🎁 La Culture Nous Rend Elle Plus Humaine

Bacblanc de philosophie - En quoi la culture nous rend-elle plus humains ? (Cours 2018) Tweets by philoinfos Abonnez-vous ! Follow @philoinfos Follow @MediaPhusis. DĂ©couvrez l'actualitĂ© philosophique en vidĂ©os ! Accueil ‱ A propos ‱ Contact ‱ Facebook ‱ Twitter ‱ Tumblr A la Une . ThĂšmes

À propos du blog La source de la RĂ©sistance Pour un historien français, le rapport sur les questions mĂ©morielles et la guerre d’AlgĂ©rie de Benjamin Stora Ă  Macron est un moment historique. Les dignitaires nazis ont
 Ă©tĂ© sanctionnĂ©s, au lendemain de la victoire, alors que les grands criminels de la colonisation ont reçu des promotions. Les historiens qui font l’amalgame entre la victime et son bourreau roulent pour le Capital. Ils tentent d’innocenter le coupable et culpabilisent les militants qui luttaient et qui luttent Ă  mort contre l’injustice. Si le systĂšme politique antidĂ©mocratique algĂ©rien a fait du RĂ©volutionnaire un moudjahed », en contrepartie d’une rente en sus de le ficeler au libĂ©ralisme par l’intermĂ©diaire de la religion et donner cette teinte indĂ©lĂ©bile aux martyrs seraient-ils chrĂ©tiens, athĂ©es, qu’importe. Un point commun que les antidĂ©mocrates ont avec Stora qui lui s’attarde sur Ibn Badis et Messali pour mieux ignorer les novembristes. L’historien est donc missionnĂ©e pour influencer la scĂšne politique et commerciale. L’historien est Pascal Blanchard co-directeur de Achac Paris centre de recherche qui travaille sur les reprĂ©sentations, les discours et les imaginaires coloniaux et postcoloniaux
pour comprendre la France du XXIe siĂšcle et ses crises ». Il est prĂ©cisĂ© Qu’il est tout simplement indispensable de tenir compte, lucidement et sans passion, des hĂ©ritages coloniaux». La question qui se pose Ă  cette louable intention est dans la transmission de l’hĂ©ritage. Est-ce en honorant les traĂźtres Ă  leur patrie, tout en tournant le dos aux hĂ©ros encore vivants et aux martyrs, ceux-lĂ  qui ont sauvegardĂ© la dignitĂ© de la France, aux yeux des peuples ? Ce n’est plus de l’histoire mais de la falsification des mĂ©moires. Cette falsification rend illisible les Ă©vĂ©nements et finit par ce constat de Stora 60 ans de guerre des mĂ©moires nous ont fatiguĂ©s ». Effectivement le mensonge fatigue car il va Ă  contre sens de la nature humaine, en sus de leur Guerre d’AlgĂ©rie » ils reviennent Ă  leurs Ă©vĂ©nements d’AlgĂ©rie » alors qu’il est temps de parler des luttes d’indĂ©pendance » dans le MLN , Ă  la rigueur s’ils ne veulent pas la qualifier de RĂ©volution. Quand un historien parle de la Guerre d’AlgĂ©rie » et du colonialisme, dans un rapport, il ne peut pas la circonscrire Ă  un contentieux franco-français », car la France possĂšde encore des dizaines de milliers de kilomĂštres d’ocĂ©ans et de mer malgrĂ© la loi de l’ONU sur la dĂ©colonisation. Pourquoi la pĂ©riode 54-62 est-elle dissociĂ©e de la colonisation Ă  leurs yeux ? Aux nĂŽtres cela s’entend car le premier coup de feu nous a libĂ©rĂ©s mais pour eux qu’est ce que cela sous entend ? Il y a mille questions Ă  ce sujet mais pour situer la falsification il faut savoir que dans le rapport de Stora, GisĂšle Halimi est prĂ©sentĂ©e comme une opposante Ă  la guerre de libĂ©ration alors que dans son entretien avec Nadia Bouzeghrane elle est une militante anticolonialiste. A les Ă©couter attentivement, ils vont finir par nous faire croire que Maurice Audin n’est pas AlgĂ©rien ! L’aide de la France au Maroc Ă  l’occupation du Sahara Occidentale est l’illustration que ce colonisateur adopte la tactique de l’offensive pour dissuader l'opinion mondiale de se pencher sur le sort de la Guadeloupe, la Martinique, la Nouvelle-CalĂ©donie, la RĂ©union, la Mayotte ». Quand on apprend que Stora n’a jamais signĂ© ne serait ce que la pĂ©tition de ses collĂšgues rĂ©clamant la ''dĂ©classification'' des archives de la colonisation couvertes par un secret, un autre signe qui prouve que dans les cas positifs qu’il prĂŽne, il ne joint pas l’acte Ă  la parole, de lĂ  Ă  lui reprocher de parler des colonies actuelles relĂšve de l’utopie ! L’expĂ©rience du ComitĂ© national pour la mĂ©moire et l’histoire de l’esclavage créé sous Chirac devrait nous interpeller. Elle a Ă©tĂ©, comme on le sait, confiĂ©e Ă  la niĂšce du talentueux avocat du FLN GisĂšle VĂ©rgĂšs qui rĂ©vĂšle dans Spoutnik Ă  l’époque il y avait encore certaines possibilitĂ©s. Mais trĂšs rapidement, nous nous sommes aperçus de la volontĂ© d’imposer des entraves. Personnellement, je n’en pouvais plus, je suis partie et aujourd’hui je suis critique. Jean-Marc Ayrault, l’ancien Premier ministre, actuel prĂ©sident de la Fondation pour la mĂ©moire de l’esclavage, a rĂ©cemment reconnu que l’enseignement sur l’esclavage a rĂ©gressĂ© dans les manuels scolaires. Nous n’avançons pas, nous reculons ». Comme on le constate, GisĂšle comme Stora ont Ă©tĂ© tour Ă  tour instrumentalisĂ©es par cette rĂ©gression dont parle Jean-Marc Ayrault Ă  juste titre, qui est liĂ©e indubitablement Ă  ce racisme nourri, abreuvĂ©, par le systĂšme colonial qui perdure. La source de la RĂ©sistance est dans ce livre L’AlgĂ©rie, nation et sociĂ©tĂ© », de Mostefa Lacheraf, 1978, oĂč on peut lire Ă  la page 24 Le problĂšme peut se rĂ©sumer comme suit la France trouve en face d’elle une sociĂ©tĂ© bien organisĂ©e, Ă  la civilisation propre, parfois comparable Ă  celles du Bassin mĂ©diterranĂ©en
 dont l’amour de la libertĂ©, l’attachement Ă  la terre, la cohĂ©sion, la culture, le sens patriotique, les ressources et les idĂ©aux communs Ă  dĂ©fendre contre l’ennemi national, donnent leurs preuves tout au long d’une guerre de conquĂȘte de prĂšs de 40 ans 
Vers le dĂ©but du XXe siĂšcle, la partie est gagnĂ©e puisque l’extermination, objectif avouĂ© ou inavouĂ© par lequel le colonialisme visait Ă  substituer au peuple algĂ©rien un autre peuple » est conjurĂ©e. Depuis, les alliĂ©s de la RĂ©action ne sont pas tapis dans l’ombre, bien au contraire. La production de Stora par exemple est dans la nĂ©gation des victoires du peuple algĂ©rien. Il saucissonne notre RĂ©volution et ses hĂ©ros, pour en faire des anecdotes de la dĂ©colonisation qui a atteint le summum du dĂ©ni dans la loi du 23 FĂ©vrier 2005, qu’il ne dĂ©nonce pas dans son projet, alors que l’abrogation de cette loi devrait ĂȘtre une condition sine qua non pour qu’un officiel, de la plus petite autoritĂ© de l’Etat, s’autorise Ă  le recevoir. Dire qu’il a Ă©tĂ© reçu par le PrĂ©sident !

Tousportent donc Ă  croire que la culture a rendu l’homme meilleur : plus vertueux, plus solidaire, plus fort intellectuellement. Mais alors, est-ce la culture qui fait passer l’homme de l’état de bĂȘte au rang d’homme ? Est-ce que cette impression de meilleur ne vient pas d’une illusion créée par les droits et les devoirs des hommes ? Enfin, l’homme est-il bĂȘte devenu homme

Avis du professeur Il s'agit vĂ©ritablement d'un sujet qui demande une grande maturitĂ©. Une grande maturitĂ© de rĂ©flexion et indubitablement des connaissances historiques prĂ©cises. On ne peut pas s'en tenir Ă  des gĂ©nĂ©ralitĂ©s, ce qui reprĂ©sente un risque Ă©vident de la question. LE SUJET ET SON CORRIGE Le sujet et le corrigĂ© portant sur le Bac L - La culture nous rend-elle plus humain ? est en cours de publication. 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support Ă©lectronique interdite Puis le 7 juin, au CafĂ© des PharesÂź, avait lieu l’hebdomadaire DĂ©bat Philosophique, animĂ©, Ă  l’occasion, par Adrien Syed, qui a choisi pour sujet de discussion : « La parole nous rend-elle plus libres ? » Il y avait de quoi faire ! « Faire » plus que ce que le Temps nous Ă©tant rĂ©servĂ© nous le permettait, peut-ĂȘtre. D'abord, ça, c'est bidon -Elle nous rassemble permet d'apaiser les instincts de violence chez l'homme => elle nous rend plus humain La culture divise l'humanitĂ©, elle ne la ressemble pas. A moins que tu ne sois partisan d'un ordre mondial amĂ©ricain Ă  culture unique ? Ensuite, tu mĂ©langes tout culture est polysĂ©mique. Culture au sens de savoir ou au sens de "ensemble des normes etc. propre Ă  un groupe social", il fait un plan en deux parties, c'est aussi bidon. Ca fait jeune fille hĂ©sitante "ah mais oui ça rend plus humain, mais en fait non". OĂč est la dialectique ? Ta dissertation doit amener Ă  une conclusion, pas Ă  un exposĂ© du pour et du contre, qui n'a aucun autre chose tu racontes n'importe quoi. Tu es niais et bien-pensant. "Ah mais les guerres c'est inhumain, c'est mal". En quoi est-ce que les guerres de religion sont pertinentes ici ?"C'est ce qui nous diffĂ©rencie des animaux c'est la caractĂ©ristique de l'Homme => elle renforce notre humanitĂ© "Tu confonds homme et humanitĂ©."-ex des enfants sauvages Ayant grandi sans prĂ©sence de culture, ils ne possĂšdent pas les caractĂ©ristiques propres Ă  l'Homme. "Quelles sont-elles, ces caractĂ©ristiques ? "sans prĂ©sence de culture", c'est dĂ©bile, ça ne veut rien dire. Choisis mieux tes mots."- Elle n'est pas forcĂ©ment synonyme d'humanitĂ© les doctrinaires nazi Ă©taient trĂšs cultivĂ©s "Tu mĂ©langes tout, tout se vaut. Ceci illustre plutĂŽt la perversion de la culture au sens de savoir qu'amĂšne un degrĂ© Ă©levĂ© d'humanitĂ© on reinterprĂšte la culture pour la mettre au service d'un totalitarisme. Lis Hannah Arendt, ça te rendrait plus bref, sois moins niais et mielleux pour traiter ton sujet, si tu ne veux pas tomber dans les panneaux gauchistes moralisateurs. Interroge-toi avant tout sur l'humanitĂ©, ce que ce mot veut dire. A mon sens, "humain" a un sens davantage biologique que philosophie. Dans "qu'est-ce que les lumiĂšres ?", Kant parle de l'homme qui accĂšde Ă  la majoritĂ© par l'usage de sa raison et l'abandon de toute soumission Ă  ses tuteurs, pas de l'humain. On nait humain, mais pas homme. C'est une piste Ă  explorer. Ce qui m'amĂšne Ă  dire que le sujet est mal formulĂ© et confond tout. L'humanitĂ© au sens de bontĂ©, de gentillesse, de gĂ©nĂ©rositĂ©, en est une interprĂ©tation dĂ©voyĂ©e. L'humanitĂ© est innĂ©e, la culture non. C'est sur cette mesinterprĂ©tation, cet abus de langage, que je fonderais mon analyse. D'ailleurs, l'opposition "culture/nature" est au programme de terminale. L'opposition "humanitĂ©" et "culture" est en un sens similaire, cf ceci d'un reprĂ©sentant de l'HumanitĂ© formant partie du message d'Arecibo transmis en 1974. L'Ă©lĂ©ment sur sa gauche la taille moyenne d'un homme 1764 mm. L'Ă©lĂ©ment sur sa droite correspond Ă  la population humaine en 1974 encodĂ©e en 32 bits soit 4 292 591 583."L'humanitĂ© est ici purement biologique, pas culturelle. Evidemment, la culture sĂ©pare cette humanitĂ© a priori unie objectivement par des traits biologiques communs en des groupes culturels et sociaux diffĂ©rents voire opposĂ©s cf. Huntington, qui est Ă  ce propos mort rĂ©cemment, paix Ă  son Ăąme.

humain ce qui caractĂ©rise l'ĂȘtre humain, ce qui lui appartient en propre.Mais il faut ĂȘtre attentif Ă  l'expression"rendre plus humain" Ce qui est implicite dans ce sujet, c'est l'idĂ©e que sans la culture, l 'homme serait restĂ© un ĂȘtre incomplet,inachevĂ©.

Bretzel liquide, humour noir et photos étranges le seul blog art, actualité, photo, gif, video et humour 100% liquide, avec de vrais morceaux de brette zÚle liquide dedans !

CoursAnnale - La culture nous rend-elle plus humain ? 1 Video L'analyse du sujet - Exemple. 2 Exercice Devoir sur feuille. Terminale; Philosophie; Dissertations; L'analyse du sujet - Exemple; L'analyse du sujet - Exemple . AccĂšde gratuitement Ă  cette vidĂ©o pendant 7 jours Profite de ce cours et de tout le programme de ta classe avec l'essai gratuit de 7 jours ! DĂ©marrer l'essai Annale bac 2018, SĂ©rie L - France mĂ©tropolitaine DerniĂšre mise Ă  jour 07/06/2021 ‱ ProposĂ© par Patrice BĂ©gnana professeur Ce corrigĂ© est disponible sur un site externe Ă  20aubac. En cas de problĂšme d'accĂšs Ă  la page originale, vous pouvez accĂ©der aux copies enregistrĂ©es. Consultez ce corrigĂ© Copie Copie format PDF CorrigĂ©s liĂ©s disponibles Citationssur La culture rend-elle l'homme plus humain ? : La libertĂ© est l'expression francaise de l'unitĂ© de l'ĂȘtre humain, de la conscience gĂ©nĂ©rique et du rapport social et humain de l'homme avec l'homme. - Karl MARX. La valeur de la culture tient Ă  l'influence qu'elle exerce sur le caractĂšre. Elle est inutile Ă  moins qu'elle ne l Une belle "correction" infligĂ©e Ă  un sujet du bac philo 2018 !!!! La culture nous rend-elle plus humain ? C'est la question posĂ©e aux candidats au baccalaurĂ©at 2018 pour l'Ă©preuve de philosophie. On pensera qu'elle ne s'adresse qu'Ă  ces jeunes filles et jeunes gens et de loin, Ă  nous autres, les grands et les importants. Certes, si on y rĂ©flĂ©chit un peu, il ne nous viendra pas spontanĂ©ment Ă  l'esprit que la culture dont il est question ici dĂ©signe l'ensemble des activitĂ©s que l'homme dĂ©veloppe et qu'il oppose Ă  la nature pour s'en distinguer et se distinguer de l'animalitĂ©. En effet, nous avons tendance Ă  penser que nous ne sommes pas des bĂȘtes » mĂȘme si le traitement dont sont victimes des femmes, des hommes et des enfants ici et ailleurs inclinerait Ă  penser le contraire. Jusqu'Ă  envier la tranquillitĂ© de la vache dans le prĂ© regardant passer d'un Ɠil torve les trains Ă  grande vitesse. Mais restons en altitude et considĂ©rons quelques instants que la culture est bien ce qui distingue l'homme de l'animal mĂȘme si parfois il ne lui manque plus que la parole »... Ă  l'animal bien sĂ»r! La culture rend humain ou fait de nous des humains. Bien. Mais pourquoi avoir ajouter plus humain » ? Que signifie ce plus » ? Et plus humain que quoi ? Que l'animal ? Ce qui signifierait que l'animal serait dĂ©jĂ  un peu humain et qu'en le cultivant, en le domestiquant, il deviendrait plus humain » ? Ou Ă  l'inverse que l'homme avant que ne se dĂ©veloppe la culture et toutes ses activitĂ©s, serait dĂ©jĂ  humain ? Ce plus » sous-entend alors que nous sommes dĂ©jĂ  quelque peu humain avant l’apparition de la culture, ou mĂȘme sans culture ? On pourrait penser que c'est lĂ  se prendre la tĂȘte » pour rien comme le fait l'Ă©tudiant parvenu Ă  ce stade de la rĂ©flexion, les deux mains sur les tempes dans la position de celui qui va avoir un vertige. Mais s'il y rĂ©flĂ©chit bien, il s'apercevra qu'il touche ici Ă  un point crucial de la pensĂ©e occidentale qui a toujours posĂ© – et pose encore – que l'homme diffĂšre radicalement de l'animal par la culture et notamment par le langage. Or les barriĂšres entre espĂšces tombent une Ă  une et c'est plutĂŽt de continuitĂ© entre l'animal et l'homme dont on parle aujourd'hui plutĂŽt que de rupture. Du coup, la question la culture rend-elle l'homme plus humain ? » prend un tout autre tour. Laissons lĂ  la rĂ©flexion extravaguer sur ce thĂšme et prenons le mot culture » en un autre sens, celui dĂ©signant un ensemble de savoirs et comme dit le dictionnaire dĂ©signant un ensemble de connaissances et de valeurs abstraites qui Ă©claire l'homme sur lui-mĂȘme et sur le monde, enrichit son esprit et lui permet de progresser. » Ainsi dira-ton d'un homme ou d'une femme qu'il ou elle est » LĂ , notre question prend encore un autre tour. La culture entendue comme ensemble de connaissances et de savoirs nous rend-elle plus humain ? Et plus humain au sens moral du terme ? C'est-Ă -dire la culture nous rend-elle plus apte Ă  distinguer le Bien du Mal, le Bon du Mauvais et nous rend-elle apte Ă  Ă©viter le second au profit du premier ? HĂ©las, l'histoire et l'actualitĂ© nous montre qu'une sociĂ©tĂ© hautement civilisĂ©e, pleine de droits de l'homme, peut commettre toutes les formes d'exactions depuis l'extermination jusqu'Ă  la maltraitance passive, depuis le premier juif jusqu'au dernier des migrants et que ce n'est pas parce qu'on a son bac qu'on est empĂȘchĂ© de commettre les mauvais gestes et les mauvaises actions. Paul ValĂ©ry dans la premiĂšre lettre de la Crise de l'esprit de 1919 Ă©crivait aprĂšs sa fameuse phrase sur la mortalitĂ© des civilisations les grandes vertus des peuples allemands ont engendrĂ© plus de maux que l’oisivetĂ© jamais n’a créé de vices. Nous avons vu, de nos yeux vu, le travail consciencieux, l’instruction la plus solide, la discipline et l’application les plus sĂ©rieuses, adaptĂ©s Ă  d’épouvantables desseins. Tant d’horreurs n’auraient pas Ă©tĂ© possibles sans tant de vertus. Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant d’hommes, dissiper tant de biens, anĂ©antir tant de villes en si peu de temps ; mais il a fallu non moins de qualitĂ©s morales. Savoir et Devoir, vous ĂȘtes donc suspects ? ». Ainsi va le monde ! Didier Martz, essayeur d'idĂ©es, philosophe. 18 Juin 2018 Ajouter un rĂ©trolien URL de rĂ©trolien Haut de page
Actionsspeak louder than words essay css forum humain dissertation rend La t-elle culture plus nous app that makes your essays, personal essay about losing someone, essay on sarojini naidu in punjabi language. Cardiomyopathy case study slideshare. 4 college essays that stand out from the crowd. What is the quality of case study importance of good manners in life essay, global

Les Ă©lĂšves planchent depuis 8 heures ce lundi matin. © CrĂ©dit photo laurent theillet Par le 18/06/2018Mis Ă  jour Ă  10h38 L’épreuve se dĂ©roule depuis huit heures ce lundi matin. Les sujets viennent d’ĂȘtre dĂ©voilĂ©s. Sur quels sujets planchent les quelque 560 000 candidats au bac qui participent ce lundi matin Ă  l’épreuve de philosophie ? Les sujets, toujours trĂšs attendus, de cette premiĂšre Ă©preuve ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s peu aprĂšs littĂ©raire L– La culture nous rend-elle plus humains ?– Peut-on renoncer Ă  la vĂ©ritĂ© ?– Explication d’un texte extrait de "Le monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation" de Arthur Schopenhauer 1818BaccalaurĂ©at scientifique S– Le dĂ©sir est-il la marque de notre imperfection ?– Éprouver l’injustice, est-ce nĂ©cessaire pour savoir ce qui est juste ?– Explication d’un texte extrait de "SystĂšme de logique" de John Stuart Mill 1843BaccalaurĂ©at Ă©conomique et social ES– Toute vĂ©ritĂ© est-elle dĂ©finitive ?– Peut-on ĂȘtre insensible Ă  l’art ?– Explication d’un texte extrait de "Les Formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse" d’Emile Durkheim 1812BaccalaurĂ©at technologique– L’expĂ©rience peut-elle ĂȘtre trompeuse ?– Peut-on maĂźtriser le dĂ©veloppement technique ?– Explication d’un texte extrait de "L’Esprit des lois" de Charles de Montesquieu 1748

Laculture fait tendre l’homme vers le bien seulement si elle le rend attentif Ă  l’autre. 1/ La culture et les Ă©changes culturelles doivent faire prendre conscience Ă  l’homme qu’il appartient Ă  une seule communautĂ© humaine. 2/ La culture doit rendre plus humain dans une acception mĂ©liorative, qualitative et non quantitative.
La culture est un terme qui prĂ©sente des sens multiples, tous dĂ©rivĂ©s du sens premier de culture de la terre ». La culture est le propre de l'homme elle fait partie de son Ă©volution et de sa dĂ©finition. Il faut Ă©galement s'interroger sur les cultures au pluriel, car il en existe une grande diversitĂ©. ILa tension de l'homme entre nature et culture ALa diffĂ©rence entre nature et culture chez l'homme La culture peut d'abord se comprendre comme ce qui s'oppose Ă  la nature. Il y aurait dans l'homme d'un cĂŽtĂ© ce qui relĂšve du naturel, c'est-Ă -dire ce qui serait innĂ© ; d'un autre cĂŽtĂ© ce qui relĂšve de la culture, c'est-Ă -dire d'un apprentissage. Le mot culture » vient du verbe latin cultura, qui se traduit par cultiver » ou habiter ». Il dĂ©signe avant tout l'action de cultiver la terre. Par la suite, le terme a pris un sens plus large il dĂ©signe l'ensemble des activitĂ©s humaines qui s'Ă©cartent des simples dĂ©terminismes naturels et qui sont issues de la rĂ©flexion. La culture est donc ce qui s'oppose Ă  la nature c'est ce qui est acquis. La nature, c'est tout ce qui est en nous par hĂ©rĂ©ditĂ© biologique ; la culture, c'est au contraire tout ce que nous tenons de la tradition LĂ©vi-Strauss citĂ© par Georges CharbonnierEntretien avec LĂ©vi-Strauss, Paris, Ă©d. UGE, coll. 10/18 »Dans cette citation, LĂ©vi-Strauss met en Ă©vidence les types d'hĂ©ritages que reçoit l'homme. D'un cĂŽtĂ© l'hĂ©ritage biologique, qui se fait indĂ©pendamment de l'homme, de l'autre, l'hĂ©ritage culturel, qui suppose une activitĂ© d' y a donc une distinction entre les lois de la nature et les rĂšgles sociales et culturelles les premiĂšres ne sont pas apprises, tandis que les secondes sont liĂ©es Ă  la pratique et Ă  l'obĂ©issance aux rĂšgles. BL'homme entre instinct et intelligence La culture serait alors ce qui distingue l'homme des autres ĂȘtres vivants. En effet, alors que le comportement des animaux serait entiĂšrement rĂ©gi par l'instinct, l'homme est bien plus dĂ©terminĂ© par son intellect et la culture qui en dĂ©coule. Le cas du langage illustre bien cette diffĂ©rence. Certes, les animaux possĂšdent une forme de langage instinctif, mais celui-ci se distingue radicalement du langage humain par son caractĂšre limitĂ© et dĂ©terminĂ©. L'abeille butineuse peut indiquer Ă  ses congĂ©nĂšres, par un ensemble de mouvements dĂ©terminĂ©s, la distance et la direction de ses trouvailles. Mais il lui est impossible de crĂ©er une nouvelle signification, ni de rĂ©pondre autrement Ă  ce signal qu'en se dirigeant vers ces trouvailles. Cette communication relĂšve donc de l' l'inverse, les hommes peuvent inventer des phrases qui n'ont jamais Ă©tĂ© prononcĂ©es et rĂ©agir de la maniĂšre qu'ils veulent aux propos de leur interlocuteur. Cette communication relĂšve donc de l'intelligence. Instinct L'instinct renvoie Ă  une impulsion innĂ©e, automatique et invariable qui rĂ©git le comportement de tous les individus d'une mĂȘme abeilles ne peuvent construire d'autres formes d'habitat que des ruches. Certes, ces constructions sont parfaites, mais elles ne changent jamais. CLe passage de la nature Ă  la culture Comprendre en quoi l'homme est un ĂȘtre de culture passe par la mise en Ă©vidence de ce qui le fait sortir de la nature, de l'Ă©tat d'animalitĂ©. Contrairement Ă  l'animal qui ne fait qu'habiter le monde, l'homme rend le monde habitable en le transformant, par la technique et le travail, mais aussi par la religion, le langage, l'art et l'histoire. L'homme charge ainsi les choses d'une portĂ©e symbolique. C'est cette idĂ©e que la culture est indissociable de la nĂ©cessitĂ© pour l'homme de rendre le monde habitable que souligne Hannah Arendt dans La Crise de la culture. Le mot culture » dĂ©rive de colere - cultiver, demeurer, prendre soin, entretenir, prĂ©server - et renvoie principalement au commerce de l'homme avec la nature, au sens de culture et d'entretien de la nature en vue de la rendre propre Ă  l'habitation Crise de la culture, Between Past and Future, trad. Patrick LĂ©vy, Paris, Ă©d. Gallimard, coll. Folio » 1972Dans cette citation, Arendt met en Ă©vidence le fait que l'homme, contrairement aux animaux, entreprend un travail de transformation de la nature en vue de la rendre propre Ă  l'habitation pouvons-nous dire que l'homme sort de la nature dans la mesure oĂč, au lieu de simplement habiter dans le monde, il le transforme pour le rendre habitable. La culture correspond donc Ă  ce qui le fait sortir de l'animalitĂ©. DDes limites floues entre nature et culture A priori, il semble possible de distinguer ce qui relĂšve de la nature ou de la culture en l'homme. En effet, il y aurait d'un cĂŽtĂ© notre hĂ©ritage biologique, ainsi que les exigences propres Ă  la nature d'ĂȘtre vivant de l'homme, et d'un autre cĂŽtĂ© les manifestations de son intelligence, telles que le langage, la technique, l'art ou bien encore la ce partage n'est peut-ĂȘtre pas si Ă©vident. De fait, lorsque l'on tente de penser cette distinction entre nature et culture, on se place dans une perspective historique et l'on peut se demander par quel moyen l'homme s'est arrachĂ© du rĂšgne animal pour devenir un ĂȘtre culturel. Or, lorsque l'on tente de rendre compte prĂ©cisĂ©ment de ce qui relĂšve de l'une ou de l'autre de ces deux catĂ©gories, on se rend rapidement compte que la frontiĂšre est trĂšs floue. Si l'enfant a peur du noir, est-ce dĂ» aux instincts propres Ă  sa nature animale, ou bien est-ce le rĂ©sultat des histoires que lui racontait sa nourrice ?De la mĂȘme façon, il semble naturel d'avoir faim Ă  midi, alors qu'il s'agit en vĂ©ritĂ© d'une habitude Merleau-Ponty met en Ă©vidence cette intrication indĂ©mĂȘlable du naturel et du culturel en l'homme l'homme est un mĂ©lange de nature et de de la perception, Paris, Ă©d. Gallimard, coll. Tel » 2005Pour Merleau-Ponty, les sentiments comme les comportements qui paraissent les plus naturels ont en rĂ©alitĂ© le mĂȘme niveau d'artificialitĂ© que les mots du langage choisis arbitrairement pour dĂ©signer des objets. Il n'y a donc pas de sens Ă  sĂ©parer ce qui, en l'homme, relĂšverait de l'une ou de l'autre de ces faut donc dire que rien en nous n'est tout Ă  fait naturel ou tout Ă  fait culturel. Toutes nos rĂ©actions naturelles sont mĂ©diatisĂ©es par nos acquis culturels, tout comme nos acquis culturels sont mĂ©diatisĂ©s par nos donnĂ©es biologiques. L'homme est un ĂȘtre mĂ©langĂ©, un mixte de nature et de culture. IILes moyens et les façons pour l'homme d'acquĂ©rir une culture savante ALa notion de culture savante Une autre dĂ©finition de la culture que l'on peut Ă©tudier est la culture savante. En effet, lorsque l'on dit d'une personne qu'elle est cultivĂ©e ou bien Ă  l'inverse qu'elle est inculte, on renvoie implicitement Ă  un type de culture particulier la culture savante. Parler de culture savante, c'est renvoyer Ă  un ensemble de rĂ©fĂ©rences scientifiques, artistiques et littĂ©raires qui sont reconnues comme constituant la culture. Il faut donc comprendre l'idĂ©e de culture savante en tant qu'elle s'oppose Ă  la culture populaire. Par exemple, aller Ă©couter un opĂ©ra de Mozart au théùtre relĂšve de la culture savante tandis qu'Ă©couter une chanson de variĂ©tĂ© Ă  la radio relĂšve de la culture populaire. Cette distinction entre culture savante et culture populaire vĂ©hicule l'idĂ©e qu'il y aurait une forme de culture lĂ©gitime la culture cultivĂ©e », celle lĂ©gitimĂ©e par des institutions. Le sociologue Pierre Bourdieu s'est intĂ©ressĂ© Ă  cette distinction. Il montre que la culture et les styles de vie fonctionnent comme des moyens de produire des diffĂ©rences et des hiĂ©rarchies sociales. La culture lĂ©gitime apparaĂźt comme le produit d'une domination. La classe dominante maintient sa position dominante par une stratĂ©gie de distinction en dĂ©finissant et en imposant pour le reste de la sociĂ©tĂ© la norme du bon goĂ»t », en imposant sa culture comme culture lĂ©gitime pour toute la sociĂ©tĂ©, elle se pose en classe supĂ©rieure. La possession de ce capital culturel lui permet de se distinguer. Bourdieu insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une recherche explicite de distinction les jugements portĂ©s sur le beau et le laid sont le rĂ©sultat de ce qu'il nomme habitus, c'est-Ă -dire de maniĂšres de penser et d'agir intĂ©riorisĂ©es Ă  travers l'Ă©ducation et le milieu familial. L'enjeu, pour Bourdieu, est de montrer que dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines, les inĂ©galitĂ©s culturelles jouent un rĂŽle au moins aussi important que les inĂ©galitĂ©s socio-Ă©conomiques. Ainsi, en dĂ©pit d'une rĂ©ussite sociale et Ă©conomique, un individu ne possĂ©dant pas les codes de la culture lĂ©gitime demeurera culturellement infĂ©rieur. On oppose ainsi Ă  la figure du nouveau riche celle de l'aristocrate qui, bien que ruinĂ©, maĂźtrise Ă  la perfection les rĂšgles du bon goĂ»t. En ce sens, la culture » peut ĂȘtre utilisĂ©e comme un instrument de domination et de lĂ©gitimation de cette domination. Les dĂ©nominations utilisĂ©es pour dĂ©signer ceux qui n'ont pas cette culture sont pĂ©joratives incultes, profanes, etc. BLes moyens de l'homme pour se cultiver 1La raison et la technique L'homme possĂšde deux qualitĂ©s spĂ©cifiques qui le distinguent des animaux et lui permettent de se cultiver la raison et la oppose souvent Ă  cette idĂ©e que les animaux possĂšdent eux aussi la technique les castors construisent des barrages Ă  la perfection, et les ruches des abeilles prĂ©sentent une technique que l'homme peine Ă  reproduire. Pourtant, il est difficile de parler de culture dans ce cas-lĂ  dans la mesure oĂč, lorsque les animaux rĂ©alisent de telles prouesses techniques, ils ne font que rĂ©aliser ce qu'exige d'eux leur instinct. MalgrĂ© ce dont ils sont capables, les animaux ne peuvent pas innover les abeilles continuent de construire les mĂȘmes ruches, les castors de construire le mĂȘme type de grĂące Ă  la raison, est capable d'inventer de nouveaux objets techniques la raison en l'homme correspondrait Ă  l'instinct chez l'animal. C'est d'ailleurs cette diffĂ©rence que met en Ă©vidence le mythe de PromĂ©thĂ©e tel que le rapporte Platon dans Protagoras. Le mythe de PromĂ©thĂ©e Ce mythe dĂ©crit la façon dont les dieux, au moment de la crĂ©ation des races mortelles, confient Ă  deux frĂšres la tĂąche de rĂ©partir les qualitĂ©s entre les espĂšces. L'un des frĂšres, ÉpimĂ©thĂ©e, distribue ainsi entre les animaux diverses qualitĂ©s la force, la rapiditĂ©, la possession de griffes, d'ailes, etc. Mais, au cours de ce partage, il oublie l'homme, qui reste le singe nu, c'est-Ă -dire un ĂȘtre sans qualitĂ©. L'espĂšce humaine ne possĂšde donc pas l'Ă©quipement naturel nĂ©cessaire pour assurer sa propre survie. C'est afin de rĂ©parer cette erreur que son frĂšre, PromĂ©thĂ©e, intervient comme toutes les qualitĂ©s ont Ă©tĂ© distribuĂ©es, il dĂ©robe aux dieux le feu qui est le symbole de l'intelligence technicienne. L'espĂšce humaine obtient alors les moyens d'assurer sa survie, au mĂȘme titre que les autres animaux. Toutefois, dans la mesure oĂč l'intelligence provient directement des dieux, l'espĂšce humaine obtient en mĂȘme temps quelque chose de plus que les animaux la technique est synonyme d'invention, et c'est par elle que vont apparaĂźtre la religion, le langage, ou bien encore l' la culture est avant tout une rĂ©ponse Ă  un manque l'homme est une espĂšce dĂ©munie face aux autres animaux. En effet, il ne possĂšde ni outil ni instinct, c'est-Ă -dire un savoir-faire technique innĂ©. C'est donc pour pallier ce manque qu'il reçoit une part du divin, l'intelligence technique, laquelle est susceptible de progrĂšs indĂ©finis. 2La perfectibilitĂ© De plus, contrairement aux animaux, l'homme dispose de la capacitĂ© de faire usage de sa raison et de dĂ©velopper de nouvelles techniques. C'est ce que l'on appelle la perfectibilitĂ©. Il est alors possible d'affirmer que la particularitĂ© de l'homme est de n'avoir aucune nature prĂ©dĂ©finie. De ce point de vue, l'homme est un ĂȘtre changeant, ayant la capacitĂ© de se dĂ©velopper d'une infinitĂ© de maniĂšres diffĂ©rentes. C'est ce que souligne Jean-Jacques Rousseau dans la premiĂšre partie du Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes. Discours sur l'origine et les fondements de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes, Paris, Ă©d. GF Flammarion 2016C'est bien la perfectibilitĂ© qui rend l'homme susceptible de progrĂšs et d'innovation, alors que l'animal, dĂ©terminĂ© par l'instinct propre Ă  son espĂšce, ne peut que reproduire ce qui est propre Ă  sa la nature de l'homme est de n'avoir pas de nature dĂ©finie, il possĂšde nĂ©anmoins la facultĂ© de se perfectionner. CLes diffĂ©rentes façons pour l'homme de se cultiver 1L'Ă©ducation et la transmission La culture se transmet et s'apprend. En effet, le patrimoine culturel n'est pas de nature biologique, il ne se transmet pas par les gĂšnes. Bien au contraire, comme le souligne Edgar Morin, la transmission de la culture relĂšve d'une volontĂ© de transmission et d'une appropriation active. La culture est un patrimoine informationnel constituĂ© des savoirs, savoir-faire, rĂšgles, normes propres Ă  une sociĂ©tĂ© [
]. La culture s'apprend, se rĂ©apprend, se retransmet, se reproduit de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Elle n'est pas inscrite dans les gĂšnes, mais au contraire dans l'esprit-cerveau des ĂȘtres Paradigme perdu la nature humaine, Paris, Ă©d. SeuilLa culture ne passe pas par les gĂšnes mais nĂ©cessite une transmission volontaire et une appropriation active c'est notamment le but de la lecture de livres, mais aussi de la crĂ©ation des Ă©coles ou des la culture ne doit pas seulement s'entendre au sens de l'hĂ©ritage culturel se cultiver, c'est aussi se transformer soi-mĂȘme, dĂ©velopper au mieux ses facultĂ©s. 2L'effort pour se cultiver soi-mĂȘme Se cultiver, c'est donc prendre soin de ce que l'on possĂšde dĂ©jĂ  son corps et son esprit. En ce sens, la culture correspond Ă  l'amĂ©lioration de ce qui est des mƓurs, Die Metaphysik der Sitten, trad. Alain Renaut, Paris, Flammarion 1994L'homme, en tant qu'ĂȘtre rationnel capable de se cultiver, se doit d'amĂ©liorer ses capacitĂ©s celles du corps et celles de l'esprit s'il veut devenir pleinement culture de soi ne se fait pas naturellement ou instinctivement c'est par un effort sur lui-mĂȘme et un dĂ©passement de ses instincts que l'homme s'amĂ©liore. On peut parler de devoir envers lui-mĂȘme, l'ĂȘtre humain devient un peu meilleur Ă  chaque Ă©volution. IIIL'opposition entre les diffĂ©rentes cultures ALa dĂ©finition d'une culture par opposition Ă  une autre Historiquement, la notion de culture s'est dĂ©veloppĂ©e par opposition Ă  son autre le sauvage, le barbare. Ainsi, dans l'AntiquitĂ©, les Grecs appelaient barbares » tous ceux qui ne participaient pas Ă  la culture grĂ©co-romaine. Étymologiquement, le mot barbare » englobait toutes les personnes qui parlaient en charabia » leur langage, inarticulĂ© en apparence, n'Ă©tait pas reconnu comme tel, semblant apparentĂ© aux cris Ă©mis par les animaux. Plus gĂ©nĂ©ralement, parler d'acte barbare ou de mƓurs et de traditions barbares revient Ă  refuser le statut de culture, et donc le statut humain, Ă  un groupe d'hommes. L'usage de la notion de sauvage fonctionne de la mĂȘme maniĂšre on qualifie de sauvages » les populations dont les modes de vie semblent proches de ceux des animaux, en particulier au moment de la conquĂȘte du continent amĂ©ricain. À nouveau, parler de sauvages » Ă©quivaut Ă  refuser le statut d'ĂȘtre de culture, donc un statut proprement humain, Ă  certains hommes. Montaigne dĂ©nonce l'usage de la notion de barbarie dans ses Essais. On appelle sauvage » celui dont on considĂšre qu'il n'a aucune culture, et barbare » celui dont on considĂšre la culture comme Ă©trangĂšre Ă  la appelle barbarie ce qui n'est pas de son Bordeaux, Ă©d. Simon MillangesMontaigne met en Ă©vidence le fait que la notion de barbarie ne sert qu'Ă  qualifier des pratiques qui nous sont cette distinction entre peuples civilisĂ©s d'un cĂŽtĂ© et peuples sauvages de l'autre que recouvre la culture comprise comme civilisation certes, tous les peuples attestent d'une forme de culture c'est-Ă -dire de modes de vie particuliers et d'expressions de leur histoire, mais tous les peuples n'ont pas atteint le mĂȘme degrĂ© de civilisation. BLa comparaison entre les cultures et l'ethnocentrisme Il importe d'ĂȘtre conscient du fait que l'usage mĂȘme de la notion de culture peut servir Ă  dĂ©valoriser des modes de vie qui s'opposent Ă  ceux de la culture Ă  laquelle on appartient. C'est pour cette raison que la comparaison des cultures est un exercice extrĂȘmement dĂ©licat. En effet, le fait de comparer suppose que l'on prenne un Ă©talon Ă  partir duquel on effectue la comparaison. Ainsi, un modĂšle de culture est toujours choisi, et on Ă©value les autres cultures en fonction de ce modĂšle. De lĂ  naĂźt le risque d'Ă©riger en normes des pratiques particuliĂšres Ă  partir desquelles Ă©valuer les autres cultures. Autrement dit, comparer les cultures peut se rĂ©duire Ă  universaliser des habitudes acquises par une culture particuliĂšre au dĂ©triment des autres. C'est cette difficultĂ© majeure que l'ethnologue Claude LĂ©vi-Strauss a mise en lumiĂšre, Ă  travers le concept d'ethnocentrisme. En effet, l'ethnocentrisme est la tendance, plus ou moins consciente, Ă  privilĂ©gier les valeurs et les formes culturelles du groupe ethnique auquel on appartient ». C'est ainsi que l'Occident a gĂ©nĂ©ralement pris son modĂšle d'Ă©volution historique de la culture pour Ă©valuer les autres cultures du monde. LĂ©vi-Strauss souligne que ce que l'on Ă©value alors n'est pas une Ă©volution, mais simplement un changement par rapport Ă  sa propre culture. Autrement dit, ce qui apparaĂźtra comme un changement Ă  un individu donnĂ© pourra apparaĂźtre comme une stagnation Ă  un autre, car chacun voit le changement en fonction des critĂšres propres Ă  la culture Ă  laquelle il appartient. Ethnocentrisme L'ethnocentrisme est la tendance, pour une culture donnĂ©e, Ă  considĂ©rer ses normes et ses pratiques comme la mesure et le modĂšle pour comprendre toutes les autres cultures. Cette tendance amĂšne Ă  rejeter les autres formes de cultures, ou Ă  les considĂ©rer comme infĂ©rieures Ă  la sienne. CLe relativisme culturel Cette difficultĂ© de comparer les cultures, et plus largement d'utiliser, pour Ă©tudier des cultures, des modes de pensĂ©e qui lui sont Ă©trangers, a des effets sur l'apprĂ©hension des cultures. En effet, en rĂ©action Ă  l'ethnocentrisme s'est formĂ© ce que l'on nomme le relativisme culturel. Le relativisme culturel est une thĂšse qui soutient que les croyances et les activitĂ©s mentales d'un individu dĂ©pendent de la culture Ă  laquelle il appartient il importe de reconnaĂźtre la diversitĂ© des cultures ainsi que leur Ă©gale dignitĂ©. Cette reconnaissance s'accompagne d'une tolĂ©rance Ă  l'Ă©gard des autres cultures. Elle pose comme principe qu'il est impossible de juger moralement les actes d'un individu d'un point de vue extĂ©rieur. La pratique de la polygamie n'est pas une marque de sauvagerie mais fait partie intĂ©grante du mode de fonctionnement d'une sociĂ©tĂ© donnĂ©e. Le relativisme culturel Ă©nonce que les normes et les rĂšgles morales changent d'une culture Ă  l'autre. Il n'existe donc pas de modĂšle culturel universel les normes ne sont pas absolues, elles sont le rĂ©sultat de coutumes et de pratiques sociales. Aussi ces rĂšgles ne peuvent ĂȘtre comprises qu'Ă  l'intĂ©rieur de l'aire culturelle oĂč elles ont Ă©mergĂ©. NĂ©anmoins, le relativisme culturel met l'ethnologue dans une position difficile en tant que scientifique, le regard qu'il porte sur les sociĂ©tĂ©s Ă©tudiĂ©es doit ĂȘtre objectif. Mais en mĂȘme temps, cette attitude risque de l'amener Ă  accepter des comportements qu'il condamnerait par ailleurs, comme la cruautĂ©. La solution pourrait consister Ă  suspendre tout jugement moral dans le cadre de l'Ă©tude des populations, et Ă  refuser de penser les cultures sur le mode du progrĂšs ou de l'Ă©volution, tout en maintenant l'exigence du respect de la dignitĂ© de l'ĂȘtre humain comme idĂ©al.
Enun sens plus moral, humain signifie ce qui manifeste l’humanitĂ© d’un ĂȘtre, en particulier le fait d’ĂȘtre sensible Ă  la pitiĂ©, de faire preuve d’indulgence et de comprĂ©hension. Ici, la question porte sur la relation entre la culture et le fait d’ĂȘtre plus humain. Ainsi
Culture » se dit en plusieurs sens. Le plus communĂ©ment rĂ©pandu renvoie aux activitĂ©s artistiques, littĂ©raires, cinĂ©matographiques et musicales. Les rubriques culture » des mĂ©dias, les pages culturelles » des quotidiens et magazines rendent compte, pĂȘle-mĂȘle, de reprĂ©sentations théùtrales, de concerts, d’expositions, de films, de romans, d’essais
 En ce sens, la culture possĂšde en France, depuis Malraux, ses maisons, son ministĂšre, comme elle a son marchĂ©, ses espaces dans les hypermarchĂ©s. Et le patrimoine culturel » fait l’objet d’une attention vision plus large des expĂ©riences humainesSi l’on s’en tient Ă  cette premiĂšre acception, la question de savoir si la culture rend plus humain » revient Ă  demander ce que dĂ©veloppent en nous, comme qualitĂ©s spĂ©cifiques, une familiaritĂ© soutenue avec la lecture, le cinĂ©ma ou la musique, une frĂ©quentation assidue des musĂ©es ou des salles de spectacles. Les rĂ©ponses sont bien connues et bien banales. Nous serions en mesure d’avoir une vision plus large des expĂ©riences humaines, d’accĂ©der Ă  une sensibilitĂ© plus fine, de partager des points de vue multiples. L’esprit plus vaste, le cƓur plus ouvert, nous serions alors plus humains parce que plus solidaires des autres, plus attentifs Ă  la diversitĂ© du dĂ©menti cinglantLa premiĂšre difficultĂ© rĂ©side dans le dĂ©menti cinglant que l’histoire du XXe siĂšcle a opposĂ© Ă  cette conception naĂŻve. Le siĂšcle des LumiĂšres, ensuite celui de la rĂ©volution industrielle, crurent que tous les progrĂšs marchaient d’un mĂȘme pas nos connaissances s’accroissaient, nos Ă©ducations se perfectionnaient, nos mƓurs se poliçaient Ă  mesure que nos conforts augmentaient. L’Europe, Ă  la pointe de ce progrĂšs universel, sombra pourtant dans la boucherie de la Grande Guerre. Et l’Allemagne, nation la plus cultivĂ©e, la plus mĂ©lomane, la plus philosophique du vieux continent, vit germer en son sein l’inhumanitĂ© absolue de la barbarie nazie. La culture n’était donc pas un rempart contre l’inhumain. Sa mission civilisatrice n’est-elle qu’un leurre ?Un sens anthropologiqueSans doute est-ce vers un rĂ©examen de l’idĂ©e de culture qu’il faut se tourner. Car cette notion possĂšde un autre sens, en usage chez les anthropologues, oĂč culture » dĂ©signe tous les Ă©lĂ©ments symboliques ou matĂ©riels qu’une sociĂ©tĂ© transmet pour se reproduire – ce qui englobe aussi bien sa langue que ses coutumes, et ses habitudes alimentaires autant que ses techniques. Par la culture, entendue en ce sens plus vaste, l’humain construit un monde distinct de la nature, diffĂ©rent des conduites fixes des animaux, dictĂ©es par l’instinct. Signe distinctif de l’espĂšce humaine, la culture » se dĂ©ploie en une multitude de cultures » dissemblables mais toutes Ă©gales. Elle nous rend humains mais, cette fois, s’interroger sur le plus » ou le moins » perd toute signification les Inuits ne sont pas plus humains, ni moins, que les Nambikwara ou les culture numĂ©rique rendra-t-elle les gĂ©nĂ©rations futures plus humaines ?C’est finalement ce que veut dire humain » qui doit ĂȘtre approfondi. S’il s’agit du statut de notre espĂšce, celui-ci renferme la nĂ©cessitĂ© de la culture-civilisation prohibition de l’inceste, langage symbolique, travail transformant la nature. Sur ce registre, si nous sommes effectivement bien plus puissants que les hommes de l’AntiquitĂ©, nous ne sommes pas plus humains. En revanche, si on parle de l’humanitĂ© comme qualitĂ© morale, faite de solidaritĂ©, de bienveillance et d’empathie, alors il est possible d’envisager que l’ordre socio-culturel ait pour devoir de la protĂ©ger, voire de l’accroĂźtre. Reste Ă  savoir de quel nous » on parle les ĂȘtres parlants de toutes les Ă©poques ? Les Français de 2018 ? Les gĂ©nĂ©rations futures ? La culture numĂ©rique les rendra-t-elle plus humaines ?
I La culture, condition de notre humanitĂ© : elle rend l’homme humain a. Contrairement Ă  l’animal qui est dĂ©jĂ  pourvu des organes et des capacitĂ©s naturelles nĂ©cessaires Ă  sa survie, l’homme a besoin de la culture pour vivre ; en effet, la culture, entendue comme activitĂ© d’appropriation et de modification de On naĂźt tous au sein d’une culture particuliĂšre qui nous Ă©duque, nous ’imprĂšgne de valeurs, nous inculque un mode de vie. La culture peut se rapporter Ă  diffĂ©rents domaines tel que l’agriculture, toutes les connaissances que nous ayons ou bien encore les pratiques culturelles collectives. En philosophie, le mot culture dĂ©signe ce qui est diffĂ©rent de la nature. La culture a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme un trait caractĂ©ristique de l'humanitĂ©, qui la distinguait des animaux. Le mot “humain”, quant Ă  lui, englobe tout ce qui relatif Ă  l’homme, propre Ă  l homme. En un sens plus moral, humain signifie ce qui manifeste l’humanitĂ© d’un ĂȘtre, en particulier le fait d’ĂȘtre sensible Ă  la pitiĂ©, de faire preuve d’indulgence et de comprĂ©hension. Ici, la question porte sur la relation entre la culture et le fait d’ĂȘtre plus humain. Ainsi la culture nous elle plus humain. L’enjeu de la question est de savoir Ă  quelles conditions la culture peut-nous permettre de dĂ©velopper notre nature et ainsi de nous rendre plus humain. Nous tenterons tout d’abord de voir que la culture est une condition de notre humanitĂ© et elle rend l’homme humain. Puis nous essayerons de montrer que finalement la culture ne permet peut ĂȘtre pas de moraliser l’homme . Enfin nous verrons que au final, la culture permet de nous rendre plus humain sous certaines conditions. Les animaux ont Ă©tĂ© dĂšs le dĂ©but de l’humanitĂ© mieux Ă©quipĂ©s que nous pour survivre. C’est pourquoi l’homme a Ă©tĂ© contraint de trouver une solution pour pouvoir pallier cela. La culture a Ă©tĂ© créée. Il fut un temps oĂč les hommes Ă©taient des chasseurs cueilleurs qui se servaient dans la nature sans pour autant la modifier. Ensuite, l’agriculture qui est une technique et qui n’existe pas chez les animaux a dĂ©butĂ©. On arrive aux pĂ©riodes de rĂ©volutions industrielles avec les mines de charbon, les machines Ă  vapeur et l’idĂ©e que la nature est inĂ©puisable et que l’on peut produire et extraire des matĂ©riaux sans limite. La nature va en ĂȘtre transformĂ©e. L’homme a donc ... dĂ©butĂ©. On arrive aux pĂ©riodes de rĂ©volutions industrielles avec les mines de charbon, les machines Ă  vapeur et l'idĂ©e que la nature est inĂ©puisable et que l'on peut produire et extraire des matĂ©riaux sans limite. La nature va en ĂȘtre transformĂ©e. L'homme a donc complĂštement utilisĂ© la nature au fil du temps, afin de l'utiliser Ă  son usage personnel jusqu'Ă  la changer de maniĂšre dĂ©finitive. La culture nous a permis de nous dĂ©tacher de la nature, de la façonner Ă  notre image afin qu'elle rĂ©pondent Ă  nos besoins. Sans cette culture, l'humain n'aurait pas pu survivre. De plus, il est vrai que la culture dans le sens de l'Ă©ducation rend l'homme plus humain puisqu'elle lui permet de maĂźtriser sa nature comme des pulsions, rĂ©actions, des sentiments mais aussi de dĂ©velopper es qualitĂ©s qui font de lui un homme. Ce dernier va donc ĂȘtre capable de dominer ses penchants tel que la violence Quand un homme naĂźt il ne sait strictement rien faire; grĂące aux individus qui l'entourent il va apprendre. L'Ă©ducation va lui permettre de savoir ce qu'il doit faire ainsi que de lui inculquer ce dont il a besoin pour Ă©voluer dans la sociĂ©tĂ©. D'une façon gĂ©nĂ©ral, l'Ă©ducation correspond Ă  la formation globale d'un individu, Ă  divers niveaux au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique, mĂ©dical, etc.. Il est vrai que c'est grĂące Ă  l'instruction que l'homme peut dĂ©velopper les qualitĂ©s qui le rend humain comme par exemple l'habiletĂ©, la patience, ou bien encore tout simplement la bontĂ©. Sans l'Ă©ducation, nous ne sommes pas trĂšs diffĂ©rent des animaux. Prenons l'exemple des enfants sauvages. Ces enfants qui pour raison X ou Y se sont retrouvĂ©s Ă  vivre avec des loups, ont adoptĂ©s le mĂȘme comportement qu'eux, lapant pour manger et aboyant pour communiquer. Sans l'Ă©ducation que chacun de nous a reçu, nous ne serions pas humains. La culture permet Ă  l'homme de devenir toujours meilleur au fil du temps. L'homme peut parler, communiquer avec les autres membres de son espĂšce et donc leur apprendre leur propre savoir. On dit que l'homme est dotĂ© de la capacitĂ© de se perfectionner. A l'inverse des animaux qui demeurent les mĂȘmes, les hommes. »
Elle nous rassemble: permet d'apaiser les instincts de violence chez l'homme => elle nous rend plus humain -ex des enfants sauvages: Ayant grandi sans présence de culture, ils ne possÚdent pas
France mĂ©tropolitaine 2018 ‱ Dissertation de sĂ©rie L 1 phiT_1806_07_01C France mĂ©tropolitaine ‱ Juin 2018 dissertation ‱ SĂ©rie L La culture nous rend-elle plus humain ? Les clĂ©s du sujet DĂ©finir les termes du sujet Ce terme vient du latin colere qui signifie mettre en valeur ». Cela s’applique aussi bien Ă  la terre l’agriculture, Ă  l’esprit la connaissance qu’aux pratiques humaines la civilisation. Nous rend-elle Il s’agit de savoir si la culture a une action positive ou nĂ©gative sur notre qualitĂ© d’humain. Le terme rendre » indique que la culture s’inscrit dans un processus Ă©volutif. Plus humain Le terme plus » peut s’entendre comme un progrĂšs quantitatif la question est de savoir si la culture nous rend plus homme » que nous ne le sommes dĂ©jĂ , par rapport aux animaux par exemple, en raison de notre nature inachevĂ©e. Mais plus » peut Ă©galement indiquer une augmentation qualitative, elle viserait alors nos valeurs morales, notre humanitĂ© », par rapport Ă  ce qui serait considĂ©rĂ© comme inhumain ou barbare. Son sens ici pourrait par exemple ĂȘtre celui de la compassion. En demandant si la culture nous rend plus » humain, le sujet prĂ©suppose que nous le sommes dĂ©jĂ  sans elle. DĂ©gager la problĂ©matique et construire le plan La problĂ©matique La culture semble ĂȘtre le propre de l’homme dans la mesure oĂč, contrairement Ă  l’animal, il ne reste pas Ă  l’état de nature. Cependant, si la culture enrichit l’homme de connaissances et de pratiques, elle n’est pas pour autant garante d’une moralisation. À quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? Le plan Dans un premier temps, nous verrons que la culture introduit une mĂ©diation entre l’homme et la nature en lui permettant d’acquĂ©rir des connaissances et de maĂźtriser des pratiques art, langage, techniques, civilisation, socialisation
. Ensuite, nous verrons que mĂȘme si la culture nous permet de nous ­distinguer de l’animal, elle ne nous garantit pas d’ĂȘtre plus humain au sens moral de compassion. Enfin, nous nous interrogerons sur les conditions d’ une » culture qui rassemble les hommes autour d’une mĂȘme communautĂ© morale. Éviter les erreurs La premiĂšre erreur serait de se contenter de lister des exemples d’élĂ©ments de la culture qui nous font progresser face Ă  ceux qui nous font rĂ©gresser. La seconde erreur serait de restreindre l’analyse des termes la culture renvoie autant Ă  la connaissance qu’à l’idĂ©e de civilisation, et l’adjectif humain » dĂ©signe Ă  la fois la spĂ©cificitĂ© humaine par rapport Ă  l’animal et la valeur morale par rapport Ă  la barbarie. CorrigĂ© Introduction info Les termes du sujet ont diffĂ©rents sens il faut les faire varier pour problĂ©matiser. La culture s’oppose Ă  la nature dans la mesure oĂč elle consiste, selon son Ă©tymologie latine colere, Ă  mettre en valeur » soit la terre et elle dĂ©signe l’agriculture, soit l’esprit et elle dĂ©signe l’ensemble des connaissances, la dimension intellectuelle qui nous distingue des bĂȘtes, soit l’ensemble des pratiques, savoir-faire, traditions, institutions et valeurs propres Ă  un groupe humain et on parle alors de civilisation. Il semble clair qu’avec ces diffĂ©rents sens, la culture exprime la spĂ©cificitĂ© humaine, la marque de la supĂ©rioritĂ© de l’homme sur l’animal. Peut-on alors dire que plus nous dĂ©velopperons notre culture, plus nous nous distinguerons de la nature ? La culture nous rend-elle plus humain ? Mais ĂȘtre humain ne renvoie pas seulement Ă  notre distinction d’avec les bĂȘtes. Être humain c’est aussi faire preuve moralement de compassion envers les autres. La culture est-elle alors un gage de moralitĂ© ? Rien n’est moins sĂ»r si l’on se rĂ©fĂšre aux Ă©vĂ©nements dramatiques de l’histoire du xxe siĂšcle. À quelles conditions la culture peut-elle alors nous rendre plus humain ? 1. La culture, une spĂ©cificitĂ© de l’homme A. La culture est le signe de l’intelligence de l’homme Pour savoir ce qu’est un homme, il faut le distinguer de ce qui lui est le plus proche, Ă  savoir l’animal. Dans leurs activitĂ©s, ils semblent tous deux pouvoir fabriquer des objets. Ainsi, on pourrait comparer une ruche et une maison. Mais selon Marx, dans Le Capital, ce qui distinguera toujours l’architecte le plus mauvais de l’abeille la plus experte » c’est bien la possibilitĂ© pour l’homme de penser ce qu’il va faire avant de le rĂ©aliser. Si les rĂ©sultats sont similaires, les processus de production, en revanche, sont radicalement diffĂ©rents l’animal travaille par instinct, commandĂ© par la nature ; l’homme met Ă  distance la nature en exprimant son intelligence et sa volontĂ©. Ainsi, l’homme invente des techniques par son travail expression de sa culture qui crĂ©e un intermĂ©diaire entre lui et la nature. B. La culture distingue l’homme de l’animal Selon le mythe que l’on trouve dans Protagoras de Platon, la technique dĂ©robĂ©e aux dieux par PromĂ©thĂ©e pour combler l’absence de qualitĂ© permettant d’assurer la survie des hommes que son frĂšre Titan avait oubliĂ©s est Ă  la fois le signe du caractĂšre inachevĂ© de l’homme et en mĂȘme temps le signe de sa supĂ©rioritĂ© par rapport aux autres vivants. Il tire sa valeur de pouvoir survivre en en inventant lui-mĂȘme les moyens. Plus il exprime son ingĂ©niositĂ© pour s’adapter Ă  un nouvel environnement, plus il s’exprime en tant qu’ĂȘtre de culture qui crĂ©e constamment des mĂ©diations entre lui et la nature originellement peu gĂ©nĂ©reuse Ă  son Ă©gard. C. La culture permet Ă  l’homme de maĂźtriser la nature Mais la culture, comme expression de l’intelligence et du travail de l’homme, n’est pas seulement ce qui lui permet de survivre. À ce titre, elle ramĂšnerait l’homme Ă  son animalitĂ© soumise Ă  des besoins. Elle est Ă©galement ce qui lui permet de mieux vivre, de vivre plus heureux et de choisir librement les finalitĂ©s de sa vie. Ainsi, Descartes voit dans la science appliquĂ©e une maniĂšre de se rendre comme maĂźtre et possesseur de la nature », selon le Discours de la mĂ©thode. Avec la culture, il ne s’agit pas seulement pour l’homme de gagner son indĂ©pendance vis-Ă -vis de la nature mais aussi de pouvoir la transformer pour la dominer. [Transition] Ainsi, la culture, en tant qu’ensemble de connaissances mais aussi au sens de civilisation, est l’expression de ce qu’il y a de plus humain en l’homme. Peut-on pour autant affirmer que la culture est ce qui rend l’homme plus humain au sens moral ? 2. La culture n’est pas toujours un rempart contre l’inhumanitĂ© attention Un exemple n’est pas un argument mais il permet de faire des objections et de passer Ă  une autre partie. Les drames de la Seconde Guerre mondiale nous ont montrĂ© que l’on pouvait ĂȘtre extrĂȘmement cultivĂ© et se comporter de maniĂšre inhumaine. La culture ne nous permettrait-elle pas de nous prĂ©munir contre l’inhumanitĂ© ou la barbarie ? A. La culture peut se retourner contre l’homme La culture qui s’exprime Ă  travers la technique, l’art, le langage ou la religion peut Ă©galement se retourner contre l’homme. Par exemple, le machinisme, qui dĂ©signe le dĂ©veloppement de plus en plus complexe de la technique au point que la main-d’Ɠuvre des industries soit remplacĂ©e par des machines toujours plus perfectionnĂ©es et autonomes provoque une sorte d’aliĂ©nation de l’homme qui, paradoxalement, perd le contrĂŽle de ce qui devait lui ­permettre de maĂźtriser la nature. Marx dĂ©nonce ainsi la condition des travailleurs Ă  la chaĂźne qui subissent des cadences inhumaines au sens oĂč ils doivent renoncer Ă  faire usage de leur intelligence et volontĂ© lorsqu’ils font des mouvements mĂ©caniques et rĂ©pĂ©titifs. B. L’homme se caractĂ©rise par sa perfectibilitĂ© L’homme a donc, contrairement Ă  l’animal, la possibilitĂ© d’évoluer, d’utiliser sa raison librement, mais une Ă©volution peut ĂȘtre aussi bien une progression qu’une rĂ©gression. Dans son Discours sur les fondements et l’origine de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes, Rousseau nomme cette spĂ©cificitĂ© humaine perfectibilitĂ© ». L’homme peut donc faire un mauvais usage de sa raison. L’homme peut crĂ©er une division du travail rationnelle mais inhumaine. La socialisation engagĂ©e par la culture peut se retourner contre l’homme victime de la concurrence des uns avec les autres. C. La distinction entre ĂȘtre civilisĂ© et ĂȘtre moralement bon En ce sens, Kant insiste, dans l’IdĂ©e d’une histoire universelle du point de vue cosmopolitique, sur la distinction entre ĂȘtre cultivĂ© possĂ©der des connaissances variĂ©es, ĂȘtre civilisĂ© se conformer Ă  un certain nombre de rĂšgles de bonne conduite et agir moralement au sens oĂč la finalitĂ© de nos actions est la conformitĂ© au bien moral. On peut ĂȘtre trĂšs poli sans pour autant ĂȘtre animĂ© d’intentions moralement bonnes. [Transition] Si la culture n’est pas toujours garante d’humanitĂ©, y a-t-il des moyens de se prĂ©munir contre l’inhumanitĂ© ? info La troisiĂšme partie insiste sur la distinction entre les diffĂ©rentes cultures, mais on aurait pu aussi rĂ©flĂ©chir sur l’idĂ©e que nature et culture sont indissociables ou sur l’absence de nature humaine. 3. Les conditions d’une culture plus humaine A. Rejet de l’ethnocentrisme Se comporter de maniĂšre inhumaine, c’est faire preuve de cruautĂ©, de barbarie. Or la barbarie prĂ©cisĂ©ment est ce qui s’oppose Ă  la culture. Pourtant, la culture ne constitue pas un rempart contre la barbarie. Est-ce une question de degrĂ© de culture ? Non, au contraire, croire cela serait se montrer soi-mĂȘme barbare. Claude LĂ©vi-Strauss, dans Race et histoire, affirme que le barbare, c’est d’abord celui qui croit Ă  la barbarie ». En effet, croire Ă  la barbarie c’est croire que l’on a en face de soi un homme de culture infĂ©rieure, voire un homme dĂ©pourvu de culture, autrement dit un ĂȘtre restĂ© Ă  l’état de nature, un animal. Le risque est alors de ne pas le respecter en tant qu’ĂȘtre humain. C’est ainsi que LĂ©vi-Strauss dĂ©nonce le prĂ©jugĂ© ethnocentrique qui consiste Ă  vouloir hiĂ©rarchiser les diffĂ©rentes cultures. B. Souci politique d’une Ă©ducation DĂšs lors, la connaissance des autres cultures permet de relativiser la sienne et se prĂ©senterait comme un gage de tolĂ©rance, si tant est que la perception des autres cultures s’accompagne d’une rĂ©flexion Ă©thique. C’est pour cela qu’il est important de mener une politique Ă©ducative oĂč les citoyens seraient placĂ©s dans des conditions favorables Ă  une meilleure comprĂ©hension du monde. La culture ne consisterait pas alors Ă  ĂȘtre simplement instruit tels des singes savants, mais Ă  ĂȘtre capable de rĂ©flĂ©chir sur le monde Ă  partir de ses connaissances. En ce sens-lĂ , la culture pourrait effectivement nous rendre plus humain. Conclusion attention Le sujet a Ă©tĂ© essentiellement traitĂ© Ă  partir de la technique mais on aurait aussi bien pu insister sur le langage, l’histoire ou la religion, qui sont d’autres manifestations de la culture. Ainsi, la culture nous rend plus humain dans la mesure oĂč chaque activitĂ© Ă©manant d’elle – le travail, la technique, mais aussi le langage, les coutumes – contribue Ă  affirmer chaque fois davantage notre spĂ©cificitĂ© d’ĂȘtre humain diffĂ©rent des autres vivants. Mais ĂȘtre cultivĂ© et civilisĂ© ne suffit pas Ă  se prĂ©munir de l’inhumanitĂ©. La culture doit ĂȘtre rĂ©flĂ©chie pour Ă©viter de se transformer en son contraire, la barbarie. C’est pour cela qu’elle doit ĂȘtre constamment rĂ©interrogĂ©e, confirmant ainsi l’idĂ©e sartrienne qu’il n’y a pas de nature humaine si ce n’est celle de devoir Ă  chaque instant la rĂ©inventer, la rĂ©affirmer puisque la spĂ©cificitĂ© de l’homme est bien sa libertĂ©. De la mĂȘme maniĂšre que dans le mythe de PromĂ©thĂ©e, oĂč il manque Ă  l’homme la politique pour savoir faire bon usage de la technique, la culture individuelle se montre indissociable d’une politique culturelle.
Doncla culture peut donner les moyens de devenir plus humain mais cela reste une tĂąche personnelle sans cesse Ă  entretenir et c’est plutĂŽt le chemin pris par le dĂ©veloppement culturel, celui de la technique et de la rationalitĂ© technico-scientifique qui peut ĂȘtre un obstacle que la culture en elle-mĂȘme. La culture devrait nous rendre plus humains, mais c’est aux hommes de
Cyrille Krebs, responsable de l’alvĂ©ole Éducation, rappelle l’importance de la culture dans l’épanouissement personnel d’un individu. Essentiellement transmise par les parents, ces Ă©lĂ©ments de culture offrent Ă  l’enfant la possibilitĂ© de connaĂźtre et d’aimer, besoins fondamentaux, qui, comblĂ©s, l’aident Ă  dĂ©velopper ses facultĂ©s. Un besoin fondamental de l’enfant va devoir ĂȘtre satisfait par les parents et au-delĂ  par la sociĂ©tĂ© dans son ensemble. Le besoin de connaĂźtre et d’aimer. Besoin de connaĂźtre de l’enfant, qui sera source de grande joie [1] et de fiertĂ©. Il apparaĂźt dĂ©jĂ  trĂšs tĂŽt quand l’enfant attrape tout avec ses mains et porte ce qu’il attrape Ă  sa bouche, ou encore quand il touche Ă  tout. Jamais je n’oublierai tes yeux Ă©largis Ă  l’extrĂȘme comme pour tout contenir, Ă©tonnĂ©s sans limites, et d’une indicible
 maturitĂ©. »[2]. Enfin, quand Ă  l’ñge des pourquoi, il interpelle son entourage sans cesse. La culture doit crĂ©er les conditions du milieu qui permettent d’ĂȘtre toujours plus humain. La culture est un vecteur de communication et de communion. Elle est ce par quoi on apprend Ă  se connaĂźtre soi-mĂȘme et Ă  dĂ©couvrir l’unitĂ© du vivant au travers des trois degrĂ©s de vie ». De mĂȘme que l’on cultive un champ pour le rendre fĂ©cond, l’homme se cultive par la connaissance, bĂ©nĂ©ficie de ses fruits et se rend lui-mĂȘme fĂ©cond. La culture est ce par quoi je dĂ©velopperai ma pensĂ©e et deviendrai auteur de ma libertĂ© dans ma singularitĂ©. La rĂ©ponse au besoin de connaĂźtre, de communiquer ou de communier, d’ĂȘtre reliĂ©, passe, pour l’homme, par la culture et c’est ainsi que la culture apparaĂźt comme intrinsĂšque Ă  la vie humaine. Elle n’est pas un ajout, un Ă -cĂŽtĂ© mais une rĂ©ponse irremplaçable au besoin inhĂ©rent de l’enfant en raison de sa nature. La culture, fruit de l’intelligence humaine, est naturelle Ă  l’homme et se rĂ©vĂšle un moyen indispensable pour qu’il parvienne Ă  son accomplissement. Nous avons oubliĂ© », dit François Xavier Bellamy au cours d’une de ses confĂ©rences, Ă  quel point la vie s’accomplit par la culture ». Pas de vie humaine qui ne passe par la culture. L’animal, dit-il, s’accomplit dans son animalitĂ© ; l’animal sait ce qu’il doit savoir faire avant mĂȘme de l’avoir appris. Le bĂ©bĂ© a besoin de beaucoup apprendre pour accomplir sa propre nature afin de dĂ©velopper ses facultĂ©s. Il a besoin de la culture et singuliĂšrement de son premier fruit, la langue de son pĂšre et de sa mĂšre ». La culture n’est pas quelque chose que nous possĂ©dons, elle n’est pas de l’ordre de l’avoir, elle est du cĂŽtĂ© de l’ĂȘtre, au cƓur de la vie de l’homme » ajoute-t-il. Ces mots font Ă©cho Ă  ceux de Jean Paul II prononcĂ©s dans un discours Ă  l’UNESCO [3], l’homme vit d’une vie vraiment humaine grĂące Ă  la culture ». 
 La culture est un mode spĂ©cifique de l’ exister » et de l’ĂȘtre » de l’homme ». 
 La culture est ce par quoi l’homme en tant qu’homme devient davantage homme, est » davantage 
 ». Sans la culture, le langage, pas de dĂ©veloppement personnel accompli. Sans eux, ni connaissance, ni vĂ©ritable possibilitĂ© d’expression de l’amour humain. La question n’est pas de savoir s’il faut ou non transmettre mais de savoir ce qu’il faut transmettre par la culture Ă  son enfant afin qu’il puisse trouver les rĂ©ponses Ă  ses besoins en vue de son autonomisation et de son accomplissement. Le pĂšre et la mĂšre doivent pouvoir ĂȘtre soutenus par une culture respectant les facultĂ©s spirituelles de l’homme dans leur inclination Ă  connaĂźtre et aimer en vĂ©ritĂ© [4]. Ici chaque nation est engagĂ©e et porte une grande responsabilitĂ©. La culture doit ĂȘtre au service de ce qui oriente la vie humaine c’est-Ă -dire le bien conforme Ă  notre nature. Il est important qu’elle ouvre au miracle de la vie Ă  chacune de ses Ă©tapes et Ă  l’expĂ©rience mystĂ©rieuse d’ĂȘtre parents. [1] Paul Lemoine La joie de connaĂźtre, p 60 Transmettre l’amour » Nouvelle CitĂ© [2] Denis Marquet, PĂšre, Albin Michel, p 102 [3] Jean Paul II, MĂ©moire et identitĂ©, p 103, Flammarion [4] Il apparaĂźt aujourd’hui un malaise avec l’idĂ©e de finalitĂ©, du fait de l’absolutisation de la libertĂ© individuelle nous rendons la finalitĂ© seconde. Nous en sommes rĂ©duis Ă  vouloir imposer le choix individuel et du coup chercher Ă  crĂ©er les conditions qui nous rendront capables de rĂ©aliser notre dĂ©sir subjectif capability indĂ©pendamment de toute ordination au bien et au vrai. Les organismes internationaux, l’ONU au premier chef, ont adoptĂ©s cette vision de la libertĂ© comme capability » et s’efforcent d’imposer et de rendre concrĂštement possible tout les choix alternatifs indĂ©pendamment de toute rĂ©fĂ©rence au bien, considĂ©rĂ© comme subjectif. C’est ainsi qu’on impose aux Ă©tats africains, amĂ©ricains du sud ou asiatique, l’enseignement de la thĂ©orie » du gender » aux enfants faute de quoi on leur coupe les aides Ă©conomiques.

Onpeut toutefois parler d’évolution de la nature humaine, mais cette Ă©volution se fait surtout au contact de la culture. Cette attitude de rejet des cultures diffĂ©rentes ou « barbares » montre que la culture ne nous rend pas plus tolĂ©rants ou vertueux. Au contraire, elle renforce nos passions les plus primaires. D’oĂč un renversement : celui qui croit Ă  la barbarie,

14/10/2021 La culture nous rend-elle plus humains? Andalousie, 09/2019 PrĂ©parez un exposĂ© pour prĂ©senter le sujet soulevĂ© par la question posĂ©eLa culture nous rend-elle plus humains?AttentionSoignez la structure de votre exposĂ© qui devra comprendre une introduction et une conclusion, et mettre en Ă©vidence divers points importants dont il est devez Ă©galement introduire des commentaires, des idĂ©es et des exemples qui vous soient propres afin de construire une vĂ©ritable rĂ©flexion personnelle. Aucun commentaire Enregistrer un commentaire Laculture rend plus humain, l'humanitĂ© comme moralitĂ© a) La culture permet de se donner des fins autres que les fins naturelles Kant, Critique de la facultĂ© de juger, §83, traduction Alain Renaut. « Si, dĂ©sormais, il faut trouver en l'homme lui-mĂȘme ce qui doit ĂȘtre, en tant que fin, accompli par sa connexion avec la nature, il peut seulement d'agir d'un bien ou d'une fin telle qu 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID MtoxujP3OZad0DxvLo7ZOtcfXucigZca4Cesa4Rvt0t7105MnEw5Jg== .