Jâobserve de nombreuses personnes qui ont perdu leur joie » pour de multiples raisons⊠Ce qui nous rend joyeux en tant quâhumain est trĂšs diffĂ©rent de ce qui nous rend joyeux en tant quâĂme. Nous avons lâhabitude de remplir notre monde / espace avec des personnes et des choses, et nous faisions les choses parce quâelles Ă©taient attendues, ou justes » au regard de notre jugement. Annonce Lorsque nous commençons Ă nous Ă©veiller, nous rĂ©alisons que la joie » est quelque chose dâautre. Comment nous nous SENTONS a de lâimportance. Ce qui remplit notre espace / rĂ©alitĂ© doit avoir du sens, ce que nous FAISONS doit ĂȘtre important, et ce qui est important pour lâhumain est diffĂ©rent de ce qui est important pour lâĂąme. Il y a un espace de nĂ©ant» dans chaque transition que nous effectuons. Nous avons la sensation dâavoir un pied dans chaque monde, nous nâavons plus envie dâĂȘtre dans lâancien » et en mĂȘme temps nous ne savons pas trop ce quâil se passe et cela nous demande un certain temps, car on doit se dĂ©barrasser, se vider », se rĂ©initialiser et se remplir de nouveau » avec plus de gratitude et dâamour intĂ©rieur quâil ne pouvait en contenir auparavant. Soyez patient et observez-vous. Dâabord, nous ressentons de la gratitude pour absolument tout⊠Si nous nous Ă©loignons de la gratitude, nous perdons notre joie. Si nous permettons Ă quelque chose qui ne nous honore pas nous ou les autres de se produire, nous ne sommes pas joyeux. Si cela ne nous inspire / Ă©lĂšve / unit / soutient pas, alors cela nâa pas de sens. Si cela ne provient pas de lâamour, alors ce nâest pas rĂ©el. Si cela ne nourrit pas notre esprit / Ăąme, alors cela nâa aucune raison dâĂȘtre. Si cela interfĂšre avec notre paix, cela nâest pas dĂ©sirĂ© / acceptable⊠Annonce Lâhumain nâest jamais heureux. En tant quâĂme, nous crĂ©ons notre joie intĂ©rieure. Nous utilisons la nature et les choses simples pour activer notre joie, si toutefois nous avons besoin de quelque chose dâexterne pour nous aider Ă nous reconnecter. La simplicitĂ© est joie. La paix est joie. Les plus petites choses nous rendent heureux. Ă travers notre prĂ©sence Ă nous-mĂȘme⊠il y a la paix, il y a lâamour, il y a le silence, il y a tout⊠si nous nous ouvrons pour permettre. DâABORD nous devons avoir de la gratitude, ensuite nous devons rĂ©aliser que tout ce que nous avons est un CADEAU⊠et nous ne GASPILLONS pas les CADEAUX⊠pas un seul dâentre eux. Nous apprĂ©cions absolument tout. Lorsque nous nous Ă©loignons de cet espace », câest que nous sommes Ă nouveau redevenus inconscients et dĂ©connectĂ©s de lâintĂ©rieur. Lorsque nos corps effectuent des mises Ă jour / ancrent la lumiĂšre, se recalibrent, rĂ©-encodent et intĂšgrent massivement, cela peut devenir assez intense / difficile, aussi nous devons NOUS RAPPELER DE NOUS SOUVENIR POURQUOI NOUS SOMMES VENUS ICI⊠et câest valable pour nous tous⊠Chaque jour lorsque nous nous levons, lorsque nous nous montrons, lorsque nous servons sans le support des autres, nous nous SOUVENONS que ce nâest pas important car nous sommes complĂštement soutenus de toutes les maniĂšres possibles. Vous pouvez vous sentir seul par moment, soyez patient, car cela peut changer. Annonce Nous regardons autour de nous et nous ouvrons nos cĆurs, ce qui ouvre Ă©galement nos yeux et notre esprit. Nous voyons ce que nous ne pouvions pas voir avant, et nous rĂ©alisons Ă quel point nous avons dĂ©jĂ beaucoup, quelle chance nous avons, Ă quel point nous sommes bĂ©nis, et alors nous rĂ©alisons que nous avons tout ce dont nous avons besoin pour attirer plus, pour nous-mĂȘme et pour tous. Car ce que nous apportons est lâamour, câest se SOUVENIR, câest la gratitude, câest la puissance intĂ©rieure, le savoir intĂ©rieur que nous transcendons nos existences entiĂšres pour Ă©merger dans une rĂ©alitĂ© complĂštement nouvelle que NOUS CRĂONS de lâintĂ©rieur vers lâextĂ©rieur, et quâa travers chacun de nos moments, nous construisons tout. Toutes les images / Pixabay Lâhumain traverse quelque chose, puis de nouveau redevient inconscient. FĂ©licitons-nous pour tout le travail que nous faisons / avons fait, et continuons , car nous savons ce que nous allons rĂ©colter⊠Le processus de dĂ©construction et de restructuration est un processus continu, aussi nous devons tous faire une pause. Amusez-vous un peu, arrĂȘtez » tout pendant un temps, un jour ou plus, si vous ĂȘtes trop submergĂ©. Nous le voulons si intensĂ©ment que nous pouvons rester bloquĂ©s» dans le fait de travailler trop dur »⊠et cela abaisse notre vibration jusquâĂ ce que lâon rĂ©alise que Oh, je peux faire une pause, aller mâamuser un peu, sortir dans la nature et revenir dans cette aventure avec une vibration supĂ©rieure, et ce sera plus facile ! » Lâaspect humain ne rĂ©alise pas la quantitĂ© de travail » que tout cela reprĂ©sente. Dâabord pour notre soi intĂ©rieur, et ensuite lorsquâil est temps dâĂȘtre pleinement au service. Annonce La phase flottante de bĂ©atitude et de magie cesse lorsque nous passons de lâautre cĂŽtĂ©, et ensuite elle se dĂ©place Ă lâintĂ©rieur, de votre chakra couronne / tĂȘte Ă votre chakra racine / sacrĂ©, et active pleinement les desseins / dĂ©sirs de votre Ăąme et tout redevient plus vrai ». Tout ce processus est un travail», cependant vous faites ce que vous aimez, ce qui vous inspire et Ă©lĂšve tout, ce qui unit, ce qui crĂ©e, ce qui fait une diffĂ©rence pour nous tous, ici⊠Alors, soyez patient, concentrez-vous sur vous et faites une pause, et ayez de la gratitude pour absolument tout ce que vous avez jamais Ă©prouvĂ©, et pour ce que vous avez maintenant. Si vous nây arrivez pas, alors allez rencontrer dâautres personnes plus dĂ©munies que vous, et aidez-les, passez un moment avec elles. Cela va vous permettre de remettre les choses en perspective, et votre cĆur sâouvrira de nouveau afin que vous puissiez REVENIR Ă LâAPPRĂCIATION. Tournez-vous vers lâintĂ©rieur, connectez-vous et maintenez cette connexion de paix. Pas heureux ? Alors plongez plus profondĂ©ment, connectez-vous plus, lĂąchez-prise de tout le reste et trouvez le moyen de retrouver votre joie et faites-le plus souvent. RelĂąchez libĂ©rez-vous et libĂ©rez tout tout ce qui nâest plus alignĂ© avec votre expression la plus Ă©levĂ©e. Si vous nâĂȘtes pas heureux dans un lieu, alors bougez votre corps, changez dâendroit, faites quelque chose pour les autres sans raison, juste parce que⊠La Joie est un Ă©tat dâĂȘtre et une vibration . Faites tout ce quâil faut pour activer votre joie. Le reste dĂ©coule naturellement de lĂ . Auteur Lisa Brown Voir plus Article prĂ©cĂ©dent La violence en nous la violence prend toutes sortes de formes Article suivant Si tu te plains, câest que tu nâes encore pas conscient de la puissance de crĂ©ation dans laquelle tu vibres chaque jour J'aime la spiritualitĂ© mais je suis surtout spĂ©cialisĂ©e en numĂ©rologie depuis bientĂŽt 10 ans. Tout comme le cĂ©lĂšbre philosophe, mathĂ©maticien et astrologue Pythagore, je pense que toutes les choses peuvent ĂȘtre exprimĂ©es par un sous-estimons pas le pouvoir des nombres, ils peuvent rĂ©vĂ©ler des informations essentielles sur notre avenir .
PubliĂ©le 25/05/2022. Ătre infectĂ© par un parasite nous rendrait plus beau ! Cette observation fascinante a Ă©tĂ© faite par une Ă©quipe internationale de chercheurs. Mais, comment le Sept heures passĂ©es aujourdâhui sur des rĂ©unions ou interventions en mode Zoom ou Teams. Sept heures assis, face Ă cet Ă©cran, devant ce fond dâĂ©cran. On estime parfois que la technologie dĂ©shumanise. QuâĂ travers elle, le geste devient machinal. Que le sensible nous quitte. Câest ce que montre une partie de nos recherches en cours sur les tĂ©lĂ©travailleurs de la crise sanitaire actuelle. Un tĂ©lĂ©travailleur tĂ©moigne ainsi Certes, quand on est dans un open space, chacun est derriĂšre son ordinateur. Mais on est quand mĂȘme tous les uns Ă cĂŽtĂ© des autres et on se retrouve Ă la machine Ă cafĂ© lors de la pause. DĂ©sormais, on ne se voit plus quâĂ travers des Ă©crans et donc oui, bien sĂ»r, ça dĂ©shumanise Ă©normĂ©ment et rend le travail plus formel ». Nombre de nos Ă©changes avec des managers vont Ă©galement dans ce sens. On craint plus que jamais de perdre le contact », de virtualiser la relation », de dĂ©sincarner nos collaborations ». Sur ce chemin, câest alors tout notre rapport Ă lâautre et le sens mĂȘme du collectif qui sâĂ©vaporerait. PiĂ©gĂ© » dans un filtre de chat Mais au fil de nos observations et de nos entretiens, une proposition plus paradoxale se fait jour. Dans ces temps tĂ©lĂ©travaillĂ©s, le corps est plus prĂ©sent que jamais. On ne lâoublie plus dans le mouvement. Il nous parle, dans lâinconfort de lâimmobilitĂ©. On cherche la bonne position. On sâĂ©tire. Dans les Ă©changes de la rĂ©union, on devient plus que jamais cette forme dans un petit carrĂ© un visage. Des heures durant, on sâexpose. On existe par la plus humaine des parties de notre corps, cette face qui exprime tout notre ĂȘtre. Quâil est Ă©puisant de montrer en permanence ses Ă©motions, ses affects, par ce biais. Le mur de la visioconfĂ©rence devient la plus affichĂ©e, la plus incontournable des humanitĂ©s. Malheur Ă celui ou celle qui la masque, mĂȘme par accident, avec un filtre de chat qui recouvre le visage⊠Il pourrait bien devenir rapidement la risĂ©e de toute la toile, Ă lâimage de cet avocat piĂ©gĂ© » dans un tel filtre, en fĂ©vrier dernier. La vidĂ©o de lâincident a ainsi Ă©tĂ© vue plus de 10 000 000 de fois sur YouTube en cumulĂ©. âJe ne suis pas un chatâ un avocat reste coincĂ© sur le filtre chat de Zoom pendant une affaire judiciaire » The Guardian, 2021. On se sait regardĂ© de façon croisĂ©e par un autre visage dont on ne sait pas oĂč plongent les yeux. On sent ces prĂ©sences autour de nous, Ă la fois visibles et invisibles. Parfois, une question Ă©crite ou parlĂ©e montre que lâattention dont on doutait est lĂ . On nous envoie un message public ou privĂ©. Ă dâautres moments, une main sous le visage se lĂšve. Le fond dâĂ©cran de plus en plus souvent factice ne rend que plus criante la seule et Ă©touffante prĂ©sence humaine. La tentation est alors grande de faire ce que beaucoup font on coupe la camĂ©ra. On se met en retrait pour redevenir tout un corps, pour ĂȘtre vraiment dans son Ă©motion, dans ses affects. Une des personnes interrogĂ©es une consultante nous a ainsi confiĂ© Les gens ont tendance Ă ne pas mettre leurs camĂ©ras pour Ă©viter dâĂȘtre vus. Et mĂȘme lorsquâon les voit, il devient difficile de lire tous les signaux faibles, qui nous donnent des informations sur leur comportement ou leur avis. Et ça demande beaucoup plus dâefforts pour les lire. Pour moi, câest directement liĂ© au sentiment de fatigue que beaucoup de personnes ressentent avec le tĂ©lĂ©travail ». Mais le grand mur noir en face de nous devient alors un miroir qui saisit notre activitĂ© en plan large voir sur ce sujet le propos du philosophe Gilles Deleuze en matiĂšre dâimage-affection et de visage. En reprenant le mouvement, on est plus que jamais dans un corps. Libre de ne pas ĂȘtre vu pour aller grignoter Ă la cuisine. Libre de lire ce dossier en retard. Libre de regarder cette vidĂ©o. On est alors fort de la possibilitĂ© de vaquer Ă autre chose sans ĂȘtre vu. Mais Ă tout moment, lâĆil peut sâouvrir Ă nouveau. On peut ĂȘtre surpris ou se surprendre en pleine fuite. On se rattrape ensuite comme on peut. RĂ©apprendre la latĂ©ralitĂ© Ă nouveau, la technologie ne nous dĂ©shumanise pas. Au contraire, elle nous bloque dans une bulle dâaffects dont on ne sort pas vraiment. On aimerait vagabonder, dĂ©river hors de nous-mĂȘme, suivre ce grand fil dâattachements qui nous rend moins personnel. Mais on ne peut pas. On est piĂ©gĂ© dans lâinstant. Dans un trop plein dâhumanitĂ©. Tellement plein quâil nous rend finalement inhumain. Garder une juste sensibilitĂ©, câest peut-ĂȘtre pouvoir ĂȘtre simplement dans le flux des Ă©vĂ©nements qui nous environnement et nous constituent. Sans moment pour bouquiner ou vraiment parler avec les autres, notre sensibilitĂ© se met en retrait. Un autre de nos interviewĂ©s suggĂšre ainsi Le simple fait de travailler en prĂ©sence dâautres personnes et dâĂ©changer en temps rĂ©el sur les sujets, câest une sorte de brainstorming en continu. Les idĂ©es peuvent Ă©merger sur le moment mĂȘme. Une rĂ©flexion dâune personne peut nous faire penser Ă quelque chose et inversement. Ă distance, on perd vraiment cet aspect. Certes, on se retrouve virtuellement pour mutualiser, mais je pense quâil y a une importante dĂ©perdition parce quâil nây a plus la spontanĂ©itĂ© de lâĂ©change ». Et si le management ouvrait aussi Ă cette dĂ©rive ? Si le manager sâabandonnait, plus que jamais, Ă lâĂ©coute du collaborateur, du client, du fournisseur ? Sâil acceptait parfois de revenir vers des textes et des narrations que les collaborateurs partagent et mĂȘme parfois, coĂ©crivent ? Il devrait alors rĂ©apprendre la latĂ©ralitĂ©. Celle du voyage, de la marche, de la contemplation ensemble Ă cĂŽtĂ© de ». Câest une des conclusions de nos recherches en cours sur les tĂ©lĂ©travailleurs et le management dĂ©centrĂ© qui prend forme, de plus en plus, dans les marges de lâorganisation traditionnelle. Pour rĂ©apprendre cette latĂ©ralitĂ© dans un monde de plus en plus digitalisĂ©, il sâagit donc de penser le travail Ă cĂŽtĂ© les uns des autres », et de sentir le collectif qui se forme Ă travers nos activitĂ©s. On peut aussi mettre de cĂŽtĂ© les outils de visioconfĂ©rences, le temps de retrouver ses collĂšgues ou ses clients pour une rĂ©union en prĂ©sentiel. La latĂ©ralitĂ© devient alors un enjeu spatial ĂȘtre Ă cĂŽtĂ© de autant que temporel on enchaĂźne des instants qui sĂ©dimentent en nous. Lors dâune rĂ©union en ligne que nous avons observĂ©e, nous Ă©tions ainsi surpris dâentendre un manager dire Ă un collaborateur ça nâa pas lâair dâaller ? ». Cela nâĂ©tait pas les 3 secondes de rĂ©union qui avaient menĂ© Ă cette conclusion. CâĂ©tait bien sĂ»r lâaccumulation de centaines dâheures de collaborations passĂ©es de prĂšs avec cette personne. Le tĂ©lĂ©travailleur doit pouvoir encore sentir ces visages, ces voix, ces gestes, ces intonations quâil ne sent plus tout Ă fait. Les ayant cĂŽtoyĂ©s en prĂ©sentiel, ils habitent le prĂ©sent de lâĂ©change digital et lui donnent toute sa profondeur. Cet article, qui sâappuie sur lâintervention de François-Xavier de Vaujany lors de la confĂ©rence Seuls ensemble, et aprĂšs ? » des Mardis des Bernardins, le 16 mars 2021, qui reprend les conclusions de deux recherches en cours lâune menĂ©e Ă partir de la thĂšse de doctorat de LĂ©o Bancou financement contrat doctoral Paris-Dauphine sur les modes de co-prĂ©sences des tĂ©lĂ©travailleurs ; et une autre conjointe Ă François-Xavier de Vaujany et LĂ©o Bancou sur les modes dâexpression cinĂ©matographique des tĂ©lĂ©travailleurs Ă lâĂšre digitale.Cequi est transmis sur le plan artistique, scientifique, religieux mais aussi sur le plan des techniques et des "mille usages qui caractĂ©risent la vie quotidienne" M. Mead. S'il existe autant de type de cultures que de groupes humains, il n'en reste pas moins que tous les ĂȘtres humains appartiennent une culture, ce qui permet d'affirmer que la culture en ce deuxiĂšmeLe travail et la technique libĂšrent-ils l'homme ou l'asservissent-ils ? Le travail et la technique nous libĂšrent-ils, ou nous aliĂšnent-ils ? Le livre Ă lire pour en savoir plus La condition de l'homme moderne, de Hannah Arendt. Introduction De toute Ă©vidence, la technique facilite nos vies, et le progrĂšs technique semble consister en un accroissement continu de nos possibilitĂ©s d'action, autrement dit de notre libertĂ©. Ă l'inverse, le travail est souvent perçu comme une contrainte, quelque chose de pĂ©nible, certes nĂ©cessaire, mais dont on aimerait bien se dĂ©barrasser. Pourtant, nombreuses sont les personnes qui, alors qu'elles pourraient partir en retraite, et qu'elles ne connaissent aucun problĂšme financier, prĂ©fĂšrent continuer Ă travailler. De la mĂȘme façon, mais en sens inverse cette fois, alors que la technique ne cesse de prendre une place de plus en plus importante dans nos vies en particulier Ă travers les "nouvelles technologies", ordinateurs, internet, tĂ©lĂ©communications, etc., s'exprime rĂ©guliĂšrement une mĂ©fiance Ă l'Ă©gard de cette technologie nuclĂ©aire, OGM, etc. ; en particulier se pose la question de notre dĂ©pendance Ă l'Ă©gard de la technique. Peut-on considĂ©rer comme une bonne chose le fait de ne plus pouvoir se passer d'un objet technique comme le tĂ©lĂ©phone portable ? La question mĂ©rite donc notre intĂ©rĂȘt le travail et la technique nous libĂšrent-ils, ou au contraire, nous aliĂšnent-ils voire nous mettent-ils en danger ? I. DĂ©finitions et origines du travail et de la technique quels liens entre les deux ? 1. Qu'est-ce que le travail ? Est-il le propre de l'homme ? DĂ©finition du travail le travail consiste en premier lieu dans une activitĂ© transformatrice d'un matĂ©riau sensible ou non sensible par exemple lorsque je transforme la farine en baguette de pain, non sensible lorsque je transforme un ignorant en savant. En d'autres termes, le travail implique une transformation de la rĂ©alitĂ©, du donnĂ©. Il implique un effort qui va permettre le passage d'un Ă©tat Ă un autre. En ce sens, on peut dire que les abeilles travaillent lorsqu'elles construisent leur ruche ou qu'elles transforment le pollen en miel. Pourtant, certains contestent que l'on puisse parler dans ce cadre de travail. DĂšs lors, comment dĂ©finir le travail ? Le travail, c'est certes une activitĂ© transformatrice, mais plus encore, il est production de biens qui ont une valeur pour mon propre bien-ĂȘtre ou dans le cadre d'une relation d'Ă©change. â le travail est crĂ©ation de valeur pour autant qu'il y a utilitĂ© Ă cette crĂ©ation, qu'elle profite Ă quelqu'un. Mais lĂ encore, on peut rĂ©futer l'idĂ©e que cette caractĂ©ristique permet de distinguer un travail animal et un travail proprement humain. En effet, l'abeille qui produit du miel crĂ©e bien une valeur le miel est utile Ă l'ensemble de la ruche. Pour Marx, la spĂ©cificitĂ© du travail humain rĂ©side dans le fait que l'homme est, selon lui, le seul ĂȘtre vivant qui a conscience du but qu'il cherche Ă atteindre par le travail, du projet qu'il s'efforce de rĂ©aliser. â Cf. texte de Marx, Le Capital, 1867, livre I, 3e section, chapitre VII En rĂ©sumĂ©, on peut dire que le travail est - une activitĂ© - transformatrice d'un donnĂ© - utile - consciente En le dĂ©finissant comme quelque chose de spĂ©cifiquement humain, le travail devient ce qui permet Ă l'homme non pas seulement de nier le donnĂ© naturel ce en quoi consiste l'activitĂ© transformatrice, mais aussi de nier ce qui en lui relĂšve de la nature. Cela amĂšne certains Ă dire que par le travail, l'homme nie son animalitĂ©. â Cf. texte de Bataille, L'Ărotisme C'est ce que rĂ©sume Gilbert Simondon "Le travail est l'activitĂ© humaine par laquelle l'homme rĂ©alise en lui-mĂȘme sa mĂ©diation entre l'espĂšce humaine et la nature"[1]. On peut toutefois opposer Ă tout ce qui prĂ©cĂšde que l'idĂ©e qu'il existe un travail spĂ©cifiquement humain est Ă la fois contestable et n'est pas rĂ©ellement utile, sauf Ă valoriser un peu orgueilleusement l'ĂȘtre humain. En dĂ©finissant le travail comme ce qui permet de transformer le donnĂ© naturel, on rejoint la notion de technique. En effet, celle-ci n'est-elle pas ce qui permet justement de maĂźtriser la nature ? 2. Qu'est-ce que la technique ? Quelle est son origine ? a. DĂ©finition du terme On peut dĂ©finir la technique, ou plutĂŽt les techniques, comme un ensemble de savoir-faire ou de procĂ©dĂ©s permettant l'obtention de rĂ©sultats dĂ©terminĂ©s, c'est-Ă -dire conformes Ă des projets, dans des domaines divers, que ce soient ceux de nos activitĂ©s de la vie courante ou ceux d'un domaine spĂ©cialisĂ© d'un art, d'une science ou d'un mĂ©tier. Pierre Clastres dĂ©finit par exemple la technique comme "l'ensemble des procĂ©dĂ©s dont se dotent les hommes [âŠ] pour s'assurer une maĂźtrise du milieu naturel adaptĂ©e et relative Ă leurs besoins."[2] En ce sens, on dira que le maçon possĂšde une technique qui lui permet par exemple de construire un mur, ou que le footballeur possĂšde une technique qui lui permet par exemple de frapper dans la balle et de marquer un but. On parlera de savoir-faire quand une procĂ©dure inventĂ©e devient reproductible par l'acteur le footballeur possĂšde une technique dans la mesure oĂč il est capable de rĂ©pĂ©ter son geste, par exemple tirer un coup-franc. On ne dira pas de quelqu'un qui a rĂ©ussi Ă marquer un but sur coup-franc qu'il possĂšde une technique s'il est incapable de reproduire son exploit. Le sens du terme "technique", pris comme adjectif, s'oppose Ă commun, gĂ©nĂ©ral, courant est technique ce qui appartient Ă un domaine particulier et spĂ©cialisĂ© de l'activitĂ© ou de la connaissance. La rĂ©fĂ©rence du terme est donc d'ordre mĂ©thodologique et opĂ©rationnel une technique est ce qui obtient, par ses rĂ©sultats, le succĂšs escomptĂ©. â on ne peut comprendre la notion de technique qu'en la ramenant Ă l'idĂ©e de but ou de projet Pourtant, quand on dit que la technique Ă©volue, ou progresse, on ne fait pas rĂ©fĂ©rence Ă la technique du maçon ou du footballeur, mais plutĂŽt aux produits de la technique les objets techniques. La technique, c'est donc aussi le monde des objets techniques. Par monde des objets techniques, il faut entendre l'ensemble des objets et procĂ©dĂ©s qui permettent Ă l'homme de transformer la nature pour satisfaire Ă ses besoins. Si l'on rĂ©unit les diffĂ©rents sens du mot "technique",on peut dire que la technique est, incontestablement, Ă l'origine de la culture humaine, câest-Ă -dire de la domination de la nature. L'homme n'a pas, comme un animal, Ă sa disposition un rapport instinctif, naturel, avec son milieu, et en premier lieu avec son corps. LĂ oĂč lâanimal dispose dâoutils et d'instruments qui sont substantiellement liĂ©s Ă son organisme, lĂ oĂč l'outil animal dĂ©termine Ă son tour un rapport prĂ©cis et fini avec un environnement dĂ©terminĂ© par exemple, le nid pour lâoiseau, destinĂ© Ă un usage et Ă une pĂ©riode bien prĂ©cises, lâhomme nâentretient avec la nature que des relations dâextĂ©rioritĂ©. Non seulement, il nây pas vraiment dâinstinct, mais son corps, loin dâĂȘtre lâinstrument de son adaptation au milieu est, au contraire, le signe de sa diffĂ©rence, le corps de lâhomme naissant ne sachant rien faire. Remarque ce dernier point de vue est toutefois contestable, car on sait aujourd'hui que de nombreuses espĂšces animales ont dĂ©veloppĂ© des techniques leur permettant, comme l'homme, de mieux maĂźtriser leur environnement. b. Origine de la technique. Rapport entre science et technique. Distinction pratique/technique. Depuis la fin du XVIe siĂšcle et le XVIIe siĂšcle, les techniques ont pris leur point de dĂ©part dans des connaissances scientifiques. Auparavant, la technique n'Ă©tait pas guidĂ©e par la science ; il existait des techniques davantage reliĂ©es Ă des savoir-faire qu'Ă des connaissances thĂ©oriques. Les Grecs et les Romains savaient faire des ponts mais leurs connaissances techniques n'Ă©taient que trĂšs sommairement et parfois pas du tout reliĂ©es Ă des connaissances scientifiques. MĂȘme si les Grecs, contrairement Ă une reprĂ©sentation convenue, Ă©taient loin de mĂ©priser la technĂȘ, il n'en reste pas moins que le domaine de la technĂȘ se distingue nettement de celui de l'Ă©pistĂ©mĂ©, c'est-Ă -dire de la science ou du savoir thĂ©orique. C'est avec GalilĂ©e que la conception de la science change GalilĂ©e est ingĂ©nieur militaire Ă Venise, sa fonction est de construire des machines efficaces et rĂ©sistantes, mais c'est aussi un trĂšs grand savant qui marque historiquement et thĂ©oriquement une nouvelle maniĂšre de penser la physique Ă partir des machines. Ce n'est donc que rĂ©cemment depuis trois ou quatre siĂšcles que la technique et la science sont dans une dĂ©pendance rĂ©ciproque ; les principes de la rationalitĂ© technique sont les mĂȘmes que ceux de la pensĂ©e scientifique parmi lesquels le principe d'Ă©conomie et de simplicitĂ© qui conduisent Ă poser sans cesse la question de l'optimisation comment obtenir le rĂ©sultat cherchĂ© au meilleur coĂ»t. On est pourtant tentĂ©, d'un cĂŽtĂ©, de parler d'une rationalitĂ© des techniques magiques, par exemple, dans la mesure oĂč elles sont l'application cohĂ©rente de certains principes. Mais d'un autre cĂŽtĂ© non, car ceux-ci sont contraires aux principes des connaissances positives attestĂ©es par l'expĂ©rience et le rĂ©sultat obtenu par ces techniques ne correspond pas au succĂšs espĂ©rĂ© et parfois mĂȘme est un Ă©chec. Ceci conduit Ă penser que le caractĂšre vĂ©rifiable des succĂšs d'une pratique, indĂ©pendamment de la nature de ses principes, est le critĂšre pour distinguer une pratique d'une technique. Une pratique mĂȘme purement empirique, si elle est efficace, aurait ainsi le statut d'une technique, ce qui est une maniĂšre de renouer avec la gĂ©nĂ©alogie des techniques. â une technique est efficace. La technique, câest-Ă -dire, lâĂ©mergence et la construction dâobjets destinĂ©s Ă agir sur la nature, est donc, Ă la base, le produit de lâinadaptation de lâhomme. Son corps ne sait rien faire et mĂȘme, sans doute, eu Ă©gard Ă la dĂ©termination naturelle, ne sait rien ĂȘtre, de sorte que son rapport au milieu nâest pas fixĂ©. Lâhomme est contraint de modifier le donnĂ© naturel pour introduire entre le milieu et lui une mĂ©diation adaptative, tel lâinstrument. Mais cet instrument, une fois construit, ne se comporte pas comme lâinstrument naturel ou le corps de lâanimal. Loin quâil sâadapte au milieu, câest le milieu quâil adapte Ă lâhomme lâoutil me donne une force qui me permet, Ă la fois de ne pas avoir Ă Ă©puiser les ressources entiĂšres de mon corps propre, mais, en outre, de modifier le milieu en fonction des limites de mon corps. Ainsi lâhomme cesseât-il dâavoir, avec le milieu un rapport immĂ©diat. Il cesse dâĂȘtre soumis passivement aux exigences de la nature exemple, les mĂ©dications, en tant quâelles interrompent le processus de la sĂ©lection naturelle. Pour lâhomme, lâĂ©mergence de la technique est bien la sortie hors de la nature, et une modification de la relation quâil entretient, en tant que conscience, avec lâextĂ©rioritĂ©. LâĂȘtre cesse dâĂȘtre donnĂ©, imposĂ©, pour ĂȘtre construit, acquis ; le milieu de lâhomme devient son travail. c. Les objets techniques Si la technique ne se ramenait qu'Ă l'ensemble des savoir-faire, il serait plus judicieux de parler des techniques. Si l'on emploie encore aujourd'hui le terme au singulier, c'est parce que la technique dĂ©signe aussi l'ensemble matĂ©riel produit par les savoir-faire on parlera alors des objets techniques. De façon schĂ©matique, on peut distinguer trois types d'objets techniques Les outils voici la dĂ©finition que donne Hans Jonas de l'outil "Un outil est un objet inerte fabriquĂ© artificiellement, Ă dessein, qui va ĂȘtre interposĂ©, en mĂ©diateur, c'est-Ă -dire en tant que moyen, entre l'organe corporel qui agit le plus souvent la main et l'objet extracorporel sur lequel s'exerce l'action."[3] Les outils sont donc le prolongement du corps humain ; ils dĂ©pendent de gestes techniques, incorporĂ©s, qui supposent un apprentissage plus ou moins long.[4] En tant que tels, on peut dire que les outils sont des mĂ©diatisations de l'action. On peut par ailleurs les distinguer des instruments, qui peuvent ĂȘtre dĂ©finis quant Ă eux comme "l'objet technique qui permet de prolonger et d'adapter le corps pour obtenir une meilleure perception"[5]. L'instrument est donc "outil de perception"[6]. RepĂšres Absolu / relatif Est mĂ©diat du latin medium ce qui n'est atteint qu'indirectement, Ă l'aide d'un intermĂ©diaire. La mĂ©diation est ce qui met en rapport deux choses originairement distinctes. Au sens le plus gĂ©nĂ©ral, la mĂ©diation implique l'existence d'un terme distinct de ceux qui entrent en relation par son intermĂ©diaire. Ex. savoir qu'il y a un feu indirectement en observant son effet qu'est la fumĂ©e est une connaissance mĂ©diate. Est immĂ©diat ce qui est atteint directement, sans mĂ©diation, sans intermĂ©diaire. Ex. savoir qu'il y a un feu en l'observant directement. Les machines d'aprĂšs Simondon, ce sont la forme la plus gĂ©nĂ©rale de l'individu technique. indĂ©pendantes des actions et de l'Ă©nergie humaine, elles exĂ©cutent des tĂąches que l'homme ne pourrait accomplir sans elles, ou bien pas aussi vite, ni si prĂ©cisĂ©ment ; mais elle restent confinĂ©es Ă des projets prĂ©cis, dĂ©finis par les ingĂ©nieurs. Les robots disposant de programmes informatiques "souples", ainsi que de "sens artificiels" l'Ă©quivalent d'un "voir" ou d'un "toucher", ils peuvent s'adapter Ă des dĂ©placements, Ă des piĂšces, Ă des tĂąches diffĂ©rentes. Cependant, ils demeurent dĂ©pendants des programmateurs. Gilbert Simondon prĂ©cise qu'il y a trois niveaux de l'objet technique l'Ă©lĂ©ment, l'individu, et l'ensemble. L'Ă©lĂ©ment constitue une partie d'un systĂšme qui est l'individu technique, systĂšme dans lequel il remplit une fonction bien prĂ©cise. Par exemple, on peut dire qu'une roue de voiture est un Ă©lĂ©ment du systĂšme individuel "voiture", et qu'elle a pour fonction de permettre le dĂ©placement sur la route. Mais la voiture n'a pas de sens en elle-mĂȘme ; elle fait partie d'un ensemble technique, par exemple les infrastructures routiĂšres routes, ponts, stations essence, etc. 3. Lien et distinction entre travail et technique On ne peut pas penser une technique sans travail, ni un travail sans technique. En effet, tout travail nĂ©cessite le recours Ă une technique ; en tant qu'activitĂ© transformatrice qui n'obĂ©it pas au simple hasard et ne s'appuie pas sur la seule chance pour atteindre son but, le travail doit s'appuyer sur un certain savoir-faire, mĂȘme minimal, qui assure l'accomplissement de la tĂąche effectuĂ©e. Ă l'inverse, il n'existe pas du moins en ce qui concerne l'homme, car chez les animaux, il existe des comportements et des savoir-faire innĂ©s de savoir-faire innĂ©s, d'oĂč la nĂ©cessitĂ© d'un apprentissage, et donc d'un travail afin d'acquĂ©rir une technique le footballeur qui va rĂ©pĂ©ter inlassablement son tir avant de le maĂźtriser ; pas de technique sans travail donc. De mĂȘme, si par technique on entend cette fois-ci l'ensemble des objets techniques, non seulement l'immense majoritĂ© des travaux font appel Ă des ces derniers, mais les objets techniques sont eux aussi le rĂ©sultat d'un travail qu'ils soient produits artisanalement ou industriellement. LĂ encore, travail et technique paraissent insĂ©parables. Cependant il apparaĂźt important de distinguer ces deux termes, car ils recouvrent malgrĂ© tout des rĂ©alitĂ©s bien diffĂ©rentes. C'est ce qui souligne Hannah Arendt dans la distinction qu'elle opĂšre entre le travail et l'Ćuvre. La pensĂ©e de Hannah Arendt s'inscrit dans la distinction entre travail, Ćuvre et action nous ne nous intĂ©resserons ici qu'aux deux premiers termes. En tant qu'animal laborans animal travailleur, l'homme est soumis aux cycles vitaux du travail par lesquels il doit sans cesse entretenir et renouveler la vie. En tant qu'homo faber animal fabricateur d'outils, il fabrique des Ćuvres techniques qui construisent un monde stable et durable. En tant que zoon politikon animal politique, il doit agir dans la citĂ©, espace public, avec les autres hommes. Travail, Ćuvre, action, sont les trois grandes dimensions de la vie active. Hannah Arendt est consciente que la distinction entre le monde du travail labor et le monde technique de l'Ćuvre work est inhabituelle. L'acquisition d'une technique ne nĂ©cessite t-elle pas en effet un long et patient travail ? Le monde du travail n'est-il pas constituĂ© d'objets techniques outils, machines, technologies ? Et n'est-ce pas le travail humain qui produit les objets, et donc le monde technique ? Plus encore, tout travail ne met-il pas en Ćuvre une technique ? Pour Arendt, ces deux dimensions de la condition humaine possĂšdent nĂ©anmoins des logiques tout Ă fait diffĂ©rentes. Arendt commence par souligner le fait qu'on retrouve dans la plupart des langues indo-europĂ©ennes, la division fondamentale entre le monde du travail et le monde technique de l'Ćuvre les couples labor/opus en latin, ponia/ergon en grec, arbeiten/werken en allemand, labour/work en anglais, lavorare/operare en italien, etc., attestent de l'importance et de l'anciennetĂ© de la division entre travailler et Ćuvrer[7]. Le travail est l'activitĂ© qui correspond au processus biologique le plus fondamental ; c'est, au sens le plus immĂ©diat, ce que Marx appelle, de son cĂŽtĂ©, la reproduction de la vie. "La condition humaine du travail, c'est la vie elle-mĂȘme" Ă©crit H. Arendt. La logique du travail est donc celle, biologique, de la rĂ©pĂ©tition et du cycle sans fin, oĂč ce qui est produit doit ĂȘtre immĂ©diatement consommĂ© "Tout ce que produit le travail est fait pour ĂȘtre absorbĂ© presque immĂ©diatement dans le processus vital, et cette consommation, rĂ©gĂ©nĂ©rant le processus vital, produit â ou plutĂŽt reproduit â une nouvelle force de travail » nĂ©cessaire Ă l'entretien du corps"[8]. â nous travaillons pour assouvir nos besoins vitaux faim, soif, etc. Or ceux-ci se renouvellent perpĂ©tuellement, c'est pourquoi le travail suit la mĂȘme logique. Le travail est le domaine de l'Ă©phĂ©mĂšre, de ce qui ne dure pas. C'est pourquoile travail est une activitĂ© qui ne connaĂźt jamais de fin, une activitĂ© Ă©puisante, toujours Ă recommencer, parce que le besoin biologique revient de maniĂšre cyclique et parce qu'en permanence la nature menace d'envahir et de submerger le monde humain. â le travail ne peut donc en aucun cas reprĂ©senter la valeur humaine la plus importante. Le travail n'est pas encore ce qui est spĂ©cifiquement humain ou plus exactement il correspond Ă la naturalitĂ© de l'homme, qui est pour Arendt la non-humanitĂ© de l'homme Le geste technique, au contraire, fabrique des objets destinĂ©s Ă durer. Si le travail est le rĂšgne de l'Ă©phĂ©mĂšre, la technique est celui de la durabilitĂ©. Elle dispose autour de l'homme un monde stable qui deviendra le modĂšle de l'objectivitĂ© du monde. L'usage d'un objet technique n'est pas la consommation-destruction du monde du travail. Ce recommencement incessant, enchaĂźnement du corps humain aux rythmes vitaux, est la marque du travail. L'Ćuvre technique, au contraire, grĂące Ă sa permanence, tout relative il est vrai, Ă©chappe Ă cette fatalitĂ©. â cf. texte de Hannah Arendt,La condition de l'homme moderne, Chapitre IV, A la diffĂ©rence du travail cyclique, l'Ćuvre est un processus qui a un terme. Elle suppose un projet, lequel s'achĂšve dans un objet qui possĂšde une certaine durĂ©e, un objet qui possĂšde sa propre existence, indĂ©pendante de l'acte qui l'a produite. Le produit de l'Ćuvre s'ajoute au monde des artifices humains "Avoir un commencement prĂ©cis, une fin prĂ©cise et prĂ©visible, voilĂ qui caractĂ©rise la fabrication qui, par ce seul signe, se distingue de toutes les autres activitĂ©s humaines."[9] L'Ćuvre est donc l'humanitĂ© de l'homme comme homo faber, ce par quoi le monde dans lequel l'homme vit est un monde humain, un monde oĂč la marque de l'homme est repĂ©rable, y compris dans ce qui peut ĂȘtre pris comme nature. Arendt critique cependant la modernitĂ© pour avoir brouillĂ© ces distinctions si la technique, essentiellement, est construction du monde humain, son assujettissement Ă la logique du travail conduit Ă la perte du monde world alienation. â cf. texte de Hannah Arendt, La condition de l'homme moderne, Chapitre III, p. 174-176. "Aujourd'hui on ne ravaude plus les vĂȘtements, on n'affĂ»te plus les ciseaux, on ne rĂ©pare plus les montres, on prĂ©fĂšre changer de voiture automobile plutĂŽt que de changer de moteur, on ne fait plus durer les choses car elles ne sont plus faites pour durer et perdurer"[10]. Gilbert Simondon insiste lui aussi sur la diffĂ©rence entre le travail et la technique, mĂȘme si sa justification diffĂšre quelque peu de celle d'Hannah Arendt. â cf. texte de Gilbert Simondon, Du mode dâexistence des objets techniques, Aubier, p. 241 et 245. Pour Simondon, le travail est un mĂ©diateur entre l'homme entendu comme humanitĂ© et la nature[11]Nature â travail individu â humanitĂ© De ce point de vue, il y a adhĂ©sion du travail et de l'individu en tant que travailleur car il ne peut pas y avoir de travail sans travailleur. Le travail est toujours travail d'un individu, et si quelqu'un peut effectuer le mĂȘme travail que moi, personne ne peut travailler Ă ma place stricto sensu. â en ce sens, le travail est donc inaliĂ©nable. De son cĂŽtĂ©, la technique sert elle aussi de mĂ©diateur entre la nature et l'homme. Mais l'objet technique est sĂ©parable de l'individu qui l'a produit ou qui l'utilise ; il peut ĂȘtre utilisĂ© par n'importe qui. Le monde des objets techniques constitue un monde stable, autonome. Nature â technique = monde d'objets autonome, dĂ©tachable de l'individu â humanitĂ© Par la technique, l'homme n'est donc pas en lien direct avec la nature, car le monde de la technique s'interpose entre lui et la nature. Lien entre l'homme et la nature, la technique constitue un "mixte de naturel et d'humain". D'une part, la technique relĂšve de la nature, car elle est mise en Ćuvre des lois naturelles par exemple une ampoule Ă©lectrique Ă incandescence utilise les lois de l'Ă©lectricitĂ©, car c'est le passage du courant Ă©lectrique dans le fil qui Ă©chauffe celui-ci et crĂ©e de la lumiĂšre. D'autre part, la technique est le produit de l'activitĂ© humaine, et a donc par dĂ©finition une dimension humaine. II. A quoi servent le travail et la technique ? le travail et la technique pour quoi faire ? 1. Subvenir aux besoins vitaux par la maĂźtrise de la nature "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus." Saint-Paul, Seconde Ă©pĂźtre aux Thessaloniciens, III, 10. Comme l'Ă©crit Bergson, "d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le travail humain consiste Ă crĂ©er de l'utilitĂ©"[12] et il ajoute que "tant que le travail n'est pas fait, il n'y a rien », - rien de ce que l'on voulait obtenir." Pour Bergson, toute action humaine et le travail en particulier a comme origine une insatisfaction. On agit parce que l'on se propose un but, et si l'on recherche quelque chose, c'est parce qu'on en ressent la privation "Toute action vise Ă obtenir un objet dont on se sent privĂ©, ou Ă crĂ©er quelque chose qui n'existe pas encore."[13] Nous travaillons donc pour combler un manque, et le premier de ces manques est celui que crĂ©e le besoin physique. Pour combler le manque de nourriture, le manque de chaleur, etc., il est nĂ©cessaire d'agir, de travailler. Par consĂ©quent, et comme nous l'avons dĂ©jĂ soulignĂ©, le travail permet donc dans un premier temps de subvenir aux besoins vitaux. "Il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger" nous dit ValĂšre dans L'avare Acte III, scĂšne 5. Mais l'on pourrait ajouter "Il faut travailler pour manger". La technique associĂ©e au travail permet en effet la maĂźtrise de la nature. Cf. Descartes "se rendre maĂźtre et possesseur de la nature". â cf. Texte de Descartes, Discours de la mĂ©thode, VI, 1637. â cf. Texte de Comte, Cours de philosophie positive, Leçon II, 1828-1842. Exemple un ouvrage technique comme un barrage, constitue bien une maĂźtrise de la nature maĂźtrise du fleuve ou de la riviĂšre, et va permettre par exemple d'irriguer des terres agricoles, qui vont Ă leur tour permettre de nourrir des populations. Pourtant, si au dĂ©part, l'homme ne travaille que pour satisfaire ses propres besoins vitaux, le travail est trĂšs vite dĂ©viĂ© de ce but primitif, notamment quand il s'agit de travailler non plus seulement pour soi-mĂȘme, mais pour autrui. C'est ce que montre Pierre Clastres lorsqu'il analyse le rapport des hommes au travail dans les sociĂ©tĂ©s primitives, et l'apparition d'un travail "aliĂ©nĂ©" qui coĂŻncide justement selon lui avec la disparition de la sociĂ©tĂ© primitive. â cf. texte de Pierre Clastres, La sociĂ©tĂ© contre l'Ătat, chapitre 11 la sociĂ©tĂ© contre l'Ătat, Ăditions de minuit, 1974, pp. 168-169. On voit donc que le but recherchĂ© dans le travail peut ĂȘtre multiple, et que selon le but que l'on prend en compte, le sens et la valeur du travail changent. 2. Sens et valeur du travail diffĂ©rentes situations a. Le travail comme contrainte "Le travail, c'est ce qu'on ne peut pas s'arrĂȘter de faire quand on a envie de s'arrĂȘter de le faire." Boris Vian "La meilleure preuve que le travail n'enrichit pas c'est que les pauvres travaillent sans fin." Jean dâOrmesson 1959. Nous l'avons vu avec Pierre Clastres chez les indiens des tribus amazoniennes, le travail est perçu comme une nĂ©cessitĂ© dont on aimerait bien se passer et est rĂ©duit au minimum environ 4 heures par jour seulement, et le reste du temps est employĂ© Ă l'oisivetĂ©, au jeu, Ă la guerre ou Ă la fĂȘte, et c'est dans ces activitĂ©s que les hommes trouvent un rĂ©el plaisir. L'Ă©tymologie du mot français "travail" est intĂ©ressante Ă plus d'un titre, puisqu'Ă l'origine ce terme dĂ©signait une "machine oĂč l'on assujettit les bĆufs, les chevaux difficiles, etc., pour les ferrer". Le terme français vient du latin tripalium, attestĂ© dĂšs 578 sous la forme trepalium au sens d' "instrument de torture" dans une dĂ©cision du Concile d'Auxerre. LittĂ©ralement, il s'agissait d'une machine faite de trois tri pieux palus. De mĂȘme, le verbe "travailler" a d'abord signifiĂ© "tourmenter, peiner, souffrir", notamment en parlant d'une femme qui va accoucher. C'est d'ailleurs le seul sens du mot jusqu'au XVIe siĂšcle. Ce n'est qu'alors qu'il se substitue Ă "ouvrer". Si aujourd'hui le travail compte parmi les valeurs auxquelles les EuropĂ©ens attachent une grande importance, l'histoire du mot "travail" montre qu'il n'en a pas toujours Ă©tĂ© ainsi. Dans le monde grec, le travail suscitait d'abord le mĂ©pris[14], car il exprimait un rapport de subordination. Il s'opposait alors Ă la libertĂ©, et Ă©tait incompatible avec l'exercice de la citoyennetĂ©. â cf. texte de Hannah Arendt, La condition de lâhomme moderne, Chap. III, §1, pp. 127-129. Le rĂ©cit de la GenĂšse est quand Ă lui on ne peut plus clair ; le travail est dĂ©crit comme une punition, celle du pĂ©chĂ© originel "Il dit Ă l'homme Puisque tu as Ă©coutĂ© la voix de ta femme, et que tu as mangĂ© de l'arbre au sujet duquel je t'avais donnĂ© cet ordre Tu n'en mangeras point ! le sol sera maudit Ă cause de toi. C'est Ă force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des Ă©pines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. C'est Ă la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'Ă ce que tu retournes dans la terre, d'oĂč tu as Ă©tĂ© pris ; car tu es poussiĂšre, et tu retourneras dans la poussiĂšre"[15]. Jusqu'Ă la fin du Moyen Ăge, le travail n'est guĂšre valorisĂ© cf. plus haut l'origine du mot en français il dĂ©signe l'idĂ©e de tourment, de souffrance, de peine. Ces significations perdurent Ă travers la thĂ©ologie chrĂ©tienne Tu travailleras Ă la sueur de ton front et l'Ă©thique protestante. En de rares circonstances, le travail Ă©voque le fait de voyager. Ce sens est perpĂ©tuĂ© en anglais avec le mot travel. PlutĂŽt connotĂ© nĂ©gativement, au Moyen Ăge, le terme "travail" est d'ailleurs beaucoup moins utilisĂ© qu'aujourd'hui. Il n'en existe par exemple aucune trace dans les rĂ©cits de Rabelais Pantagruel et Gargantua ! b. Le travail valorisĂ© "Il ne manque Ă l'oisivetĂ© du sage qu'un meilleur nom, et que mĂ©diter, parler, lire et ĂȘtre tranquille s'appelĂąt travailler." Jean de La BruyĂšre, Les CaractĂšres Ce n'est qu'Ă partir des XVIIe et XVIII siĂšcles que des voix commencent Ă se faire entendre pour considĂ©rer le travail comme un antidote efficace Ă l'oisivetĂ© et Ă la pauvretĂ©. Signe des temps, Montesquieu Ă©crit dans L'Esprit des lois "Un homme n'est pas pauvre parce qu'il n'a rien, mais parce qu'il ne travaille pas". D'autres philosophes des LumiĂšres, Rousseau par exemple, font du travail l'instrument de civilisation et de fondement de la citoyennetĂ©. La rĂ©volution industrielle achĂšve de mettre le travail au centre de l'organisation sociale. Adam Smith, en 1776, le dĂ©crit, dans La Richesse des nations, comme la source lĂ©gitime de richesse. Une idĂ©e admise dans les sociĂ©tĂ©s industrielles mais qui ne s'impose pas dans les sociĂ©tĂ©s d'ordres oĂč l'individu est jugĂ© en fonction de sa condition sociale et non de ses compĂ©tences professionnelles. Enfin, pour Marx, le travail revĂȘt deux significations. En soi, il est ce par quoi l'homme s'Ă©mancipe de la nature cf. plus haut et dĂ©signe aussi bien le labeur du paysan, l'art de l'artisan que le travail de l'ouvrier. Mais dans l'Ă©conomie capitaliste, il devient source d'aliĂ©nation cf. infra. C'est ainsi qu'au XIXe siĂšcle, un marxiste comme Paul Lafargue en arrive Ă dĂ©noncer la "glorification du travail, dans son pamphlet Le droit Ă la paresse 1880. Aujourd'hui encore, la reprĂ©sentation dominante du travail oscille entre ces deux visions. c. Le travail permet Ă l'homme de se rĂ©aliser Le processus qui Ă©tait Ă l'Ćuvre dans les camps de concentration, et plus encore dans les camps d'extermination nazis, Ă©tait un processus de dĂ©shumanisation il s'agissait de faire perdre aux hommes leur statut d'hommes et donc leur dignitĂ© d'ĂȘtres humains. Or, le statut du travail rĂ©vĂšle Ă la fois son cĂŽtĂ© avilissant et son cĂŽtĂ© valorisant, selon la nature du travail fourni. Ainsi, Primo LĂ©vi Ă©crit Ă propos de Chajim, un de ses compagnons dĂ©portĂ©s " [âŠ] il est horloger de son mĂ©tier, et ici Ă la Buna, il travaille dans la mĂ©canique de prĂ©cision. Cela fait de lui un des rares dĂ©tenus Ă avoir conservĂ© cette dignitĂ© et cette assurance qui naissent de l'exercice d'un mĂ©tier dans lequel on se sent compĂ©tent"[16]. Il s'agit lĂ d'un travail qualifiĂ©, dans lequel l'homme se trouve valorisĂ©. Ici, le travail permet Ă l'homme de se rĂ©aliser en tant qu'homme. Mais Ă l'inverse, le travail peut devenir un esclavage et mĂȘme tuer, de sorte que les prisonniers en arrivent Ă prĂ©fĂ©rer les coups au travail "il vaut cent fois mieux ĂȘtre battu, parce que gĂ©nĂ©ralement les coups ne tuent pas, alors que le travail si, et d'une vilaine mort, car lorsqu'on s'en aperçoit il est dĂ©jĂ trop tard"[17]. Bruno Bettelheim expose lui aussi ce double statut du travail "Les nouveaux prisonniers en particulier Ă©taient contraints d'accomplir des tĂąches absurdes [âŠ]. Il se sentaient avilis [âŠ] et prĂ©fĂ©raient un travail, mĂȘme plus dur, qui produisĂźt quelque chose d'utileâŠ"[18] Ou encore Michel Del Castillo "Le travail Ă©tait devenu parfaitement inutile. On recommençait des gestes qui n'avaient ni sens ni but. Ă la fatigue du labeur physique s'ajoutait la rage de savoir que ce que l'on faisait ne servait Ă rien et que l'on ne travaillait mĂȘme pas."[19] On voit donc bien qu'il y a deux types de travail un travail qui a du sens, et qui confĂšre sa dignitĂ© Ă l'homme, et un travail qui n'en a pas, et par lĂ -mĂȘme avilit l'homme. 3. Le progrĂšs technique facilite la vie III. Le rapport Ă l'objet technique La dĂ©finition de la technique nous a fait dire que la technique est avant tout utilitaire. Or, Simondon s'oppose Ă cette vision de l'objet technique comme purement utilitaire. Selon lui, il existe deux rapports possibles Ă l'objet technique un rapport d'utilitĂ© un rapport de comprĂ©hension Or, c'est le deuxiĂšme rapport qui est le rapport "vrai" Ă l'objet technique. Ce faisant, l'homme comprend le fonctionnement, l'essence de l'objet technique comme "cristallisation matĂ©rielle d'un schĂšme opĂ©ratoire et d'une pensĂ©e qui a rĂ©solu un problĂšme"[20]. Dans le premier rapport, l'homme reste extĂ©rieur Ă l'objet technique, et c'est pour cette raison, comme nous le verrons plus bas, qu'il peut se retrouver aliĂ©nĂ© par celui-ci. Dans le deuxiĂšme rapport au contraire, il y a comprĂ©hension de l'objet technique, c'est-Ă -dire que l'homme s'approprie rĂ©ellement l'objet technique. Toutefois, on peut ajouter un autre rapport Ă l'objet technique le rapport de dĂ©pendance. Dans la mesure oĂč les objets techniques effectuent Ă notre place certaines tĂąches machine Ă laver ou bien nous permettent d'effectuer de nouvelles tĂąches communication Ă distance grĂące au tĂ©lĂ©phone, ils permettent d'assouvir un certain nombre de besoins que nous sommes incapables d'assouvir sans eux. C'est quand nous n'avons plus Ă notre disposition nos objets techniques, tandis que nos besoins nous pressent, que nous ressentons alors la dĂ©pendance que nous avons dĂ©veloppĂ©e Ă leur Ă©gard. En ce sens, l'objet technique peut apparaĂźtre comme un mal plus que comme un bien. IV. Le travail et la technique progrĂšs ou dangers pour l'homme ? 1. Le temps de travail travail et loisir "Il faut travailler, sinon par goĂ»t, au moins par dĂ©sespoir, puisque, tout bien vĂ©rifiĂ©, travailler est moins ennuyeux que sâamuser." Baudelaire, Mon coeur mis Ă nu journal intime 1887 "Une Ă©trange folie possĂšde les classes ouvriĂšres des nations oĂč rĂšgne la civilisation capitaliste. Cette folie traĂźne Ă sa suite des misĂšres individuelles et sociales qui, depuis des siĂšcles, torturent la triste humanitĂ©. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussĂ©e jusqu'Ă l'Ă©puisement des forces vitales de l'individu et de sa progĂ©niture." Paul Lafargue, Le droit Ă la paresse Pierre Clastres dans les sociĂ©tĂ©s primitives, le travail prend peu de temps voir les donnĂ©es exactes. 2. Le travail aliĂ©nant Le livre Ă lire pour en savoir plus Souffrance en France de Christophe Dejours. Nous avons dĂ©jĂ vu plus haut en quoi le travail pouvait ĂȘtre un outil d'asservissement pour l'homme quand il est dĂ©tournĂ© de son but originel . Mais mĂȘme quand le travail remplit sa fonction d'activitĂ© productrice, il peut ĂȘtre une source d'aliĂ©nation comme l'a notamment montrĂ© Marx. â Cf. texte de Marx, Manuscrits de 1844 Ăconomie et philosophie, pp. 60-61, 64. â Cf. texte de Lafargue, Le droit Ă la paresse, 1880, MaspĂ©ro, 1972, p. 121. 3. Y a t-il rĂ©ellement un progrĂšs technique ? Changement Ăvolution ProgrĂšs C'est le passage d'un Ă©tat Ă un autre diffĂ©rent. Synonymes transformation, modification. C'est un changement, mais qui se fait de maniĂšre continue et dans une certaine direction, un certain sens. C'est une Ă©volution, mais qui se fait vers le mieux implique une amĂ©lioration. a. Le progrĂšs des objets techniques Simondon dĂ©finit le progrĂšs technique il faut entendre par lĂ le progrĂšs des objets techniques comme un processus de concrĂ©tisation, c'est-Ă -dire le passage de l'abstrait au concret. Cela signifie que des synergies[21] nouvelles apparaissent ex moteur automobile. Au dĂ©part, il existe une structure qui rĂ©pond Ă une fonction, puis le progrĂšs technique va permettre Ă une mĂȘme structure d'assurer plusieurs fonctions Ex. le tĂ©lĂ©phone portable a au dĂ©part pour fonction de tĂ©lĂ©phoner, puis il est devenu appareil photo, borne internet, etc.. Autrement dit, la complexitĂ© fonctionnelle ne cesse d'augmenter. Cela signifie que non seulement il y a synergie mais il y a aussi appropriation de fonctions qui Ă©taient auparavant assurĂ©es par l'homme ou par un autre objet dans une phase distincte du processus de production d'un rĂ©sultat. Ce processus de concrĂ©tisation est accompagnĂ© d'autres progrĂšs. On pourra dire en effet que l'objet, toutes choses Ă©gales par ailleurs, ira - vers un moindre volume - vers un moindre poids - vers un moindre nombre de piĂšces - vers un moindre temps de rĂ©ponse - vers un moindre prix On peut ajouter aussi trois "nouvelles lois d'Ă©volution" qui peuvent ĂȘtre Ă©noncĂ©es suivant un concept d'augmentation qui voudrait que l'objet aille - vers une augmentation de l'auto-rĂ©gulation - vers une augmentation de l'auto-corrĂ©lation - vers une augmentation de l'auto-suffisance ex. batteries des appareils Ă©lectroniques, portables, etc.. Ces trois lois peuvent ĂȘtre regroupĂ©es au titre d'une Ă©volution vers l'auto-adaptation. L'auto-adaptation serait une capacitĂ© de rĂ©ponse autonome aux perturbations et accidents externes et internes dans une zone de fonctionnement dĂ©terminĂ©. Exemples les verres progressifs, les tĂ©lĂ©phones portables, etc. Cependant, le progrĂšs n'est pas indĂ©fini ; il y a des limites pratiques Ă la concrĂ©tisation. Les raisons de ces limitations sont prioritairement la maintenance et la sĂ©curitĂ©, mais il peut aussi s'agir de limites physiques par exemple la taille des transistors qui atteint celle de l'atome. b. Remise en cause de la notion mĂȘme de progrĂšs technique â Cf. texte de Pierre Clastres, La sociĂ©tĂ© contre l'Ătat, chapitre 11 la sociĂ©tĂ© contre l'Ătat 1974. c. Les revers du progrĂšs technique - L'aliĂ©nation par la machine â Cf. texte de Marx et Engels, Le manifeste communiste, in Philosophie, Folio essais,pp. 407-408. â Cf. texte de Lafargue, Le droit Ă la paresse, Chapitre 3 et Appendice, pp. 31-32 et p. 59. â Cf. texte de Simondon, Du mode dâexistence des objets techniques, 1Ăšre partie, Chapitre II, 5, Aubier, pp. 78-79. - La perte des repĂšres et l'infantilisation Simondon souligne un effet pervers du dĂ©veloppement technique. Selon lui, lorsque celui-ci devient trop rapide, il transforme les hommes en perpĂ©tuels adolescents. Simondon distingue en effet entre l'enfant, qui est l'ĂȘtre du successif, et l'adulte, qui est l'ĂȘtre de la simultanĂ©itĂ©. L'enfant est fait de virtualitĂ©s, il se modifie dans le temps, et a conscience de cette modification et de ce changement. Il vit d'aprĂšs un schĂ©matisme intuitif au niveau des choses matĂ©rielles. L'adulte en revanche est celui qui a conceptualisĂ© les qualitĂ©s sensibles, il vit selon un ordre qui stabilise l'ordre du successif en dĂ©finitions de la nature et de la destinĂ©e de l'homme. d. Les dangers de la technique Une des consĂ©quences les plus importantes du progrĂšs technique est celle de la modification de notre environnement. Les scientifiques se sont en effet rendu compte que le dĂ©veloppement des techniques humaines avait peu Ă peu altĂ©rĂ© le milieu naturel, et que cette altĂ©ration n'a cessĂ© de croĂźtre avec le temps. Cette prise de conscience a donnĂ© naissance Ă un nouveau courant politique l'Ă©cologisme Ă ne pas confondre avec l'Ă©cologie, la science qui Ă©tudie le rapport des ĂȘtres vivants avec leur milieu, dont le but est la dĂ©fense de notre environnement contre les mĂ©faits de l'action humaine. DĂšs 1972, la ConfĂ©rence mondiale sur l'environnement de Stockholm, organisĂ©e dans le cadre des Nations unies, a posĂ© les premiers droits et devoirs dans le domaine de la prĂ©servation de lâenvironnement. Ainsi, le principe 9 de la dĂ©claration de Stockholm Ă©nonce "L'homme a un droit fondamental Ă la libertĂ©, Ă l'Ă©galitĂ© et Ă des conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualitĂ© lui permette de vivre dans la dignitĂ© et le bien-ĂȘtre. Il a le devoir solennel de protĂ©ger et d'amĂ©liorer l'environnement pour les gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes et futures". Dans la lignĂ©e d'une telle dĂ©claration, le philosophe allemand Hans Jonas a thĂ©orisĂ© une Ă©thique que lon' pourrait qualifier d' "Ă©cologiste" dans son livre Le principe responsabilitĂ© 1979. Pour Jonas, l'homme se retrouve aujourd'hui dans une situation inĂ©dite. En effet, jusque rĂ©cemment avant le XXe siĂšcle, l'action humaine n'avait pas une influence Ă©norme sur l'environnement ; l'homme pouvait donc se dĂ©velopper techniquement sans vĂ©ritablement se prĂ©occuper des consĂ©quences sur celui-ci. Mais au XXe siĂšcle, le progrĂšs technique a pris des proportions telles que les effets sur l'environnement ont commencĂ© Ă ĂȘtre visibles. Plus encore, non seulement l'activitĂ© humaine altĂšre l'environnement, mais il est devenu impossible de prĂ©voir toutes les consĂ©quences de cette activitĂ©. Autrement dit, nous ne savons pas quelles seront les consĂ©quences Ă long terme, voire Ă moyen terme sur notre environnement. Le pouvoir de l'homme est devenu immense, sans que cette augmentation de son pouvoir soit accompagnĂ©e d'une augmentation Ă©quivalent de son savoir. C'est pourquoi Hans Jonas Ă©voque "la grandeur excessive de notre pouvoir qui est un excĂšs de notre pouvoir de faire sur notre pouvoir de prĂ©voir et sur notre pouvoir d'Ă©valuer et de juger"[22]. Afin d'Ă©viter une catastrophe, il devient donc urgent de rĂ©guler les activitĂ©s humaines, d'autoriser ou d'interdire certaines pratiques. Nous entrons donc dans le domaine de l'Ă©thique, car c'est elle qui en disant ce qui est bien ou mal rĂšgle les activitĂ©s humaines. Le problĂšme pour Jonas, c'est que les Ă©thiques traditionnelles les Ă©thiques qui ont rĂ©glĂ© les sociĂ©tĂ©s humaines jusqu'Ă prĂ©sent sont impuissantes Ă rĂ©gler les problĂšmes nouveaux que pose le dĂ©veloppement technique "Nulle Ă©thique traditionnelle ne nous instruit donc sur les normes du "bien" et du "mal" auxquelles doivent ĂȘtre soumises les modalitĂ©s entiĂšrement nouvelles du pouvoir et de ses crĂ©ations possibles." En effet, ce qui caractĂ©rise les Ă©thiques traditionnelles, c'est qu'elles se limitent Ă l'ici et au maintenant. En d'autres termes, elles s'intĂ©ressent aux consĂ©quences de nos actions sur notre entourage et dans le prĂ©sent ou un futur proche "Tous les commandements et toutes les maximes de l'Ă©thique traditionnelle, quelle que soit la diffĂ©rence de leur contenu, prĂ©sentent cette restriction Ă l'environnement immĂ©diat de l'action"[24] Les Ă©thiques traditionnelles s'intĂ©ressent Ă ce qui est immĂ©diat, alors que si une catastrophe Ă©cologique doit avoir lieu, ce sera dans des dĂ©cennies, voire des siĂšcles ; elles sont donc impuissantes. C'est pourquoi il y a besoin d'une Ă©thique nouvelle qui remplace les Ă©thiques traditionnelles. Cette Ă©thique nouvelle se fonde sur le principe de responsabilitĂ©, qui dit que nous sommes responsables des consĂ©quences que nos actions auront sur toutes les gĂ©nĂ©rations futures. Il nous faut donc adopter un nouvel impĂ©ratif, que Jonas Ă©nonce ainsi "Un impĂ©ratif adaptĂ© au nouveau type de l'agir humain et qui s'adresse au nouveau type de sujets de l'agir s'Ă©noncerait Ă peu prĂšs ainsi "Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre" ; ou pour l'exprimer nĂ©gativement "Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilitĂ© future d'une telle vie" ; ou simplement "Ne compromets pas les conditions pour la survie indĂ©finie de l'humanitĂ© sur terre" ; ou encore, formulĂ© de nouveau positivement "Inclus dans ton choix actuel l'intĂ©gritĂ© future de l'homme comme objet secondaire de ton vouloir"." â Cf. texte de Hans Jonas, Le Principe responsabilitĂ© une Ă©thique pour la civilisation technologique 1979, PrĂ©face. Puisque nous sommes dans l'incapacitĂ© de prĂ©voir avec certitude lesquelles de nos actions ne seront pas catastrophiques et lesquelles le seront, il faut donc adopter une attitude sceptique. Cela signifie que nous devons, lorsque nous pensons qu'il existe un risque, tout faire pour l'Ă©viter. La rĂ©flexion de Jonas a ainsi donnĂ© naissance Ă ce que nous appelons aujourd'hui le "principe de prĂ©caution". Celui-ci stipule que si une action prĂ©sente un risque, mĂȘme trĂšs peu probable, mais aux consĂ©quences dĂ©sastreuses, alors il faut Ă©viter de faire cette action. Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, p. 241. La sociĂ©tĂ© contre l'Ătat, chapitre 11 la sociĂ©tĂ© contre l'Ătat, Ăditions de minuit, 1974, pp. 162-163. Ăvolution et libertĂ©, Outil, image et tombeau. Du transanimal dans l'humain, BibliothĂšque Rivages, p. 64. Gilbert Simondon dĂ©finit l'outil comme "l'objet technique qui permet de prolonger et d'armer le corps pour accomplir un geste". Du mode d'existence des objets techniques, p. 114. Ibid. Ibid. En français, le verbe "travailler" a remplacĂ© le verbe "ouvrer" Ă partir du XVIe siĂšcle, et a donc fait disparaĂźtre l'opposition entre les deux termes. Condition de l'homme moderne, p. 145. Ibid., p. Yves Deforge, Postface au livre de Simondon Du mode d'existence des objets techniques, p. 327. Pour Simondon, travail et technique jouent donc tous les deux le rĂŽle de mĂ©diation entre l'humanitĂ© et la nature. Cependant, selon lui, c'est lorsque cette mĂ©diation ne peut ĂȘtre exercĂ©e par la technique que le travail devient nĂ©cessaire "Il y a travail quand l'homme ne peut confier Ă l'objet technique la fonction de mĂ©diation entre l'espĂšce et la nature, et doit accomplir lui-mĂȘme, par son corps, sa pensĂ©e, son action, cette fonction de relation." Du mode d'existence des objets techniques, p. 242. L'Ă©volution crĂ©atrice, Chapitre IV, PUF, p. 297. Ibid., p. 273. Nuançons toutefois ; HĂ©siode a fait la louange du travail, prouvant ainsi la faussetĂ© de la thĂšse selon la quelle les Grecs, dans leur ensemble, auraient considĂ©rĂ© celui-ci comme une malĂ©diction. Il faisait de celui-ci un moyen d'existence plus honorable que la dĂ©pendance de l'oisif car il permettait une Ă©mancipation par rapport Ă la sociĂ©tĂ©. GenĂšse, III, 17-19. Si c'est un homme, p. 49-50. Ibid., p. 141. On Dachau and Buchenwald, p. 831-832. Tanguy, PremiĂšre partie, Chapitre XII, p. 97. Du mode d'existence des objets techniques, p. 247. Synergie se dit de l'action simultanĂ©e, du concours d'action entre divers organes, dans l'accomplissement d'une fonction ou d'un mouvement. Le principe responsabilitĂ©, Flammarion, p. 58. Ibid., PrĂ©face, p. 13. [24] Ibid., p. 28. Date de crĂ©ation 07/10/2011 0929 DerniĂšre modification 13/10/2011 2059 CatĂ©gorie Page lue 17777 fois Imprimer l'article Letraitement synergique est le plus courant dans les zones du cerveau qui soutiennent un large Ă©ventail de fonctions cognitives plus complexes, telles que lâattention, lâapprentissage, notre mĂ©moire de travail, ainsi que la cognition sociale et numĂ©rique. Le systĂšme nâest pas « cĂąblĂ© » en ce sens quâil peut changer en fonction de nos expĂ©riences et quâil Dans le langage courant, le terme travail dĂ©signe un grand nombre d'activitĂ©s sociales l'ouvrier et le cadre travaillent, mais aussi la femme au foyer, l'Ă©lĂšve Ă l'Ă©cole. MalgrĂ© une certaine confusion, il semble qu'ils se consacrent tous Ă une activitĂ© socialement utile ou rentable. Travailler c'est donc agir en vue de l'utilitĂ© et plus fondamentalement le travail est nĂ©cessaire Ă la vie. En effet, si je travaille, c'est que j'en ai besoin pour vire, ce besoin est indĂ©finiment renouvelĂ© car j'aurai toujours Ă nouveau faim ou soif et donc Ă faire un effort pour me satisfaire. La pĂ©nibilitĂ© indĂ©finie, l'attachement au corps et Ă la vie la nĂ©cessitĂ© dĂ©finissent donc le travail. Pourtant, par son intermĂ©diaire, je transforme mon monde mon rapport Ă la nature, Ă moi-mĂȘme et aux autres. Cette transformation est-elle un accomplissement pour l'homme ou le rend-elle du moins possible ? Faut-il penser qu'il y a lĂ une dĂ©naturation de l'humanitĂ© ? Si le travail est la marque de la nature en l'homme, il dĂ©veloppe nĂ©anmoins des rapports proprement humains avec elle. Ceci n'exclut pourtant pas que l'homme peut se perdre dans le travail et les obligations qu'il implique. I. Le travail est dans la nature humaine. Travailler, c'est d'abord rĂ©ponde Ă une nĂ©cessitĂ© naturelle, celle de satisfaire, au moins dans un premier temps, nos besoins. Le travail est donc fondamentalement la marque de la nature sur l'homme. Il semblerait de ce fait qu'il nous lie Ă la rĂ©alitĂ© biologique du corps avec ses mĂ©canismes qu'il faut sans cesse entretenir plutĂŽt qu'Ă des qualitĂ©s spĂ©cifiquement humaines qui distinguent l'humain des autres ĂȘtres. Ainsi, Hannah Arendt dans Condition de l'homme moderne associe le travail au cycle biologique de production et de consommation, alors mĂȘme que dans la sociĂ©tĂ© moderne, on a largement dĂ©passĂ© la question de la satisfaction des besoins primaires. MĂȘme si nous travaillons pour le confort, le bien-ĂȘtre, le loisir, tous ces objets sont rapidement consommables et nous devrons renouveler notre effort pour les obtenir Ă nouveau, et ils ne donnent que des jouissances biologiques au fond. Cette nĂ©cessite s'accompagne, on le devine dĂ©jĂ , Ă la pĂ©nibilitĂ© du travail pour nous satisfaire, nous devons transformer une nature aride, hostile, inculte qui ne nous prodigue pas spontanĂ©ment ses bienfaits. En ce sens, si le travail est nĂ©cessaire, nous souhaiterions souvent nous en passer parce qu'il fatigue le corps et l'esprit. La tradi AccĂ©dez Ă la suite de ce contenu AccĂšdez aux contenus premium de 20aubac gratuitement en proposant votre propre corrigĂ©, ou en obtenant un accĂšs payant. Ledocument : "Dissetation Le Travail nous rend il plus humain ?" compte 1045 mots. Pour le tĂ©lĂ©charger en entier, envoyez-nous lâun de vos travaux scolaires grĂące Ă notre systĂšme gratuit dâĂ©change de ressources numĂ©riques ou achetez-le pour la somme symbolique dâun euro.
15856résultats pour "philo 1 le travail nous rend il plus humains" Le progrÚs technique nous rend-il plus humains ? Une technique est un procédé qui consiste en la mise en pratique d'une connaissance. Lorsque l'homme comprend qu'une étincelle sur du bois sec produit du feu, il va alors utiliser deux pierres et les frapper l'une contre l
L'analyse du professeur Le travail, du latin tripalium qui dĂ©signe un instrument de torture, est souvent assimilĂ© Ă une activitĂ© pĂ©nible, dĂ©sagrĂ©able. Il faut travailler pour subsister, ce qui signifie que le travail procĂšde dâune nĂ©cessitĂ© naturelle, animale, selon laquelle lâhomme nâest pas homme par le travail, mais fait partie des choses naturelles qui sont soumises Ă des contingences matĂ©rielles quâil faut soigneusement dissocier de lâagrĂ©ment de lâexistence. Cette approche du sujet suppose donc que le travail sâoppose au loisir et ne peut ĂȘtre une fin en soi. Cependant, il semble que le travail permet Ă©galement Ă lâhomme de dĂ©passer sa stricte existence animale pour se dĂ©velopper intellectuellement et moralement. Lâhomme devient un ĂȘtre rationnel et raisonnable parce quâil travaille. Ă cet Ă©gard, il semble bien que travail procure une forme dâexistence meilleure au sujet de laquelle il ne serait pas absurde de penser quâelle satisfait lâhomme. Or, le plaisir nâest-il pas nĂ©cessairement articulĂ© Ă la satisfaction ? Le travail ne rend-il pas lâhomme heureux ? Le paradoxe de ce sujet est dâindiquer que lâaliĂ©nation est le moyen de la libĂ©ration travailler est un mal se torturer Ă une activitĂ© pĂ©nible pour un bien accĂ©der Ă lâintelligence, la sociabilitĂ© etc.. ...
Lautomatisation peut-elle rendre le travail plus humain ? TĂ©lĂ©chargement . Automation Technology. Lundi 26 novembre 2018. L'impact futur de l'automatisation et de l'IA sur les entreprises etDiriez-vous que la culture travaille Ă nous rendre plus humain ? Sophie Audigou Philosophie Devoir personnel sur Sigmund Freud 1 Questions 1 . La thĂšse du texte DâaprĂšs Slgmund Freud, lâagressivitĂ© chez un homme est un pouvoir innĂ©, normal et naturel hostilite primaire h, satisfaire son besoins dâagression n. LâagressivitĂ© de Phornme, la conduite de lâhomme sera jug Les Ă©tapes de son a m LâidĂ©e principale dup mier ce quâil aime dĂ©fen dâamour Lâhomme tl_lelleS. ue lâhomme protĂšge cĆur assoiffĂ©e s. Quand il a conquĂ©rir une personne en lâoccurrence une femme, il est prĂȘt Ă dĂ©fendre, pour garder ses trouvailles et se faire respecter des utres. Le deuxiĂšme paragraphe est lâexpĂ©rience des hommes tirĂ©s de lâhistoire soit collective ou individuelle. Lâenseignement de la vie et de lâhistoire qui nous prĂ©sentent le cĂŽtĂ© mal des hommes exploitation, le viol, vol, Tortures, meurtres. Le troisiĂšme paragraphe est en rapport Ă la sociĂ©tĂ© civiliser nâest pas de prĂ©sent dans ce texte. ? La civilisation en tant dâefforts » se forcer Ă ĂȘtre normale est difficile. Elle est provisoire, lorsquâelle tente de canaliser les rapports entre les hommes, les pulsions Lâhomme nâest point cet ĂȘtre dĂ©bonnaire, au cĆur assoiffĂ© amour, dont on dit quâil se dĂ©fend quand on Pattaque » DĂ©bonnaire signifie une personne bienveillante, jusquâĂ la faiblesse. Donc ici lâhomme est loin dâĂȘtre dĂ©bonnaire il est plutĂŽt malveillant, jusquâĂ Ă ĂȘtre agressif pour amoureux de la femme. Il a besoins de combler ses pulsions sexuelles. Donc Il serait prĂȘt Ă se battre si un autre homme si il voudrait conquĂ©rir la mĂȘme femme. LâintĂ©rĂȘt du travail solidaire ne suffirait pas Ă la maintenir » Lâhomme a besoins dâaide pour survire, car câest impossible que une seul personne est rĂ©ponse Ă tous les questions sans avoir u une aide. Câest pour cela homme doit sâaidĂ© dâautres hommes pour acquiĂšres de nouvelles connaissances. Par exemple pour parler une langue il faut que une autre personne lui enseigne cette langue. Sinon il sera incompris de tous. ? De la mobilisation de mĂ©thodes incitant les hommes Ă des identifications et Ă des relations amour inhibĂ©es quand au but, de lĂ cette restriction de la vie sexuelle, de lĂ aussi cet idĂ©al imposĂ©e dâaimer son prochain comme sois mĂȘme » Il serait injuste de reprocher Ă la civilisation de vouloir exclure dâactivitĂ© humaine la lutte et la concurrence » La vie serait monotone sans activitĂ© humaine on ne pourrait pas crĂ©e, trouvĂ©e amĂ©liorĂ© des choses du quotidiens. De mĂȘme pour lutter et la concurrence, les prix PAG » OF d trouvĂ©e amĂ©liorĂ© des choses du quotidiens. De mĂȘme pour lutter et la concurrence, les prix des biens seront Ă©levĂ© car il y a un accord avec chaque enseigne. Introduction La culture a plusieurs sens soit cultiver le sol ou une plante, ou bien des connaissances acquises ou croitre des micro-organismes gĂ©nĂ©tiques ou culturelle, artistique⊠ici nous allons aborder a question Diriez-vous que la culture travaille Ă nous rendre plus umain ? Dans un premier temps, la culture travaille nous rend plus humain, dans un second temps peut nous rendre inhumain l. La culture travaille nous rend plus humain Oui, la culture travaille peut nous rendre plus humain, tous dâabord la diffĂ©rence entre lâhomme et lâanimal. Des diffĂ©rences gestes du quotidiens son innĂ©e chez lâhomme. Il sait ce quâil doit effectuer au travail. Alors que les animaux, il rĂ©pĂšte les mĂȘme choses chaque jour. Ils ne pourront pas ĂȘtre Ă©duquĂ©s pour fournir un travail identique au notre. Le principal but de lâanimal est de ombler leur besoins primaires. Elle renforce notre humanitĂ© . Ensemble des ĂȘtres humains, considĂ©rĂ© parfois comme un ĂȘtre collectif ou une entitĂ© morale. La culture a un don de nous rassemblĂ© entre homme. Elle permet dâapaiser les instincts de violence chez lâhomme. Cela permet de vivre dans une sociĂ©tĂ© seine sans de clan de guerre ou de ne pas avoir reçu dâĂ©ducation. Elle nous rend plus huma seine sans de clan de guerre ou de ne pas avoir reçu dâĂ©ducation. Elle nous rend plus humain. En exemple, lâenfant sauvage est solitaire car il a grandi sans culture. Il vit Ă Ă©tat sauvage comme un animal. Il ne possĂšde pas lâintelligence dâun homme avec une culture, des connaissances dans une langue, ĂȘtre ouvert aux autres⊠la culture travaille peut aussi rendre inhumain La culture travaille peut rendre inhumain quand on a un postes gradĂ©e et dont donne les directives, les subordonnĂ©e ne sont pas dâaccord avec leur chef ils peuvent montrer leur mĂ©contentement par des grĂšves des confits sociaux. Revenir a Ă©tat naturelle de homme donc la guerre de religion st BarthĂ©lĂ©my conflits sociaux des dĂ©chirements militaires et civils e la noblesse française entre catholiques et protestants. La culture nâĂ©tait pas forcĂ©ment synonyme dâhumanitĂ© les doctrines nazi Ă©taient trĂšs cultivĂ©s Conclusion Freud, qui avait Ă©tĂ© frappĂ© par le dĂ©chainement de violence qui sâest produit, au niveau mondial, pendant la guerre de 14-18, nous a amenĂ© Ă nous interroger Ă notre tour sur lâorigine de lâagressivitĂ© humaine et de ses multiples manifestations, individuelles ou collectives. En dĂ©finitive, nous pensons que la culture travaille peut ĂȘtre humaine et inhumaine sous un autre sensIly a toujours une part de moi, dure, qui cherche Ă se protĂ©ger et qui refuse les bons sentiments ! Ces bons sentiments sont ce que je nâai pas lâhabitude dâexprimer hors de mon cercle dâamis. La tendresse, un compliment, une forme de douceur. Il y a toujours une part de moi, dure, qui cherche Ă se protĂ©ger et qui refuse les bons sentiments ! Ces bons sentiments sont ce que
LeMeilleur des mondes (titre original : Brave New World) est un roman d'anticipation dystopique, Ă©crit en 1931 par Aldous Huxley.Il paraĂźt en 1932.Huxley le rĂ©dige en quatre mois [1], Ă Sanary-sur-Mer, dans le sud de la France [2].Vingt-cinq ans plus tard, Huxley publie un essai consacrĂ© Ă ce livre, Retour au meilleur des mondes, insistant notamment sur les Ă©volutions du monde qu'ilLe concept de âtravailâ est marquĂ© par la tradition religieuse, qui a souvent privilĂ©giĂ© dans sa dĂ©finition l'idĂ©e de contrainte pĂ©nible labor en latin, avant de devenir, dans le contexte philosophique moderne, dans la philosophie de Hegel et Marx, Ă dĂ©signer lâactivitĂ© de transformation de la nature destinĂ©e Ă satisfaire les besoins. Le travail devient alors une activitĂ© humaniste et historique. Le travail s'oppose au jeu, qui est une activitĂ© dĂ©sintĂ©ressĂ©e et se distingue de l'effort, qui peut ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©. DĂ©finition gĂ©nĂ©rale La philosophie dĂ©finit aujourd'hui le travail comme un action consciente et volontaire par laquelle l'homme s'extĂ©riorise dans le monde Ă des fins destinĂ©es Ă le modifier, de maniĂšre Ă produire des valeurs ou des biens socialement ou individuellement utiles et Ă satisfaire des besoins. Citations philosophiques sur le concept de travail Hegel Le travail est dĂ©sir rĂ©frĂ©nĂ©, disparition retardĂ©e le travail forme. Le rapport nĂ©gatif Ă l'objet devient forme de cet objet mĂȘme, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, Ă l'Ă©gard du travailleur, l'objet a une indĂ©pendanceâ La phĂ©nomĂ©nologie de l'esprit Comte Le travail est la mise en jeu de toutes les richesses et de toutes les forces naturelles ou artificielles que possĂšde l'HumanitĂ© dans le but de satisfaire tous ses besoins Discours sur l'ensemble du positivisme Marx Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature. L'homme y joue lui-mĂȘme vis-Ă -vis de la nature le rĂŽle d'une puissance naturelle. Les forces dont son corps est douĂ©, il les met en mouvement, afin de s'assimiler des matiĂšres en leur donnant une forme utile Ă sa vie Le Capital Marx De chacun selon ses capacitĂ©s Ă chacun selon ses besoins Manifeste du parti communiste Voltaire Le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l'ennui, le vice et le besoin Candide Film sur le travail Les Temps modernes de Charlie Chaplin Concepts associĂ©s L'aliĂ©nation Le bonheur La dialectique Hegel Quizz sur le travail
Publishingplatform for digital magazines, interactive publications and online catalogs. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. Title: Rendre Le Travail Plus Humain - F. PICHAULT, Author: anne.mergelsberg@ulg.ac.be, Length: 3 pages, Published: 2019-05
Il y a un dicton populaire bien connu qui dit que âle travail donne de la dignitĂ© Ă lâhommeâ. Vous avez probablement dĂ©jĂ entendu cette phrase, mais savez-vous ce quâelle signifie ? La vĂ©ritĂ© est que, bien quâil sâagisse dâune expression courante, beaucoup de gens nâattachent gĂ©nĂ©ralement pas beaucoup dâimportance Ă sa signification. En outre, elle nâa pas toujours la mĂȘme signification pour tout le monde. Et câest exactement pour cela que vous ĂȘtes invitĂ©s Ă le lire et Ă mieux le comprendre. En effet, la question est quelle est lâimportance de la dignitĂ© dans le travail de lâhomme ? Que signifie âle travail rend lâhomme digneâ ? Lâexpression âle travail donne de la dignitĂ© Ă lâhommeâ peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e de diffĂ©rentes maniĂšres. Certains disent que câest lâacte de donner un sens Ă la vie dâune personne. Les penseurs historiques comme Confucius 551-479 av. ont compris que celui qui travaille avec ce quâil aime nâaura jamais de travail en un jour de sa vie. En dâautres termes, faire ce que lâon veut ne serait pas du tout laborieux. Au-delĂ des interprĂ©tations, la vĂ©ritĂ© est quâil nâest pas facile de dĂ©finir la valeur du travail pour quelquâun. Tout dĂ©pendra de la personne, ainsi que du moment de la vie quâelle traverse. Dans le sens gĂ©nĂ©ral, cette phrase apporte lâimportance de lâoccupation dans la vie des gens. En dâautres termes, lâacte de travailler est une condition fondamentale de lâĂ©panouissement de lâhomme. Câest en travaillant quâune personne est capable de se maintenir financiĂšrement. Mais, en mĂȘme temps, sa profession lui donne un sentiment de dignitĂ© dans la vie. De plus, câest par le travail que nous avons la possibilitĂ© dâexternaliser nos compĂ©tences et capacitĂ©s personnelles. On peut donc dire que lâimportance du travail dans la vie dâune personne va bien au-delĂ des questions financiĂšres. Travailler donne de la dignitĂ© Ă un homme parce que câest par son mĂ©tier quâil montre sa valeur dans lâenvironnement dans lequel il vit. Le travail est un aspect important dans la vie de lâĂȘtre humain, puisque câest Ă travers lui quâune personne constitue son identitĂ© en tant que sujet dans le monde. En dâautres termes, câest par son mĂ©tier que la dignitĂ© dans le travail de lâhomme devient ce quâil est. Maintenant, en quoi le travail confĂšre-t-il un sentiment de dignitĂ© Ă lâĂȘtre humain ? Fondamentalement, le travail a le pouvoir de rendre lâhomme digne et de montrer lâessence de sa valeur dans la sociĂ©tĂ©. Et cela se produit dans les situations suivantes Quand il aime ce quâil fait Une fois quâune personne travaille comme elle lâentend, il est difficile pour elle de ne pas faire preuve dâengagement et de productivitĂ© dans son travail. Dans la situation inverse, lorsquâil nây a pas de satisfaction au travail, avec le temps, il est probable que leur insatisfaction gĂ©nĂšre des problĂšmes encore plus graves, comme la dĂ©pression. Comprendre que tout travail qui nâest pas considĂ©rĂ© comme un centre de plaisir et de bien-ĂȘtre personnel est quelque chose qui favorise plus le mal que le bien. Par consĂ©quent, dans ce contexte, dire que le travail donne de la dignitĂ© Ă lâhomme et que le plaisir le rend parfait nâest pas faux, au contraire. Câest en travaillant sur quelque chose que lâon aime, avec plaisir et sans en faire un synonyme de souffrance, que le bateau devient un Ă©lĂ©ment de transformation personnelle et de dignitĂ© dans la vie. Sinon, le travail ne donne pas de dignitĂ© Ă lâhomme. Quand il y a du bien-ĂȘtre au travail Lorsque vous travaillez dans ce qui vous plaĂźt, le sentiment de bien-ĂȘtre est inĂ©vitable. ParallĂšlement Ă ce sentiment, vous commencez Ă dĂ©velopper dâautres caractĂ©ristiques et sensations qui, dâune certaine maniĂšre, peuvent aider votre dĂ©veloppement professionnel et personnel. La possibilitĂ© dâavancement professionnel, lâaugmentation de la productivitĂ© et lâapprentissage en sont quelques exemples. Par consĂ©quent, il est tout aussi important que de faire ce que lâon aime, câest de pouvoir compter sur les conditions nĂ©cessaires dans lâenvironnement de travail pour effectuer son travail avec qualitĂ© et bien-ĂȘtre. Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Vous avez probablement dĂ©jĂ entendu cette expression. AprĂšs tout, quâest-ce qui est le plus important travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Pour rĂ©pondre Ă cette question, il faut comprendre le vrai sens de cette phrase. Fondamentalement, il sâagit non seulement de la fonction du poste, mais aussi de la performance du professionnel qui travaille. Lâexpression âvivre pour travaillerâ fait rĂ©fĂ©rence aux personnes qui considĂšrent que le travail acharnĂ© est la seule façon de rĂ©ussir. Cependant, dans cette journĂ©e de travail excessive, de nombreuses personnes finissent par perdre des moments importants de leur vie â certains dâentre eux ne seront jamais retrouvĂ©s. Aujourdâhui, en travaillant pour gagner sa vie, vous considĂ©rez votre travail comme une condition essentielle pour rĂ©ussir dans la vie. Ce type dâindividu peut concilier vie professionnelle et vie personnelle, en parvenant Ă un meilleur Ă©quilibre dans sa vie quotidienne. Ce quâil faut garder Ă lâesprit, câest que le travail donne de la dignitĂ© Ă lâhomme et que les loisirs donnent de la dignitĂ© Ă la vie. Les deux sont importants pour atteindre le bonheur et le bien-ĂȘtre, mais aucun des deux ne peut se dĂ©marquer. Si vous travaillez trop dur, vous vous retrouverez avec trop de fatigue professionnelle, de stress et mĂȘme dâinsatisfaction par rapport Ă quelque chose que vous aimez â ou devriez aimer. Câest parce quâil y aura des moments de loisir. Mais si vous choisissez aussi des loisirs sans avoir de rĂŽle Ă jouer et que vous amĂ©liorez vos compĂ©tences, vous risquez de tomber dans un Ă©tat de stagnation, une zone de confort et un manque dâidentitĂ©. Pas Ă©tonnant que tant de personnes qui prennent leur retraite cherchent un nouveau rĂŽle. Câest par le travail quâils continuent Ă se sentir intĂ©grĂ©s Ă la sociĂ©tĂ©. Le travail est pour lâhomme et non lâhomme pour le travail Lâexpression âle travail donne de la dignitĂ© Ă lâhommeâ montre bien que vous devez chercher une fonction qui vous fera grandir et Ă©merger. Beaucoup de gens finissent par devenir des esclaves pour travailler, parce quâils croient quâils ont Ă©tĂ© faits pour cela. Mais la vĂ©ritĂ© est que le travail est fait pour lâhomme et non lâinverse. En gros, cela signifie que le travail doit ĂȘtre quelque chose qui sâagrĂšge et que votre fonction doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă votre profil. Par exemple, si vous avez des compĂ©tences artistiques et que vous vous sentez unique en tant que professionnel grĂące Ă elles, le fait dâoccuper un poste bureaucratique a tendance Ă vous rendre malheureux. En rĂ©ponse, vous pouvez vous charger vous-mĂȘme, voir votre confiance en soi rĂ©duite et travailler encore plus dur pour vous considĂ©rer comme bon dans ce que vous faites. Parfois, câest une façon de nier que ce travail nâa pas Ă©tĂ© fait pour vous. Comment avoir une bonne dignitĂ© travail homme ? Maintenant que vous savez combien le travail est digne de lâhomme, vous devez vous demander comment amĂ©liorer cette relation. AprĂšs tout, comment travailler pleinement, afin que votre fonction ajoute plus Ă votre vie ? Vous pouvez mettre en pratique quelques conseils pour amĂ©liorer cette relation. Allons vers eux ! Avoir une vision systĂ©mique voir lâensemble Voyez votre travail comme quelque chose de plus large. Un professeur de mathĂ©matiques nâest pas quelquâun qui vous apprend simplement Ă faire des mathĂ©matiques. Il offre Ă lâĂ©tudiant la possibilitĂ© de devenir quelquâun qui possĂšde un raisonnement logique puissant et qui peut ensuite rĂ©aliser tout ce quâil veut. Avoir de bonnes relations avec ses collĂšgues Vous passez beaucoup de temps avec vos collĂšgues. BientĂŽt, ils deviennent une partie importante de votre vie, et il est donc nĂ©cessaire de maintenir une bonne relation avec eux. Il nâest pas nĂ©cessaire dâĂȘtre ami avec tout le monde, mais le respect, lâempathie et la cordialitĂ© sont essentiels. Ătre heureux en dehors de lâentreprise Nous avons dĂ©jĂ dit que le travail dĂ©finie lâhomme et que les loisirs dirigent la vie. Par consĂ©quent, cherchez Ă exercer des activitĂ©s en dehors de lâenvironnement de travail qui vous apportent Ă©galement bien-ĂȘtre et bonheur. Sâamuser entre amis, passer des moments en famille, faire des exercices, voyager. Tout cela vous aidera Ă vous sentir bien dans votre peau, ce qui aura un effet positif sur votre dĂ©veloppement en tant que personne et en tant que professionnel. Avoir des objectifs Les objectifs sont fondamentaux dans tous les aspects de la vie. Câest grĂące Ă eux que nous restons motivĂ©s. Utilisez votre salaire Ă bon escient En gardant vos finances organisĂ©es, vous Ă©vitez de vous soumettre Ă quelque chose que vous nâaimez pas pour lâargent. Ensuite, vous apprenez Ă gĂ©rer vos dĂ©penses et vos revenus de maniĂšre judicieuse. Les avantages de la dignitĂ© travail homme Faire ce que lâon aime va bien au-delĂ de lâidĂ©e de considĂ©rer le travail non pas comme un emploi. Cette relation saine apporte Ă©galement un certain nombre dâavantages. Voici une liste de quelques-uns des principaux avantages De plus, le fait de maintenir une relation saine avec lâactivitĂ© que vous exercez vous permet Ă©galement de vous dĂ©velopper professionnellement et dâatteindre des niveaux qui semblaient auparavant difficiles Ă atteindre. Comment le coaching peut-il aider la relation avec le travail ? Le coaching, grĂące Ă des techniques et des mĂ©thodes scientifiquement prouvĂ©es, peut vous aider Ă mieux comprendre votre relation de travail et la maniĂšre dont elle doit ĂȘtre Ă©tablie pour devenir une relation saine et productive. Mais ce nâest pas tout. GrĂące Ă ce processus, vous pouvez dĂ©velopper une vision plus systĂ©mique du travail, en identifiant clairement vos points forts et ceux qui peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s pour atteindre vos objectifs personnels et professionnels. GrĂące au coaching, il est Ă©galement possible dâapprendre Ă mieux gĂ©rer son temps, afin de ne pas transformer sa relation avec le travail en quelque chose de stressant et qui gĂ©nĂšre des pertes. Il est donc fondamental de compter sur ce soutien pour trouver la bonne orientation de votre carriĂšre, en plus de comprendre ce que vous devez faire ou envisager pour rendre votre travail digne et prometteur. Exemples de phrases sur la dignitĂ© de lâhomme au travail Le travail rend lâhomme digne est un dicton assez courant, mais il existe dâautres expressions qui sây rapportent. Câest-Ă -dire quâils portent le mĂȘme sens de lâapprĂ©ciation de lâartisanat et de son rĂŽle pour une vie plus pleine. Nous en sĂ©parons ci-dessous quelques uns. âLa vie est trop courte pour ĂȘtre petiteâ. âLe travail est lâune des Ă©tapes de la plĂ©nitude de la vieâ âLa vie est une route libre pour quiconque veut la connaĂźtre et elle ne dĂ©pend que de vous qui marchez, courez ou vous arrĂȘtezâ. âSi le travail est un fardeau dans votre vie, câest parce que vous ĂȘtes au mauvais endroitâ âUn nouveau jour est une page blanche dans la vie. Ăcrivez juste ce qui en vaut la peineâ. âHeureux lâhomme qui travaille, car il connaĂźt exactement sa place dans le mondeâ âGrande est la dignitĂ© du travail, car il honore les travailleursâ. âTravaillez avec amour, effort et dĂ©vouement et il ne sera jamais un fardeau dans votre vieâ âConsacrez au Seigneur tout ce que vous faites, et vos plans rĂ©ussirontâ. âLe travail doit ĂȘtre quelque chose qui complĂšte votre ĂȘtre, et non pas vous faire sentir comme quelquâun que vous nâĂȘtes pas.â Chaque moment de la vie demande une interprĂ©tation Beaucoup de gens ne voient pas le changement se produire, mais Ă chaque Ă©tape de la vie, nous faisons face au travail dâune maniĂšre diffĂ©rente. Il est important de comprendre ces Ă©tapes afin de pouvoir chercher Ă amĂ©liorer votre relation de travail. Lorsque nous sommes dans la phase de transition de lâadolescence Ă lâĂąge adulte, par exemple, plus prĂ©cisĂ©ment entre 20 et 30 ans, nous recherchons de nouvelles expĂ©riences. Câest lĂ que vous pouvez explorer votre potentiel professionnel et commencer Ă construire un rĂ©seau puissant. Ă ce stade, il est courant que les gens changent constamment dâemploi. Câest parce quâils comprennent encore ce quâils veulent vraiment faire. Cependant, il est important de se concentrer sur le fait de toujours laisser une porte ouverte. Bien que ce moment soit trĂšs axĂ© sur lâexpĂ©rimentation, vous devez Ă©galement vous concentrer sur la construction dâun domaine ou mĂȘme dâune famille. Maintenant, dans la phase suivante, câest-Ă -dire de 31 Ă 40 ans, toute lâexpĂ©rience et les connaissances acquises prĂ©cĂ©demment sont mises en pratique. Le professionnel a dĂ©jĂ une place sur le marchĂ©, mais il doit se battre pour la conserver. Il est donc nĂ©cessaire de se concentrer encore plus sur lâenracinement, mais aussi sur lâamĂ©lioration de soi-mĂȘme. Vous devez investir dans toutes sortes de spĂ©cialisations et de dĂ©veloppements qui peuvent ajouter Ă votre profil professionnel. Il arrive donc un moment dans la vie oĂč il est temps de rĂ©colter les fruits dâune carriĂšre consolidĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, cela se produit Ă partir de 40 ans. Ă ce stade, il nâest pas appropriĂ© de prendre des risques. Le temps est venu de penser Ă dâautres moyens que le travail pour assurer votre stabilitĂ© financiĂšre. Le travail et lâargent Le travail et lâargent ont toujours Ă©tĂ© liĂ©s dâune maniĂšre ou dâune autre. Câest grĂące Ă nos performances professionnelles que nous pouvons obtenir les ressources nĂ©cessaires pour les dĂ©penses quotidiennes et pour la rĂ©alisation des rĂȘves. Et vraiment, rien nâest plus juste que dâĂȘtre payĂ© pour bien faire son travail. Chacun doit investir de lâargent et du temps pour acquĂ©rir les compĂ©tences quâil utilise au travail. Que ce soit par le biais dâun collĂšge, dâun cours de formation ou mĂȘme de lâachat dâoutils de travail. Par consĂ©quent, il est nĂ©cessaire dâavoir un retour sur cet investissement. Cependant, bien que lâargent soit lâun des plus grands avantages du travail, il ne devrait jamais ĂȘtre le principal objectif pour rester dans une profession. Dans cette relation, il est important de considĂ©rer que lâargent ne reprĂ©sente quâun des points de compensation pour le travail effectuĂ©. Mais lâessence de lâexercice dâune activitĂ© professionnelle implique dâautres questions, telles que la rĂ©ussite professionnelle et le bien-ĂȘtre. Lâidole quâon appelle lâargent Lâargent a presque toujours Ă©tĂ© prĂ©sent dans la sociĂ©tĂ©. Cependant, aujourdâhui, elle est considĂ©rĂ©e comme une idole, ce qui est une erreur. Oui, vous devez chercher une profession qui paie bien. AprĂšs tout, comme je lâai dĂ©jĂ dit, vous avez investi pour devenir le professionnel que vous ĂȘtes. Cependant, lâargent ne doit jamais empiĂ©ter sur vos besoins et vos idĂ©aux. Il doit ĂȘtre lâun des facteurs qui complĂštent un bon travail. Quel intĂ©rĂȘt dâavoir un poste trĂšs bien rĂ©munĂ©rĂ© si votre qualitĂ© de vie est faible et que vous vous sentez malheureux ? Lâargent que vous payez pour ce travail ne compensera jamais tout ce que vous avez perdu en occupant un emploi qui ne vous rend pas heureux. Pensez-y. DignitĂ© du travail et sociĂ©tĂ©s justes et dĂ©mocratiques La dignitĂ© au travail est une recherche constante. La vĂ©ritĂ©, câest que nous devons toujours nous battre pour cela. Oui, le travail est digne de lâhomme, tant que lâindividu occupe le bon emploi. Et notre voyage Ă la recherche de sociĂ©tĂ©s plus justes et plus dĂ©mocratiques en matiĂšre de travail a beaucoup Ă©voluĂ©. Les droits du travail que nous avons obtenus tout au long de lâhistoire en sont la preuve. Il y a quelques annĂ©es, les pauses dĂ©jeuner, le paiement des heures supplĂ©mentaires, les bons dâalimentation, lâaide au transport et plusieurs autres avantages nâĂ©taient pas une rĂ©alitĂ©. Et quâen est-il des cas de harcĂšlement au sein de lâenvironnement de travail ? Câest un scĂ©nario bien connu, surtout des femmes. Ceux qui ont maintenu une posture autoritaire et se sont compris dans le droit de harceler et de dĂ©nigrer lâimage de leurs employĂ©s, subissent aujourdâhui les consĂ©quences de leurs actes. LâĂ©volution mĂȘme du marchĂ©, avec des entreprises plus flexibles, est le reflet de cette recherche. Sommes-nous encore loin du scĂ©nario idĂ©al ? Oui, bien sĂ»r. Mais câest Ă chacun de continuer Ă exiger plus de justice et dâĂ©galitĂ© en ce sens.- áŐČÎžŐąĐŸÎŽĐ°ŃŃ Ő” ŐœÖáșĐŸĐŽŃ
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