gĂ©nĂ©ralement pas beaucoup d’importance Ă  sa signification. En outre, elle n’a pas toujours la mĂȘme signification pour tout le monde. Et c’est exactement pour cela que vous ĂȘtes invitĂ©s Ă  le lire et Ă  mieux le comprendre. En effet, la question est quelle est l’importance de la dignitĂ© dans le travail de l’homme ? Que signifie “le travail rend l’homme digne” ? L’expression “le travail donne de la dignitĂ© Ă  l’homme” peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e de diffĂ©rentes maniĂšres. Certains disent que c’est l’acte de donner un sens Ă  la vie d’une personne. Les penseurs historiques comme Confucius 551-479 av. ont compris que celui qui travaille avec ce qu’il aime n’aura jamais de travail en un jour de sa vie. En d’autres termes, faire ce que l’on veut ne serait pas du tout laborieux. Au-delĂ  des interprĂ©tations, la vĂ©ritĂ© est qu’il n’est pas facile de dĂ©finir la valeur du travail pour quelqu’un. Tout dĂ©pendra de la personne, ainsi que du moment de la vie qu’elle traverse. Dans le sens gĂ©nĂ©ral, cette phrase apporte l’importance de l’occupation dans la vie des gens. En d’autres termes, l’acte de travailler est une condition fondamentale de l’épanouissement de l’homme. C’est en travaillant qu’une personne est capable de se maintenir financiĂšrement. Mais, en mĂȘme temps, sa profession lui donne un sentiment de dignitĂ© dans la vie. De plus, c’est par le travail que nous avons la possibilitĂ© d’externaliser nos compĂ©tences et capacitĂ©s personnelles. On peut donc dire que l’importance du travail dans la vie d’une personne va bien au-delĂ  des questions financiĂšres. Travailler donne de la dignitĂ© Ă  un homme parce que c’est par son mĂ©tier qu’il montre sa valeur dans l’environnement dans lequel il vit. Le travail est un aspect important dans la vie de l’ĂȘtre humain, puisque c’est Ă  travers lui qu’une personne constitue son identitĂ© en tant que sujet dans le monde. En d’autres termes, c’est par son mĂ©tier que la dignitĂ© dans le travail de l’homme devient ce qu’il est. Maintenant, en quoi le travail confĂšre-t-il un sentiment de dignitĂ© Ă  l’ĂȘtre humain ? Fondamentalement, le travail a le pouvoir de rendre l’homme digne et de montrer l’essence de sa valeur dans la sociĂ©tĂ©. Et cela se produit dans les situations suivantes Quand il aime ce qu’il fait Une fois qu’une personne travaille comme elle l’entend, il est difficile pour elle de ne pas faire preuve d’engagement et de productivitĂ© dans son travail. Dans la situation inverse, lorsqu’il n’y a pas de satisfaction au travail, avec le temps, il est probable que leur insatisfaction gĂ©nĂšre des problĂšmes encore plus graves, comme la dĂ©pression. Comprendre que tout travail qui n’est pas considĂ©rĂ© comme un centre de plaisir et de bien-ĂȘtre personnel est quelque chose qui favorise plus le mal que le bien. Par consĂ©quent, dans ce contexte, dire que le travail donne de la dignitĂ© Ă  l’homme et que le plaisir le rend parfait n’est pas faux, au contraire. C’est en travaillant sur quelque chose que l’on aime, avec plaisir et sans en faire un synonyme de souffrance, que le bateau devient un Ă©lĂ©ment de transformation personnelle et de dignitĂ© dans la vie. Sinon, le travail ne donne pas de dignitĂ© Ă  l’homme. Quand il y a du bien-ĂȘtre au travail Lorsque vous travaillez dans ce qui vous plaĂźt, le sentiment de bien-ĂȘtre est inĂ©vitable. ParallĂšlement Ă  ce sentiment, vous commencez Ă  dĂ©velopper d’autres caractĂ©ristiques et sensations qui, d’une certaine maniĂšre, peuvent aider votre dĂ©veloppement professionnel et personnel. La possibilitĂ© d’avancement professionnel, l’augmentation de la productivitĂ© et l’apprentissage en sont quelques exemples. Par consĂ©quent, il est tout aussi important que de faire ce que l’on aime, c’est de pouvoir compter sur les conditions nĂ©cessaires dans l’environnement de travail pour effectuer son travail avec qualitĂ© et bien-ĂȘtre. Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Vous avez probablement dĂ©jĂ  entendu cette expression. AprĂšs tout, qu’est-ce qui est le plus important travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, il faut comprendre le vrai sens de cette phrase. Fondamentalement, il s’agit non seulement de la fonction du poste, mais aussi de la performance du professionnel qui travaille. L’expression “vivre pour travailler” fait rĂ©fĂ©rence aux personnes qui considĂšrent que le travail acharnĂ© est la seule façon de rĂ©ussir. Cependant, dans cette journĂ©e de travail excessive, de nombreuses personnes finissent par perdre des moments importants de leur vie – certains d’entre eux ne seront jamais retrouvĂ©s. Aujourd’hui, en travaillant pour gagner sa vie, vous considĂ©rez votre travail comme une condition essentielle pour rĂ©ussir dans la vie. Ce type d’individu peut concilier vie professionnelle et vie personnelle, en parvenant Ă  un meilleur Ă©quilibre dans sa vie quotidienne. Ce qu’il faut garder Ă  l’esprit, c’est que le travail donne de la dignitĂ© Ă  l’homme et que les loisirs donnent de la dignitĂ© Ă  la vie. Les deux sont importants pour atteindre le bonheur et le bien-ĂȘtre, mais aucun des deux ne peut se dĂ©marquer. Si vous travaillez trop dur, vous vous retrouverez avec trop de fatigue professionnelle, de stress et mĂȘme d’insatisfaction par rapport Ă  quelque chose que vous aimez – ou devriez aimer. C’est parce qu’il y aura des moments de loisir. Mais si vous choisissez aussi des loisirs sans avoir de rĂŽle Ă  jouer et que vous amĂ©liorez vos compĂ©tences, vous risquez de tomber dans un Ă©tat de stagnation, une zone de confort et un manque d’identitĂ©. Pas Ă©tonnant que tant de personnes qui prennent leur retraite cherchent un nouveau rĂŽle. C’est par le travail qu’ils continuent Ă  se sentir intĂ©grĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ©. Le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail L’expression “le travail donne de la dignitĂ© Ă  l’homme” montre bien que vous devez chercher une fonction qui vous fera grandir et Ă©merger. Beaucoup de gens finissent par devenir des esclaves pour travailler, parce qu’ils croient qu’ils ont Ă©tĂ© faits pour cela. Mais la vĂ©ritĂ© est que le travail est fait pour l’homme et non l’inverse. En gros, cela signifie que le travail doit ĂȘtre quelque chose qui s’agrĂšge et que votre fonction doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  votre profil. Par exemple, si vous avez des compĂ©tences artistiques et que vous vous sentez unique en tant que professionnel grĂące Ă  elles, le fait d’occuper un poste bureaucratique a tendance Ă  vous rendre malheureux. En rĂ©ponse, vous pouvez vous charger vous-mĂȘme, voir votre confiance en soi rĂ©duite et travailler encore plus dur pour vous considĂ©rer comme bon dans ce que vous faites. Parfois, c’est une façon de nier que ce travail n’a pas Ă©tĂ© fait pour vous. Comment avoir une bonne dignitĂ© travail homme ? Maintenant que vous savez combien le travail est digne de l’homme, vous devez vous demander comment amĂ©liorer cette relation. AprĂšs tout, comment travailler pleinement, afin que votre fonction ajoute plus Ă  votre vie ? Vous pouvez mettre en pratique quelques conseils pour amĂ©liorer cette relation. Allons vers eux ! Avoir une vision systĂ©mique voir l’ensemble Voyez votre travail comme quelque chose de plus large. Un professeur de mathĂ©matiques n’est pas quelqu’un qui vous apprend simplement Ă  faire des mathĂ©matiques. Il offre Ă  l’étudiant la possibilitĂ© de devenir quelqu’un qui possĂšde un raisonnement logique puissant et qui peut ensuite rĂ©aliser tout ce qu’il veut. Avoir de bonnes relations avec ses collĂšgues Vous passez beaucoup de temps avec vos collĂšgues. BientĂŽt, ils deviennent une partie importante de votre vie, et il est donc nĂ©cessaire de maintenir une bonne relation avec eux. Il n’est pas nĂ©cessaire d’ĂȘtre ami avec tout le monde, mais le respect, l’empathie et la cordialitĂ© sont essentiels. Être heureux en dehors de l’entreprise Nous avons dĂ©jĂ  dit que le travail dĂ©finie l’homme et que les loisirs dirigent la vie. Par consĂ©quent, cherchez Ă  exercer des activitĂ©s en dehors de l’environnement de travail qui vous apportent Ă©galement bien-ĂȘtre et bonheur. S’amuser entre amis, passer des moments en famille, faire des exercices, voyager. Tout cela vous aidera Ă  vous sentir bien dans votre peau, ce qui aura un effet positif sur votre dĂ©veloppement en tant que personne et en tant que professionnel. Avoir des objectifs Les objectifs sont fondamentaux dans tous les aspects de la vie. C’est grĂące Ă  eux que nous restons motivĂ©s. Utilisez votre salaire Ă  bon escient En gardant vos finances organisĂ©es, vous Ă©vitez de vous soumettre Ă  quelque chose que vous n’aimez pas pour l’argent. Ensuite, vous apprenez Ă  gĂ©rer vos dĂ©penses et vos revenus de maniĂšre judicieuse. Les avantages de la dignitĂ© travail homme Faire ce que l’on aime va bien au-delĂ  de l’idĂ©e de considĂ©rer le travail non pas comme un emploi. Cette relation saine apporte Ă©galement un certain nombre d’avantages. Voici une liste de quelques-uns des principaux avantages De plus, le fait de maintenir une relation saine avec l’activitĂ© que vous exercez vous permet Ă©galement de vous dĂ©velopper professionnellement et d’atteindre des niveaux qui semblaient auparavant difficiles Ă  atteindre. Comment le coaching peut-il aider la relation avec le travail ? Le coaching, grĂące Ă  des techniques et des mĂ©thodes scientifiquement prouvĂ©es, peut vous aider Ă  mieux comprendre votre relation de travail et la maniĂšre dont elle doit ĂȘtre Ă©tablie pour devenir une relation saine et productive. Mais ce n’est pas tout. GrĂące Ă  ce processus, vous pouvez dĂ©velopper une vision plus systĂ©mique du travail, en identifiant clairement vos points forts et ceux qui peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s pour atteindre vos objectifs personnels et professionnels. GrĂące au coaching, il est Ă©galement possible d’apprendre Ă  mieux gĂ©rer son temps, afin de ne pas transformer sa relation avec le travail en quelque chose de stressant et qui gĂ©nĂšre des pertes. Il est donc fondamental de compter sur ce soutien pour trouver la bonne orientation de votre carriĂšre, en plus de comprendre ce que vous devez faire ou envisager pour rendre votre travail digne et prometteur. Exemples de phrases sur la dignitĂ© de l’homme au travail Le travail rend l’homme digne est un dicton assez courant, mais il existe d’autres expressions qui s’y rapportent. C’est-Ă -dire qu’ils portent le mĂȘme sens de l’apprĂ©ciation de l’artisanat et de son rĂŽle pour une vie plus pleine. Nous en sĂ©parons ci-dessous quelques uns. “La vie est trop courte pour ĂȘtre petite”. “Le travail est l’une des Ă©tapes de la plĂ©nitude de la vie” “La vie est une route libre pour quiconque veut la connaĂźtre et elle ne dĂ©pend que de vous qui marchez, courez ou vous arrĂȘtez”. “Si le travail est un fardeau dans votre vie, c’est parce que vous ĂȘtes au mauvais endroit” “Un nouveau jour est une page blanche dans la vie. Écrivez juste ce qui en vaut la peine”. “Heureux l’homme qui travaille, car il connaĂźt exactement sa place dans le monde” “Grande est la dignitĂ© du travail, car il honore les travailleurs”. “Travaillez avec amour, effort et dĂ©vouement et il ne sera jamais un fardeau dans votre vie” “Consacrez au Seigneur tout ce que vous faites, et vos plans rĂ©ussiront”. “Le travail doit ĂȘtre quelque chose qui complĂšte votre ĂȘtre, et non pas vous faire sentir comme quelqu’un que vous n’ĂȘtes pas.” Chaque moment de la vie demande une interprĂ©tation Beaucoup de gens ne voient pas le changement se produire, mais Ă  chaque Ă©tape de la vie, nous faisons face au travail d’une maniĂšre diffĂ©rente. Il est important de comprendre ces Ă©tapes afin de pouvoir chercher Ă  amĂ©liorer votre relation de travail. Lorsque nous sommes dans la phase de transition de l’adolescence Ă  l’ñge adulte, par exemple, plus prĂ©cisĂ©ment entre 20 et 30 ans, nous recherchons de nouvelles expĂ©riences. C’est lĂ  que vous pouvez explorer votre potentiel professionnel et commencer Ă  construire un rĂ©seau puissant. À ce stade, il est courant que les gens changent constamment d’emploi. C’est parce qu’ils comprennent encore ce qu’ils veulent vraiment faire. Cependant, il est important de se concentrer sur le fait de toujours laisser une porte ouverte. Bien que ce moment soit trĂšs axĂ© sur l’expĂ©rimentation, vous devez Ă©galement vous concentrer sur la construction d’un domaine ou mĂȘme d’une famille. Maintenant, dans la phase suivante, c’est-Ă -dire de 31 Ă  40 ans, toute l’expĂ©rience et les connaissances acquises prĂ©cĂ©demment sont mises en pratique. Le professionnel a dĂ©jĂ  une place sur le marchĂ©, mais il doit se battre pour la conserver. Il est donc nĂ©cessaire de se concentrer encore plus sur l’enracinement, mais aussi sur l’amĂ©lioration de soi-mĂȘme. Vous devez investir dans toutes sortes de spĂ©cialisations et de dĂ©veloppements qui peuvent ajouter Ă  votre profil professionnel. Il arrive donc un moment dans la vie oĂč il est temps de rĂ©colter les fruits d’une carriĂšre consolidĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, cela se produit Ă  partir de 40 ans. À ce stade, il n’est pas appropriĂ© de prendre des risques. Le temps est venu de penser Ă  d’autres moyens que le travail pour assurer votre stabilitĂ© financiĂšre. Le travail et l’argent Le travail et l’argent ont toujours Ă©tĂ© liĂ©s d’une maniĂšre ou d’une autre. C’est grĂące Ă  nos performances professionnelles que nous pouvons obtenir les ressources nĂ©cessaires pour les dĂ©penses quotidiennes et pour la rĂ©alisation des rĂȘves. Et vraiment, rien n’est plus juste que d’ĂȘtre payĂ© pour bien faire son travail. Chacun doit investir de l’argent et du temps pour acquĂ©rir les compĂ©tences qu’il utilise au travail. Que ce soit par le biais d’un collĂšge, d’un cours de formation ou mĂȘme de l’achat d’outils de travail. Par consĂ©quent, il est nĂ©cessaire d’avoir un retour sur cet investissement. Cependant, bien que l’argent soit l’un des plus grands avantages du travail, il ne devrait jamais ĂȘtre le principal objectif pour rester dans une profession. Dans cette relation, il est important de considĂ©rer que l’argent ne reprĂ©sente qu’un des points de compensation pour le travail effectuĂ©. Mais l’essence de l’exercice d’une activitĂ© professionnelle implique d’autres questions, telles que la rĂ©ussite professionnelle et le bien-ĂȘtre. L’idole qu’on appelle l’argent L’argent a presque toujours Ă©tĂ© prĂ©sent dans la sociĂ©tĂ©. Cependant, aujourd’hui, elle est considĂ©rĂ©e comme une idole, ce qui est une erreur. Oui, vous devez chercher une profession qui paie bien. AprĂšs tout, comme je l’ai dĂ©jĂ  dit, vous avez investi pour devenir le professionnel que vous ĂȘtes. Cependant, l’argent ne doit jamais empiĂ©ter sur vos besoins et vos idĂ©aux. Il doit ĂȘtre l’un des facteurs qui complĂštent un bon travail. Quel intĂ©rĂȘt d’avoir un poste trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ© si votre qualitĂ© de vie est faible et que vous vous sentez malheureux ? L’argent que vous payez pour ce travail ne compensera jamais tout ce que vous avez perdu en occupant un emploi qui ne vous rend pas heureux. Pensez-y. DignitĂ© du travail et sociĂ©tĂ©s justes et dĂ©mocratiques La dignitĂ© au travail est une recherche constante. La vĂ©ritĂ©, c’est que nous devons toujours nous battre pour cela. Oui, le travail est digne de l’homme, tant que l’individu occupe le bon emploi. Et notre voyage Ă  la recherche de sociĂ©tĂ©s plus justes et plus dĂ©mocratiques en matiĂšre de travail a beaucoup Ă©voluĂ©. Les droits du travail que nous avons obtenus tout au long de l’histoire en sont la preuve. Il y a quelques annĂ©es, les pauses dĂ©jeuner, le paiement des heures supplĂ©mentaires, les bons d’alimentation, l’aide au transport et plusieurs autres avantages n’étaient pas une rĂ©alitĂ©. Et qu’en est-il des cas de harcĂšlement au sein de l’environnement de travail ? C’est un scĂ©nario bien connu, surtout des femmes. Ceux qui ont maintenu une posture autoritaire et se sont compris dans le droit de harceler et de dĂ©nigrer l’image de leurs employĂ©s, subissent aujourd’hui les consĂ©quences de leurs actes. L’évolution mĂȘme du marchĂ©, avec des entreprises plus flexibles, est le reflet de cette recherche. Sommes-nous encore loin du scĂ©nario idĂ©al ? Oui, bien sĂ»r. Mais c’est Ă  chacun de continuer Ă  exiger plus de justice et d’égalitĂ© en ce sens.
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