🐘 Témoignages Des Miracles De Sainte Thérèse De Lisieux
Unmiracle obtenu par l’intercession des parents de sainte Thérèse de Lisieux ayant été reconnu, les vénérables Louis Martin (1823-1894) et
Pour grandir dans l’espérance et l’amour à travers le chemin spirituel de la confiance en Dieu. La confiance est aussi chemin guérison intérieure comme Thérèse l’a expérimenté pour elle-même au coeur de sa fragilité. Cette confiance thérésienne transforme la personne humaine lorsqu’elle se met à l’école de la grâce, en l’accueillant de Dieu et en répondant amour pour amour par le don de soi-même. En affirmant que la confiance fait des miracles», Thérèse ne fait pas œuvre de pieuserie mais de révolution copernicienne proprement chrétienne. Dans une société actuelle hyper moderne où la personne ne cesse de se chercher en investissant ses émotions et l’intensité de ses désirs, la sainte de Lisieux affirme que l’homme ne se trouve vraiment lui-même que dans sa confiance en Jésus-Christ. Tandis que la devise de Descartes, je pense donc je suis », souligne la singularité rationnelle de la vie humaine, celle de Thérèse, l’élargit à sa dimension universelle j’ai confiance dans le Christ donc je suis ». Non sans effet, car cette dynamique de la confiance est aussi chemin guérison intérieure comme Thérèse l’a expérimenté pour elle-même au coeur de sa fragilité, ce que décrit la première partie de l’ouvrage. La seconde partie montre comment la confiance thérésienne transforme la personne humaine lorsqu’elle se met à l’école de la grâce, en l’accueillant de Dieu et en répondant amour pour amour par le don de soi-même. Du même auteur Découvrez aussi… En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies nous permettant un suivi statistique et anonyme des visites et de mémoriser vos choix et produits consultés dans la boutique.
Thérèsede l'Enfant-Jésus, carmélite de Lisieux (1873-1897), est la sainte catholique la plus populaire du XXe siècle. Sa notoriété fulgurante, fondée sur le succès d'un livre posthume, Histoire d'une âme (1898), sans cesse réédité . Thérèse de l'Enfant-Jésus, carmélite de Lisieux (1873-1897), est la sainte catholique la plus populaire du XXe siècle. Sa notoriété fulgurante
des histoires vraies basées sur des certificats médicaux et des dépositions officielles de Djana, Michel Pascal chez Rocher Collections Documents Paru le 25/11/2004 Broché 233 pages Tout public € Disponible - Expédié sous 5 jours ouvrés Ajouter au panier Frais de livraison Donner votre avis sur ce livre Ajouter à votre liste d'envie Quatrième de couvertureRecueil de témoignages par lesquels ont été constatés des miracles liés à sainte Thérèse de Lisieux. Avis des lecteurs Soyez le premier à donner votre avis
La canonisation de Sainte Thérèse de Lisieux a été faite par Pie XI en 1925. La cause de béatification avait été introduite en 1914 par Pie X. Elle a été béatifiée en 1923, et proclamée patronne des missions en 1927. Pie XII en a fait la patronne secondaire de la France en 1944. Jean Paul II l'a proclamé docteur de l'Église en 1997 consacrant ainsi la spiritualité et
La vie de Marie-Françoise Thérèse Martin, plus connue sous le nom de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face ou simplement Sainte Thérèse ou "la petite fleur" était courte et silencieuse. Il a tout fait pour passer inaperçu. Sa spiritualité était basée sur les petits actes de bonté qui étaient permis, en tant que religieuse cloîtrée carmélite. Elle devint ainsi l'un des saints les plus aimés et les plus miraculeux de l'histoire. Ses miracles se produisent encore aujourd' à Alençon, en France, le 2 janvier 1873, elle alla vivre à Lisieux avec son père et ses soeurs après le décès de sa mère. Ses parents étaient très dévoués et ils ont transmis leur foi à leurs cinq filles, qui sont ensuite devenues était la plus petite fille. À l'âge de 13 ans, Thérèse a eu une conversion qui a défini sa vocation et sa spiritualité pour le reste de sa vie"En un mot, j'ai senti que la charité entrait dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour rendre les autres heureux ..."Pour s'oublier elle-même, il fallait se concentrer sur sa petitesse. Ce type de spiritualité développé par elle s'appelait le "Caminito". Teresa a utilisé le vocabulaire de la petitesse pour mener une vie cachée et discrète et exprimer son espoir que plus elle se sentirait petite devant Dieu, plus elle pouvait compter sur "Caminito" de Sainte Thérèse de Lisieux a été nommé Docteur de l'Église universelle en 1997. Priez pour les prêtresL'une des missions spécifiques que Thérèse a trouvées dans sa vie était le besoin de prier pour les prêtres. Après un voyage en Italie où il a rencontré et écouté les prêtres dans sa vie normale, il s'est rendu compte que certains d'entre eux étaient des personnes très saintes, mais que beaucoup ne l'étaient pas et avaient besoin de la prière. Ainsi, au cours de sa vie au couvent, il fut chargé de prier pour deux prêtres "frères" différents, afin que leurs missions puissent être menées à bien. Ces actions l'ont aidée à développer sa philosophie spirituelle de petitesse qui la mènerait à la miracles de sainte Thérèse de LisieuxBien que ce soient les témoignages personnels qui font grandir la réputation d'un saint, la canonisation officielle exige qu'une série de miracles soit vérifiée afin qu'une personne puisse être déclarée saint par l'Église sa béatification, deux miracles ont été décisifsSœur Luisa de Saint-Germain des Filles de la Croix souffrait d'un ulcère hémorragique grave à l'estomac. En recourant à l'intercession de sainte Thérèse de Lisieux, elle obtint une santé parfaite. À la demande de la Sacrée Congrégation des Rites, trois médecins ont déclaré à l'unanimité qu'elle était en bonne santé. Le deuxième miracle a été la guérison d'un jeune séminariste nommé Charles Anne. Charles a été victime d'une hémoptysie pulmonaire. Il a fait appel à l'aide de sainte Thérèse de Lisieux et a été parfaitement guéri, comme en témoignent trois Charles, un médecin a témoigné "Les poumons détruits et rasés avaient été remplacés par de nouveaux poumons, remplissant leurs fonctions normales… " Les miracles qui ont abouti à la canonisation de sainte Thérèse de Lisieux se sont produits au cours des deux années qui ont suivi la Trimusi, de Parme, en Italie, souffrait d'arthrite du genou et de lésions tuberculeuses aux second remède a été celui de María Pellemans de Schaerbeck, en Belgique. María souffrait d'une tuberculose pulmonaire qui s'était étendue aux intestins et à Santa Teresita de son vivant. Le diagnostic de tuberculose pulmonaire et intestinale a été posé par le Dr Vandensteene, qui a également examiné Maria après son retour de sa visite de la tombe de Vandensteene a témoigné "J'ai trouvé Miss Pellemans littéralement transformée." Cette jeune femme, à bout de souffle au moindre mouvement, bouge sans fatigue, elle mange tout ce qui lui est offert, avec un très bon appétit, l'abdomen ne présente pas de points sensibles, alors Moins de pression provoquait une douleur intense, tous les symptômes de l’ulcère tuberculeux de l’intestin ont disparu. " Le 17 mai 1925, Thérèse est déclarée sainte par le pape Pie pluie de rosesBeaucoup de miracles de sainte Thérèse sont accompagnés de roses, qui remplissent la promesse implicite de ses paroles"Après ma mort, je vais faire pleuvoir des roses, je vais passer mon paradis à faire du bien sur la terre, je vais lever une puissante armée de petits saints, ma mission est de faire en sorte que Dieu soit aimé ..."Votre "Caminito" fait référence à la confiance et au tendre amour d'un enfant. Elle n'a pas vécu de phénomènes extraordinaires dans sa vie, mais elle a perfectionné sa foi et a été renforcée par Thérèse est morte le 30 septembre, mais une coutume ancienne dictait la célébration de l'entrée d'une âme au paradis le lendemain. C’est la raison pour laquelle le 1er octobre est le jour de la vie et de l’éternité de sainte Thérèse de Lisieux.
Avantla béatification de Thérèse, les carmélites de Lisieux ont pris soin, pour éviter ces écueils, de privilégier des mots plus neutres que celui de miracle : grâces, guérisons, faveurs, interventions, faits extraordinaires, et bien sûr « Pluie de
Texte intégral Pour moi je me sens de la famille de l’aimable sainte, et je m’intéresse d’instinct à ce qui semble la toucher quelque peu. Par exemple, le 11 novembre, fête de la saint Martin, je me suis empressé de faire remarquer cette coïncidence entre la signature de l’armistice, et la fête de la petite Thérèse Martin, qui a tant travaillé pour nos soldats pendant la guerre. »Frère Louis-Marie Frédéric, directeur du grand séminaire de Chefoo, Chine, 17 février 1919 ACL. 1 François Veuillot, Du carmel aux tranchées », La Croix, 27 septembre 1916, publié dans Antoinett ... 2 La référence à la guerre est un passage obligé pour toute monographie sur sainte Thérèse lorsqu’el ... 1Les réflexions suscitées par le développement du culte de Thérèse de Lisieux durant la Grande Guerre ont commencé au cœur même du conflit et ont connu de nombreux développements par la suite depuis les premières hypothèses lancées par François Veuillot1 jusqu’aux études plus récentes2, il s’agit tantôt de le prouver, de le décrire, de s’en étonner, et d’en chercher les raisons, ce qui permet d’aboutir à plusieurs type de conclusions, l’une des plus connues étant la thèse de la sainte des Poilus ». Nous abordons ici un aspect particulier du culte de Thérèse durant la Grande Guerre, et esquissons des pistes qui donneront lieu, par la suite, à une étude approfondie fondée sur l’exploitation de sources d’origines diverses. 3 Annette Becker, La guerre et la foi. De la mort à la mémoire, Paris, Armand Colin, 1994. Stéphane ... 4 Les premières informations sont données par les témoins convoqués lors du procès romain, qui se dé ... 2Aujourd’hui, il est notoire que le culte de Thérèse de Lisieux fait partie intégrante de cette religion de guerre » dont Annette Becker a décrit les caractères saillants3. Ce phénomène pittoresque, qui joue sur la thématique de la Belle et la Bête, a donné lieu à quelques études dans lesquelles, fréquemment, la précision des chiffres se trouve jointe à une forme d’admiration naïve, pour ne pas dire béate les données chiffrées, largement diffusées et facilement accessibles, proviennent toutes, par des voies plus ou moins directes, du carmel de Lisieux qui avait à l’époque besoin de les accumuler pour prouver, lors du procès de canonisation, la réalité et l’ampleur de la dévotion. Elles sont pourtant sans cesse reprises comme des nouveautés et très peu contextualisées4. 5 Pluie de Roses V, Bar-le-Duc, imprimerie Saint-Paul, 1920, 590 p. Ce volume contient 570 grâces att ... 6 Ces récits font toutefois une place au témoignage d’après-guerre ; il arrive aussi que l’on trouve ... 3C’est par ailleurs un exercice fort périlleux de tenter d’évaluer l’influence posthume d’une personne, dans un événement qui plus est mondial. Face aux millions de morts et de blessés de la Grande Guerre, sans parler des conséquences sociales et psychologiques de tant de drames familiaux – puisque les compétences de la petite sainte des Poilus ne sortent pas, du moins officiellement, du domaine de la vie individuelle et privée – comment penser avec justesse cet autre phénomène indiscutablement mondial, mais d’intensité beaucoup plus basse, qu’est la dévotion à Thérèse de Lisieux pendant le conflit ? La dévotion dont nous parlons ici est toujours considérée comme un moment important voire décisif de l’histoire posthume de sœur Thérèse. Les sommes sur la Grande Guerre, pour peu qu’elles mentionnent les aspects religieux, accordent toujours une place à la dévotion thérésienne – une toute petite place dans l’immense complexité du conflit. On ne peut s’empêcher, au lieu de monter en épingle les quelque 220 récits de miracles ou interventions » de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus pendant la guerre, réunis en un volume de la série Pluie de roses5 qui connut un succès indiscutable, de les comparer au terrible bilan humain de la Grande Guerre. En effet, combien de ces miraculés » autoproclamés dans les années 1914, 1915 et suivantes, se retrouvent-ils vivants, valides et fervents à la date de publication de leur histoire miraculeuse en 1920 ?6 7 Annette Becker a donné, la première, un aperçu de la multiplicité des dévotions durant la guerre, ... 4Une chose est sûre s’interroger en historien sur les causes d’un succès, c’est risquer les interprétations téléologiques, à plus forte raison dans une approche monographique qui peut occulter d’autres recours très sollicités durant cette période, à commencer par le Sacré-Cœur, Notre-Dame de Lourdes ou Jeanne d’Arc7. Une thaumaturge sans frontières 5La valorisation de Thérèse sainte des Poilus » comporte un inconvénient historique majeur elle ne tient pas compte du fait qu’en 1913, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus, décédée en 1897, est déjà connue dans le monde entier, y compris dans les pays de langue allemande, particulièrement, bien sûr, en pays catholique, en Autriche-Hongrie, en Bavière, et dans les régions polonaises des trois empires. Dans les pays de langue anglaise, The Little Flower of Jesus est abondamment invoquée, dès le début des années 1900, et particulièrement par les Irlandais et les Écossais catholiques. 8 Albanais, Allemand, Anglais, Annamite Vietnamien, Arabe Égypte, Arménien, Basque, Breton, Bulg ... 9 Pour l’année 1911, 189 visiteurs étrangers ont été identifiés, c’est-à-dire 6,4 % des pèlerins » ... 6Le carmel de Lisieux entretient une correspondance avec des zélateurs répandus dans le monde entier, souvent des religieux français missionnaires ou en exil. Les textes thérésiens et ses produits dérivés avaient déjà été traduits, avant la guerre, en une petite quarantaine de langues8. Ce caractère international est d’ailleurs volontairement souligné, dans son ampleur et dans sa précocité, au point de gommer les caractéristiques plus traditionnelles de cette dévotion, notamment le développement d’un pèlerinage local. Les visiteurs étrangers, bien présents quoique peu nombreux, furent valorisés en toute occasion et par tous les moyens9. 10 Sur les usages des photographies dans l’iconographie thérésienne François de Sainte-Marie, Visag ... 7Surtout, dès le début des années 1910, la diffusion des supports de dévotion, inséparable d’un courrier extrêmement volumineux mêlant commandes, demandes d’intercession, récits de miracles et témoignages de dévotion s’effectue en des quantités industrielles. L’offre s’est considérablement diversifiée, depuis la publication, en 1898, de cet énorme volume au titre interminable qui allait se faire connaître sous le nom d’Histoire d’une âme. Les textes thérésiens existent en éditions de poche, et sont également diffusés sous la forme d’opuscules destinés à un public populaire et intégrant la dimension miraculeuse de la vie posthume de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. L’iconographie est riche de plusieurs dizaines de modèles, tantôt idéalistes et conformistes, tantôt réalistes, grâce à l’usage, jusqu’alors peu répandu dans l’imagerie pieuse, de la photographie retouchée10. 8Entre 1907 et 1913, le carmel de Lisieux a donc appris à produire et écouler des stocks importants d’imprimés, de reliques et de souvenirs, par le biais d’un réseau de zélateurs soigneusement stimulé par des dons de reliques et la dimension personnelle des relations épistolaires avec les reliques vivantes » – considérées comme telles – que sont les anciennes compagnes de sœur Thérèse, principalement ses trois sœurs biologiques, sœur Marie du Sacré-Cœur Marie Martin, 1860-1940, mère Agnès de Jésus Pauline Martin, prieure, 1861-1951, et sœur Geneviève Céline Martin, 1869-1959. Les carmélites de Lisieux ont su faire preuve d’une grande créativité dans la diversification des supports, et d’une grande réactivité face aux demandes du public, jonglant avec habileté entre les potentialités technico-économiques de la civilisation industrielle et les normes canoniques, montrant une capacité étonnante à vulgariser, tant dans le langage que par les supports, une spiritualité adossée à une imagerie moderne qui conjugue avec succès plaisir et piété. Le pragmatisme sert de base à l’apologétique, et l’expérience acquise en la matière va se révéler précieuse pour s’adapter aux conditions nouvelles liées à la guerre, et aux potentialités d’apostolat qui s’ouvrent alors. 9Comment, en 1914, le carmel de Lisieux, communauté française appartenant à un Ordre fortement internationalisé, au sein d’une chrétienté déchirée, a-t-il appréhendé son rôle et celui de sa thaumaturge ? 11 Témoin de cette concurrence Je recueille partout des témoignages de vénération et de confiance ... 10D’emblée, le carmel de Lisieux a visé pour sa nouvelle sainte une réputation exceptionnelle et universelle. En France, la seule véritable concurrence est Notre-Dame de Lourdes, parce qu’il s’agit avant tout d’un sanctuaire à miracles11. Or le pèlerinage de Lourdes a déjà, au début du XXe siècle, une forte dimension internationale. Durant la Première Guerre mondiale, cependant, Lourdes a moins d’atouts à faire valoir que Thérèse certes, l’eau de Lourdes conserve son attrait, mais les supports de dévotion mis en circulation par Lisieux, très diversifiés, présentent bien d’autres avantages. 12 Jean-Pierre Blin, Le vitrail commémoratif de la Grande Guerre. Les catholiques français et le cu ... 13 Sans minorer le fait que Thérèse était fascinée par Jeanne d’Arc, et que cette parenté fut abondam ... 11Les vitraux érigés en ex-voto à la fin de la guerre ont figé l’image de la sainte des Poilus » et contribué à pérenniser le souvenir de Thérèse combattante, en la faisant figurer au milieu des Poilus comme céleste avocate », sur le modèle des images répandues pendant la guerre. Il est avéré, pourtant, que la guerre n’a pas fait surgir de nouveaux cultes, mais a plutôt renforcé ceux qui s’étaient développés dans les décennies précédentes, comme le prouvent par exemple les programmes de reconstruction des églises après la guerre dans les 181 églises étudiées par Patrick Wintrebert, Thérèse fait l’objet de 69 représentations, derrière Saint Louis 96 et le Sacré-Cœur 76 mais devant Notre-Dame de Lourdes 66 et Jeanne d’Arc 58, alors que les intercesseurs présents dans ces églises sont au nombre de 84 saints et de 37 saintes. Sur les 48 vitraux commémorant la Grande Guerre étudiés par Jean-Pierre Blin, Notre-Dame des Armées figure quatre fois, Thérèse trois, Jeanne d’Arc deux c’est le Christ qui domine, sous la forme du crucifié 12 occurrences, du Sacré-Cœur bénissant 4 ou montrant le ciel 312. De telles études, bien que partielles, permettent de souligner le décalage entre les phénomènes réels et les phénomènes perçus, ainsi que la part de construction a posteriori que contient l’idée d’un intercesseur nouveau et unique, Thérèse de Lisieux. Il faut attendre des études comme celles de Jean-Yves Le Naour sur Claire Ferchaud, la Jeanne d’Arc de la Grande Guerre », pour rendre au qualificatif nouvelle Jeanne d’Arc », s’agissant de Thérèse, un caractère de banalité13, et rendre au Sacré-Cœur son authentique dimension de dévotion patriotique. 14 Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker, 14-18, retrouver la Guerre, op. cit., p. 180-181. Magal ... 12Jeanne d’Arc et Thérèse sont souvent étudiées ensemble, et toutes deux semblent mériter le qualificatif de sainte des tranchées » une récente exposition, à Domrémy, a sorti Jeanne de son statut de sainte officielle pour la situer comme un intercesseur de prédilection des combattants et de leurs familles. Annette Becker a insisté sur les points communs aux deux jeunes femmes et à la dévotion dont elles font l’objet. Il faudrait compléter ce tableau en développant leurs singularités Jeanne est un symbole fort du rassemblement patriotique et incarne l’Union sacrée, alors que le culte thérésien se développe hors de tout cadre institutionnel ou patriotique14. 13Dans ce panorama, on ne saurait oublier, non plus, la séduction qu’opèrent toujours les saints régionaux, particulièrement sainte Anne d’Auray en Bretagne, qui rattachent fortement le soldat déraciné à sa petite patrie d’origine. L’abondance des références à Thérèse de Lisieux dans les quotidiens de la Manche ou du Calvados, ou de lettres publiées dans La Croix par des Normands durant la guerre, permet d’ailleurs de mettre en évidence le caractère fortement régional de la dévotion à Thérèse de Lisieux, caractère qui n’exclut pas la notoriété internationale mais qui a fréquemment été négligé. Une sainte de proximité 14Quelle est la place particulière de la dévotion à la petite sœur Thérèse durant la Grande Guerre ? Il importe en premier lieu de préciser qu’elle opère en contexte catholique, dans lequel le croyant a la liberté de choisir des dévotions surérogatoires, lesquelles ne sont que rarement exclusives et, en tout état de cause, n’excluent jamais ni le Christ – sous la forme, par exemple, du Sacré-Cœur –, ni la Vierge – sous quelque vocable que ce soit. 15 Il n’est que de lire la longue litanie des saints français » évoqués par Stéphen Coubé dans Nos ... 16 Cette analyse, reprise par Nadine-Josette Chaline et d’autres, puise toujours à la même source l ... 15Dans ce Ciel saturé15 », Thérèse de Lisieux incarne incontestablement une figure de la proximité proximité géographique, évidemment, pour les Normands du pays d’Auge ; proximité de génération ou proximité sociologique, comme l’a souligné Annette Becker en s’appuyant sur les témoignages des Poilus publiés dans les Interventions de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus pendant la guerre16 cette religieuse parle une langue accessible à tous et peut faire, grâce au genre autobiographique, l’objet d’une connaissance intime. C’est une différence notable avec Jeanne d’Arc, sainte Geneviève, ou même Notre-Dame de Lourdes ou le Sacré-Cœur. Si les soldats de la Grande Guerre sont davantage des ruraux que des petits bourgeois, ils sont tous plus ou moins alphabétisés et partagent, en gros, les mêmes références culturelles que Thérèse, petite Normande décédée à 24 ans en 1897, fauchée par la tuberculose, mal qui, avant-guerre, causait le plus de décès chez les jeunes. 16Sœur Thérèse figure également comme une sainte contemporaine » elle est proche, car elle n’est pas encore portée sur les autels et, dans le même temps, son culte n’est ni imposé ni conseillé. Il me semble important de souligner ici ce caractère d’élection le soldat dévot à sœur Thérèse choisit sa sainte, il la choisit même avant que l’Église ne se prononce, et il n’est pas exclu qu’il la choisisse pour des critères d’esthétique et de contemporanéité, c’est-à-dire qu’il conserve dans son portefeuille une photographie de femme idéale, à la fois jeune et protectrice. En matière d’imagerie pieuse, la photographie, développée par les carmélites de Lisieux dans une perspective documentaire – et donc, anti-saint-sulpicienne, contrairement à ce qui est souvent dit, voire déploré – favorise l’effet de réel, effet qui était particulièrement bien adapté à la situation des soldats. 17 Image décrite par Nadine-Josette Chaline, art. cit., p. 207, publiée en hors-texte avec d’autres d ... 18 Fin 1914, mère Agnès de Jésus pense que la guerre fera obstacle à la diffusion de la dévotion, par ... 17Il ne faut donc pas trop s’étonner de ce que ce culte massif ait visé une sainte officiellement interdite de culte », puisque pas encore canonisée. En réalité, ce fut un atout sa personne bénéficia de la logistique développée entre 1907 et 1913 et destinée à promouvoir un futur saint pour obtenir sa canonisation. Du même coup, un traitement iconographique spécifique lui est réservé elle est représentée sur terre, et seule, car on ne peut la représenter avec d’autres saints, ni en statue, ni dans un nimbe, etc. La sobriété est de mise, y compris dans sa titulature petite sœur » et non sainte », ce qui la rend d’autant plus proche des vivants17. La cause de canonisation est introduite à Rome en juin 1914 les supports de dévotion sont déjà conçus, les réseaux de diffusion bien en place, et tout cela, après une nécessaire adaptation à la fin de 191418, va se déployer, d’une manière très réactive, en direction d’un nouveau marché » captif, les Poilus et leurs familles. Patriotisme thérésien et combat spirituel 19 La préface à Interventions... op. cit., p. vii, propose à ses lecteurs des éclaircissements sur le ... 20 Extrait d’une pièce de théâtre, dite récréation pieuse » destinée à être jouée par les novices d ... 21 D’après Ms A, f° 33. Thérèse de Lisieux, Œuvres complètes, Paris, éd. du Cerf/DDB, 1992, p. 121. 22 Ces dernières citations sont une synthèse arrangée d’extraits du Ms B, f° 2 v° et f° 4, v°, qui ... 23 Cette guerre révèle à nos défenseurs, souvent à leur insu même, et par une impression qui les pé ... 18Dans l’apostolat spécifiquement destiné aux Poilus, on va insister sur le patriotisme de Thérèse et sur la thématique du combat, bien présente dans ses écrits19. Par exemple, une image de Thérèse comportant la phrase J’aime la France, ma patrie, et je veux lui conserver la foi20 » est distribuée aux Poilus. D’autres expressions se rapportant à la France ou à la guerre sont rapportées, non référencées mais présentées comme des paroles de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus » Comme les guerriers antiques apprenaient à leurs enfants le métier des armes, ainsi m’apprit-on dès l’enfance le combat de la vie, excitant mon ardeur et me montrant la palme glorieuse21. » Je voudrais mourir sur un champ de bataille pour la défense de l’Église. » Je voudrais accomplir les œuvres les plus héroïques je me sens le courage d’un croisé » ; Ma pluie embaumée tombera sur l’Église militante afin de lui donner la victoire22. » Ces citations expriment moins d’ailleurs le patriotisme de Thérèse que son ardeur au combat, pour l’Église essentiellement on communique au soldat un modèle de combattante pour qui la patrie est davantage le ciel que la France. Pour la victoire de la France, le combattant français est donc invité à modeler son comportement sur celui des croisés, ou sur celui des saints soutenant l’Église militante. On n’y trouve ni nationalisme, ni bellicisme, mais la possibilité, pour le soldat, de faire de sa guerre une guerre sainte, à moins qu’il ne soit invité à combattre par analogie aux religieuses, le combat pour Dieu, aux soldats, le combat pour la patrie23. 24 François Veuillot, Du carmel aux tranchées », art. cit. Édité par Lisieux sous forme de feuillet ... 25 Ce n’était pas la première fois que François Veuillot créait l’événement en mentionnant Thérèse de ... 19Le type d’explication contextuelle développé ici ne doit pas occulter d’autres facteurs, plus spirituels, qui ont contribué à créer ce sentiment de proximité propre à la dévotion thérésienne. Le premier journaliste à avoir écrit sur Thérèse et les soldats, François Veuillot, était un grand admirateur de la petite Thérèse », devenu de ce fait proche du carmel de Lisieux dès 1906. C’est lui qui avance des raisons essentiellement spirituelles, en développant une analogie entre la petite voie » et les boyaux des tranchées, et en mettant en exergue l’importance du champ lexical du combat dans les textes thérésiens, champ lexical favorisant selon lui une appropriation spirituelle24. Cet article est constamment repris, encore aujourd’hui, pour mentionner la dévotion des Poilus, à juste titre d’ailleurs parce qu’il fut diffusé à des dizaines de milliers d’exemplaires sur le front assorti d’une illustration. Il n’est pas sans intérêt de préciser que François Veuillot insistait sur la spiritualité parce que la publication de nouveaux récits de miracles venait d’être suspendue par Rome25. Parler de spiritualité, c’était parler de Thérèse au nom de l’actualité sans desservir la cause de canonisation. La part importante de stratégie qui entre dans cette publication, et les usages qui ont été faits de cet article par le carmel de Lisieux lui-même, imposent donc de ne pas trop l’utiliser pour fonder en fait les dévotions des combattants. Il est en revanche tout à fait possible, compte tenu de la large diffusion de ce feuillet, qu’il ait contribué dans une certaine mesure à façonner la dévotion des combattants dans un sens plus spirituel. 26 Guillaume Cuchet, Le crépuscule du purgatoire, Paris, Armand Colin, 2005. 27 Conrad De Meester, Dynamique de la confiance. Genèse et structure de la voie d’enfance spirituelle ... 28 Claude Langlois, Les dernières Paroles de Thérèse de Lisieux, Paris, Salvator, 2000, p. 131-159. 29 L’expression est employée par Mgr de Teil à mère Agnès, 4 mars 1909, pour la récuser. ACL. 30 Le succès de Thérèse de Lisieux est fondé sur ces deux slogans imprimés dans toutes les publicatio ... 20Avec le recul, et sans trop tirer de conclusions des affirmations performatives de Veuillot, on peut considérer, comme Guillaume Cuchet, que la spiritualité thérésienne, adossée à la guerre et en phase avec elle, notamment avec les difficultés théologiques posées par la mort de masse, a infléchi de manière décisive les rapports des catholiques avec le Ciel tels qu’ils furent établis au XIXe siècle26. Cette analyse fonde historiquement les travaux des spécialistes de la pensée thérésienne sur le travail d’élaboration lexicale opéré dans les années 1910 par les carmélites de Lisieux à partir du texte thérésien, de la voie toute nouvelle » à la petite voie » ou voie d’enfance spirituelle27 ». La spiritualité thérésienne propose une réponse consolante au drame de la mort de masse, beaucoup plus plausible que le purgatoire pour tous28. Thérèse n’est pas seulement une figure de compassion, sur le modèle marial, une petite sainte modern style29 » à l’esthétique séduisante, elle peut également être plébiscitée pour ses conceptions de la mort et de l’au-delà, ainsi que pour sa promesse, abondamment diffusée, de passer son ciel à faire du bien sur la terre » et de travailler jusqu’à la fin des temps au salut des âmes30. La popularité des récits de grâces, mais aussi d’apparition et de phénomènes surnaturels, dans un contexte de mort omniprésente et violente, révèle un besoin irrépressible de donner une face positive aux bouleversements de l’ordre naturel. 21On le voit, il entre une part d’imprévisible et d’imprévu dans la manière dont les combattants ont adopté la petite sainte de Lisieux, adoption rendue possible par le dynamisme des carmélites, dynamisme économique, logistique mais aussi spirituel en effet, cette proximité de la petite sainte correspond bien à la manière dont les communautés religieuses cloîtrées conçoivent leur engagement dans la guerre. Par la prière, par le sacrifice, par le soutien aux familles des carmélites mais aussi de leur entourage immédiat, par l’accueil de réfugiés, parfois, ou bien encore la préparation de colis pour le front. Universalisme et patriotisme 22Dans ce contexte, peut-on dire que mère Agnès de Jésus et sa communauté ont demandé à Thérèse de Lisieux de se consacrer à la France le temps du conflit ? Comment aspirations universelles et patriotisme se trouvent-ils articulés, dans ce cas précis ? 23On le sait, l’impact de la guerre sur les comportements moraux et spirituels des chrétiens est ardemment souhaité. Mais Thérèse de Lisieux ne fut pas, officiellement du moins, convoquée par ses sœurs à trancher le différend séculaire entre la France et l’Allemagne. En coulisse, pourtant, le vice-postulateur de la cause de Thérèse, Mgr Roger de Teil, demande à la sainte petite sœur un miracle national », la guérison du général Gouraud 31 Mgr de Teil à Mgr Lemonnier, 11 juillet 1915. ABL. Sœur Thérèse pourrait s’employer à la fois pour la France et pour ce soldat sans peur et sans reproches. Il serait difficile d’avoir un miracle plus scientifiquement constaté ; cette guérison à elle seule vaudrait une pluie de roses. Demandons-la pour la France et pour la glorification de notre sœur Thérèse, toute l’armée sera reconnaissante31. » 32 Julie d’Andurain, Le général Gouraud, un colonial dans la Grande Guerre, thèse, université de Pari ... 24Le général Henri Gouraud 1867-1946, qui comptait parmi ses frères et sœurs un prêtre et une religieuse, symbolisait le patriotisme catholique, même si lui-même n’utilisait le langage religieux que pour communiquer avec sa mère. Atteint par un obus sur le front des Dardanelles en 1915, il avait eu les jambes broyées, le bassin brisé et un bras emporté. Il fut dit qu’il se remit rapidement, grâce à sa robuste constitution. En d’autres termes la guérison ne donna pas lieu à un récit de miracle, quelle qu’ait été par ailleurs l’intime conviction du général et de son entourage, sans parler des proches du carmel qui avaient cru œuvrer pour cette guérison patriotique32. 33 La Croix, 18 janv. 1914, Autour de la bataille de la Marne » sous-titre lettre d’un prêtre-so ... 34 La Croix, 18 mars 1915 Apologétique tirée de la guerre ». Sous titre un vrai petit franc-ma ... 35 Jean-Louis Charvet, La faute de l’abbé Charvet », en ligne, ... 25De son côté, La Croix essaya de suggérer que Thérèse de Lisieux avait eu son rôle dans la victoire de la Marne33. Durant la guerre, certains témoignages de soldats publiés par le journal sont évidemment destinés à prouver que Thérèse travaille, non pas directement à la victoire, mais au relèvement de la France, c’est-à-dire à la conversion de ses enfants34. Ces assertions sont toutefois laissées à la responsabilité de leurs auteurs, et l’on a vu que ce journal, en la personne de François Veuillot, préfère mettre l’accent sur le terrain spirituel en effet, il n’était pas admis, en France, d’imputer les victoires de l’armée française à des causes surnaturelles, comme en témoigne par exemple le procès intenté à l’abbé Charvet en 191535. En des temps propices à l’attente d’interventions surnaturelles, les réserves émises par les institutions laïques et ecclésiastiques, liées à l’Union sacrée en contexte de Séparation, tendent à favoriser le développement de dévotions privées, et en particulier les pratiques d’intercession, dont témoignent les récits de miracles et l’accumulation d’ex-votos dans les sanctuaires. La laïcisation des discours a certainement contribué à la privatisation de la foi, ce qui a favorisé les saints non institutionnels, Thérèse de Lisieux par excellence. 36 Sœur Geneviève Céline Martin à sœur Françoise-Thérèse Léonie Martin, le 4 avril 1915 Et ce ... 37 Mère Agnès au P. Rodrigue, 19 octobre 1914. ACL. Stéphen Coubé, dans Nos alliés du Ciel, op. cit.,... 26Mère Agnès de Jésus, comme beaucoup de ses pareilles, se demandait si la France serait sauvée par la défaite ou la victoire. Le salut dans la victoire lui semblait souhaitable à la fois sur le plan spirituel et patriotique, mais cela relèverait, bien évidemment, de l’inouï et du miraculeux36. C’est dans la correspondance privée de sœurs de Thérèse que l’on trouve exposés les problèmes posés par la dialectique du salut et de la victoire Je sens bien que la France est si coupable qu’elle a besoin de ce fléau qui d’ailleurs cache de grandes miséricordes37 », écrit par exemple mère Agnès. 27Dans les publications du carmel de Lisieux, Thérèse échappe donc au discours nationaliste parce qu’elle n’est pas canonisée, parce qu’elle n’est pas intégrée, à la différence de sainte Geneviève, saint Louis et Jeanne d’Arc, au consensus historique républicain, mais aussi pour des raisons touchant à la construction – toute récente à l’époque et encore inachevée – de cette figure de sainteté. Aux yeux de Dieu, les âmes ne sont ni françaises ni allemandes » 28Un aspect de la dévotion est rarement souligné, alors qu’il a joué un rôle déterminant dans le succès international de Thérèse de Lisieux et, peut-être, dans l’intérêt qu’elle suscita chez Benoît XV la petite Thérèse n’est pas une sainte nationale, et ce n’est pas un hasard si elle fut proclamée patronne des missions 1927 avant d’être proclamée patronne secondaire de la France 1944. Mère Agnès ayant voulu faire de sa sœur une sainte universelle canonisée au plus vite, elle ne voulut pas borner son rayonnement aux frontières nationales. Elle continua donc, malgré la guerre, à envoyer des reliques aux Allemands 38 Mère Agnès de Jésus au P. Rodrigue, 6 mai 1915. ACL. Mentionner la protection accordée à ces relig ... Nous en envoyons bien volontiers [par la Suisse] car devant Dieu les âmes ne sont ni françaises ni allemandes. Les unes et les autres sont précieuses aux yeux de Dieu. À ce sujet, mon T. R. P., si Votre Révérence permet d’éditer une petite brochure de “roses de guerre”, j’ai bien l’intention de ne rien imprimer même pas la moindre phrase, qui puisse froisser les Allemands, dans le cas où la petite publication leur tomberait entre les mains, par exemple nous n’imprimerons pas la protection accordée aux religieuses belges38. » 39 Préface à Interventions..., op. cit., p. vii Et, chose curieuse, cette attirance [pour la peti ... 40 Nadine-Josette Chaline, art. cit., p. 208. 41 Michel Lagrée, Les répliques de la grotte de Lourdes. Suggestions pour une enquête », dans Relig ... 29Le soutien spirituel n’est pas refusé à l’ennemi, soutien fort discret pendant la guerre, plus largement révélé ensuite, quand l’heure est à la réconciliation39. Dans les pays de langue allemande, les cartes postales de sœur Thérèse continuent à se vendre, avec des légendes modifiées, comme l’a montré Nadine-Josette Chaline40. Après la guerre, temps de la canonisation de Thérèse, donc d’institutionnalisation du culte 1925, on ne se contentera pas, Outre-Rhin, d’installer cette statue que l’on trouve dans toutes les églises de France ce sont des reproductions de la châsse de Lisieux et son gisant en cire qui vont marquer la dévotion thérésienne en Allemagne, en Autriche et en Hongrie, preuve que si les communications avec la France ont été altérées au point de rendre difficile le pèlerinage à Lisieux, la dévotion fut suffisamment enracinée avant-guerre pour continuer ensuite, et entraîner la construction sur place de petits Lisieux, comme on fit en France des grottes de Lourdes41. 42 C’était la première supplique de ce genre qui parvenait au Saint-Père, mais ce ne fut pas la der ... 43 Les archives du carmel de Lisieux n’ont pas gardé beaucoup de traces de ces suppliques militaires ... 44 Le pape a été fort touché de ces demandes et voudrait que cela se généralise dans l’armée frança ... 30Il n’en demeure pas moins que l’engouement des militaires français pour la petite sainte de Lisieux est remarquable et bénéficie sans doute d’un effet boule de neige. Il fut utilisé pour faire pression sur le pape, notamment pour montrer comment la France retournait à Dieu grâce à sœur Thérèse, ce qui était un bon argument en faveur d’une canonisation rapide. Les partisans de Thérèse de Lisieux ne se privèrent pas non plus de présenter la canonisation qu’ils imploraient comme un geste qui aurait permis de laver Benoît XV de l’accusation de pape boche ». C’est un officier, Pierre Mestre, qui eut l’idée, en 1916, d’envoyer à Benoît XV des pétitions de soldats en faveur de la canonisation, initiative qui fut, semble-t-il, massivement imitée, et qui connut, dans tous les cas, un fort retentissement42. Cette supplique était en réalité un ensemble de lettres collectées par les soins de Pierre Mestre, calligraphiées et reliées par Lisieux43. D’autres furent envoyées directement au Vatican. Dans ces lettres qui mêlent expressions formelles et récits très personnels faisant allusion à la situation de chacun et décrivant les grâces reçues, les soldats s’expriment en leur nom propre, en soulignant toutefois qu’ils se font les interprètes de quantité d’autres soldats, ou de leur unité44. 45 Il organise par exemple une pétition des enfants d’Alençon, ville natale de Thérèse de Lisieux, en ... 46 100 000 signatures britanniques furent collectées en 1919 par une bénédictine anglaise Rome, Arch ... 31La mise en valeur tardive de ces marques de dévotion militaire est due à un jésuite italien, le P. Fajella. Le 26 mai 1918, ce dernier suggérait à mère Agnès – que, par ailleurs, il ne connaissait pas – de généraliser le mouvement des suppliques et de l’étendre à l’ensemble du peuple français, puis du monde. Dans ce projet, les soldats sont une catégorie de Français parmi d’autres45, et ce mouvement de pétition n’est qu’un élément seulement du plan médias » proposé au carmel de Lisieux par ce religieux très entreprenant. Tout est fait pour que l’entreprise ne semble pas émaner du carmel de Lisieux et ait l’air spontanée rien ne doit transpirer », écrit-il46. Signe des temps, du poids de la guerre et de la figure du combattant dans la conscience collective, les pétitions des soldats sont le seul souvenir laissé par cette entreprise d’envergure, au point de figurer aujourd’hui comme un des principaux arguments en faveur du caractère particulier et exceptionnel de la dévotion des Poilus pour Thérèse de Lisieux. 47 Deux livres reprenaient cette série le support à 96 tableaux..., comportant, en regard des repro ... 32Autre source qui a contribué à la fabrication de ce thème la place faite aux miracles pendant la guerre dans les séances de projections qui connaissent, dans le premier quart du XXe siècle, leur apogée avant d’être progressivement remplacées par le cinématographe. Thérèse de Lisieux fut l’un des grands sujets des spectacles paroissiaux organisés par les curés projectionnistes dès les années 1908-1910. La série thérésienne la plus appréciée, Pluie de Roses, 96 tableaux, quelques miracles et interventions de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, était constituée pour moitié de récits de guerre. Le livre publié en support connut un durable succès et survécut au cinématographe. Il était encore vendu dans les années 196047. Parallèlement à ces deux séries thérésiennes, vie » et miracles », existait une série uniquement consacrée aux interventions pendant la guerre, preuve que ce sujet revêtait un grand intérêt pour le public et pour les projectionnistes eux-mêmes, qui choisissaient leurs sujet dans les catalogues spécialisés de la Bonne Presse. Très certainement ce sujet permettait-il à des curés anciens combattants d’attirer également les hommes dans les salles paroissiales, et de mêler d’une manière fédératrice héroïsme, sainteté, merveilleux et spiritualité. Des patronages emboîtés 33La part de communication est donc importante dans la mémoire de ce patronage spécifique. Cette mémoire a été alimentée par des éléments visibles et durables, tels que les vitraux représentant Thérèse sur le champ de bataille, et l’on peut dire que, de ce point de vue, la mémoire de Thérèse patronne des Poilus a profité des dispositifs mis en place pour pérenniser, dans l’entre-deux-guerres, la mémoire de la guerre, comme par exemple les témoignages d’anciens combattants ou les exhibitions d’ex-voto militaires, ainsi que les séances de projection organisées dans les institutions religieuses ou les paroisses rurales et les restes de la surabondante propagande de guerre les objets et images pieuses rappelant la dévotion de cette époque sont encore aujourd’hui très nombreux. Ces éléments ont pérennisé en la modifiant la mémoire de la dévotion à sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus pendant la guerre. 48 [Abbé Léon Bourjade], Histoire de l’avion sœur Thérèse 1917-1918, Bar-le-Duc, imprimerie Saint-P ... 34Thérèse sainte des Poilus » ne peut en effet se comprendre que dans un jeu de patronages emboîtés comme des poupées russes, qui visent à faire d’elle, dans la perspective d’une canonisation rapide et exceptionnelle à tous points de vue, la sainte patronne d’une infinité de catégories patronne du noviciat carme dès la béatification, puis patronne des missions carmes, patronne des missions, patronne de la Russie, patronne du Grand Nord canadien ou encore étoile » du pontificat de Pie XI. Dans cette optique, les interventions de Thérèse de l’Enfant-Jésus » pendant la guerre visent à montrer, bien plus qu’un intérêt particulier de Thérèse pour les Poilus, que rien de ce qui fait la douleur du monde ne la laisse indifférente que Thérèse est d’actualité, qu’elle est même moderne, comme en témoigne la protection particulière accordée à des curés aviateurs, à l’exemple du grilleur de saucisses » Léon Bourjade, missionnaire du Sacré-Cœur d’Issoudun48. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la mise en exergue, sous le pontificat de Benoît XVI, de la protection des combattants, protection demeurée gravée dans les mémoires grâce au succès iconographique de ce thème. Notes 1 François Veuillot, Du carmel aux tranchées », La Croix, 27 septembre 1916, publié dans Antoinette Guise, Thérèse de Lisieux et ses miracles recompositions du surnaturel 1898-1928, thèse EPHE, 2006, Annexes, p. 109. 2 La référence à la guerre est un passage obligé pour toute monographie sur sainte Thérèse lorsqu’elle prend en compte sa postérité. Quelques exemples Mgr Laveille, Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Lisieux, 1925, p. 418-422. Bernard Gouley, Rémi Mauger, Emmanuelle Chevalier, Thérèse de Lisieux ou la grande saga d’une petite sœur 1897-1997, Paris, Fayard, 1997, p. 75-98. Pour l’iconographie thérésienne en temps de guerre Pierre Descouvemont et Helmut-Nils Loose, Thérèse et Lisieux, OAA/Office central de Lisieux/Novalis/Cerf, 1991. En dehors du contexte thérésien Nadine-Josette Chaline, Pluie de roses sur les tranchées », dans Bernard Hours dir., Carmes et carmélites en France du XVIIe siècle à nos jours, Actes du colloque de Lyon 1997, Paris, éd. du Cerf, 2001, p. 201-208. Chaline a montré la première que la dévotion thérésienne était déjà enracinée avant la guerre. 3 Annette Becker, La guerre et la foi. De la mort à la mémoire, Paris, Armand Colin, 1994. Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker, 14-18 retrouver la guerre, Paris, Gallimard, 2000, p. 180-181. 4 Les premières informations sont données par les témoins convoqués lors du procès romain, qui se déroula à Bayeux entre 1915 et 1917. Le témoignage le plus développé est celui de Pauline Martin mère Agnès. Pauline Martin, réponse à la 57e question, f° 525. Procès de béatification et de canonisation, t. 2 Procès apostolique, Rome, Teresianum, 1976. [en ligne] Il ne s’agit pas, ici, de contester la véracité de ces chiffres de quantités de publications et de reliques distribuées, ainsi que l’importance de la correspondance reçue. Le carmel de Lisieux a souvent donné aux chercheurs la possibilité de se faire une idée de l’ampleur des témoignages de dévotion reçus durant cette période. Des recherches aux archives du diocèse et dans celles de l’Ordre des carmes, à Rome, donnent des résultats concordants. Le carmel n’a comptabilisé avec précision que les commandes livrées par l’imprimerie Saint-Paul. Les comptes sont, pour cette raison, en-deçà de la vérité, celle-ci n’ayant pu avoir d’activité régulière durant la guerre – elle était située à Bar-le-Duc, à proximité du front. En outre, de nombreuses publications ont été effectuées hors du contrôle de Lisieux. Il importe simplement, comme l’a fait Annette Becker dans 14-18, retrouver la Guerre, op. cit., p. 337, n. 77 de faire le lien entre la constitution du dossier Thérèse et la guerre » au carmel de Lisieux et le procès romain. 5 Pluie de Roses V, Bar-le-Duc, imprimerie Saint-Paul, 1920, 590 p. Ce volume contient 570 grâces attribuées à l’intercession de Thérèse de Lisieux entre 1914 et 1918. La dernière partie, représentant 40 % du total 225 récits, intitulée Interventions de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus pendant la Guerre », fut également éditée en tiré-à-part à 22 000 exemplaires, sans compter les rééditions ultérieures. De même, la moitié des récits de Quelques miracles et interventions de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, publié régulièrement à partir de 1928, a la guerre pour théâtre. En soulignant le caractère particulier de cette entreprise, comme l’a fait Nadine-Josette Chaline Du carmel aux tranchées », art. cit., il convient de souligner que, durant la Grande Guerre, on eut également recours à Thérèse dans les pays épargnés par le conflit ou bien, dans les pays en guerre, pour des causes sans rapport direct avec celle-ci. 6 Ces récits font toutefois une place au témoignage d’après-guerre ; il arrive aussi que l’on trouve, en note, la mention du devenir du soldat, qu’il soit mort au champ d’honneur ou qu’il se soit rendu à Lisieux en pèlerinage d’action de grâce au sortir de la guerre. 7 Annette Becker a donné, la première, un aperçu de la multiplicité des dévotions durant la guerre, même si cet aspect avait auparavant été repéré par le clergé, par les folkloristes ou par des laïques déplorant la revitalisation des superstitions. Les monographies tendent à donner du phénomène une image déformée on trouve de grandes ressemblances entre les récits recueillis à Lisieux et à Montmartre, sans compter les interventions de Notre-Dame de Lourdes. Le Sacré-Cœur de Montmartre s’enorgueillit de posséder un ex-voto du maréchal Foch, de même que Notre-Dame du Bon-Secours en Meurthe-et-Moselle. 8 Albanais, Allemand, Anglais, Annamite Vietnamien, Arabe Égypte, Arménien, Basque, Breton, Bulgare, Canaque Kanak, Catalan, Chinois, Cingalais, Croate, Danois, Espagnol, Flamand, Géorgien, Grec, Hindi, Hollandais, Hongrois, Italien, Japonais, Latin, Maltais, Polonais, Portugais, Roumain, Russe, Slovaque, Slovène, Tagal Philippines, Tamoul, Turc. Bien souvent, ce sont un opuscule de propagande et des images qui ouvrent la série des traductions dans une langue donnée, surtout en pays de mission. Pour une étude d’ensemble des publications thérésiennes, Antoinette Guise, Thérèse de Lisieux et ses miracles..., op. cit. 9 Pour l’année 1911, 189 visiteurs étrangers ont été identifiés, c’est-à-dire 6,4 % des pèlerins ». 35 % des visiteurs sont issus du Calvados, et parmi eux, 20 % habitent Lisieux. ACL Archives du carmel de Lisieux. 10 Sur les usages des photographies dans l’iconographie thérésienne François de Sainte-Marie, Visage de Thérèse de Lisieux, t. 1, Introduction et notes, Lisieux, Office Central de Lisieux, 1961, p. 39-50. Voir aussi Antoinette Guise, op. cit. 11 Témoin de cette concurrence Je recueille partout des témoignages de vénération et de confiance envers sœur Thérèse. Des pèlerins de Lourdes, prêtres de Poitiers, me disent à leur retour qu’on n’y a pas constaté de miracles depuis la guerre. », écrit le vice-postulateur de la cause de canonisation de Thérèse au chancelier du diocèse de Bayeux, le 28 août 1917. Archives du diocèse de Bayeux et Lisieux ABL. 12 Jean-Pierre Blin, Le vitrail commémoratif de la Grande Guerre. Les catholiques français et le culte du souvenir. », et Patrick Wintrebert, L’iconographie du vitrail religieux entre les deux guerres dans le Pas-de-Calais », dans Nadine-Josette Chaline dir., Le vitrail en Picardie et dans le Nord de la France, XIXe-XXe siècles, Amiens, Encrage, 1997. 13 Sans minorer le fait que Thérèse était fascinée par Jeanne d’Arc, et que cette parenté fut abondamment soulignée durant la guerre. Mais la comparaison n’était-elle pas applicable à toute jeune fille de ce siècle, pour peu qu’elle fût à la fois patriote et pieuse ? Jean-Yves le Naour, Claire Ferchaud. La Jeanne d’Arc de la Grande Guerre, Paris, Hachette, 2007. 14 Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker, 14-18, retrouver la Guerre, op. cit., p. 180-181. Magali Delavenne, Une sainte des tranchées Jeanne d’Arc pendant la Grande Guerre. Catalogue de l’exposition organisée à Domremy-La-Pucelle du 1er juin au 30 septembre 2008, Épinal, 2008. 15 Il n’est que de lire la longue litanie des saints français » évoqués par Stéphen Coubé dans Nos alliés du Ciel, Paris, Lethielleux, 1915. 16 Cette analyse, reprise par Nadine-Josette Chaline et d’autres, puise toujours à la même source la préface aux Interventions pendant la guerre, qui s’appuie sur quelques extraits de lettres judicieusement choisis par les carmélites de Lisieux, et repris dès 1925 par les hagiographes de Thérèse, Mgr Laveille en tête. Un exemple Nous avons bien Jeanne d’Arc, mais la petite sœur est plus près de nous », cité par Chaline, p. 205 Interventions..., préface, p. vi. 17 Image décrite par Nadine-Josette Chaline, art. cit., p. 207, publiée en hors-texte avec d’autres documents essentiels. 18 Fin 1914, mère Agnès de Jésus pense que la guerre fera obstacle à la diffusion de la dévotion, parce qu’elle entrave la circulation du courrier. Malgré la guerre, écrit-elle au responsable de la Cause à Rome, nous recevons près de 200 lettres par jour, 100 lettres en moyenne, c’est dire qu’il y a des offrandes. Après la guerre, je suis sûre que la moyenne d’il y a quelques mois, 300 lettres et quelques fois 400 et plus, sera augmentée. » 20 déc. 1914, ACL 19 La préface à Interventions... op. cit., p. vii, propose à ses lecteurs des éclaircissements sur le point de jonction entre cette fleur du cloître et le soldat de la grande guerre », à partir de l’analyse de François Veuillot déjà citée. 20 Extrait d’une pièce de théâtre, dite récréation pieuse » destinée à être jouée par les novices du couvent. Thérèse de Lisieux, La Mission de Jeanne d’Arc ou La Bergère de Domremy écoutant ses Voix, RP 1, 19 r°. Des fragments de ce texte avaient été publiés dans la première édition de l’Histoire d’une Âme, puis ôtés après 1908. Première publication intégrale dans Thérèse de l’Enfant-Jésus, Théâtre au carmel récréations pieuses, dans Édition critique des œuvres complètes de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, t. 4, Paris, éd. du Cerf/DDB, 1985. 21 D’après Ms A, f° 33. Thérèse de Lisieux, Œuvres complètes, Paris, éd. du Cerf/DDB, 1992, p. 121. 22 Ces dernières citations sont une synthèse arrangée d’extraits du Ms B, f° 2 v° et f° 4, v°, qui est un court récit de vocation. Thérèse de Lisieux, op. cit., p. 224 et 228. Voir aussi Claude Langlois, Le poème de septembre, lecture du Manuscrit B de Thérèse de Lisieux, Paris, éd. du Cerf, 2002. 23 Cette guerre révèle à nos défenseurs, souvent à leur insu même, et par une impression qui les pénètre, la nécessité de ces mêmes vertus que Thérèse de l’Enfant-Jésus pratiqua jusqu’à l’héroïsme la constance à tout faire et à tout souffrir en esprit de devoir... » François Veuillot, art. cit., repris dans la préface aux Interventions, p. vii. 24 François Veuillot, Du carmel aux tranchées », art. cit. Édité par Lisieux sous forme de feuillets vendus au prix de 15 francs le mille et écoulés dans les cantonnements, les tranchées et les hôpitaux. Voir aussi G. Sarraute, Un soldat français Thérèse de l’Enfant-Jésus », Vie thérésienne, 1969, no 3 et 4. 25 Ce n’était pas la première fois que François Veuillot créait l’événement en mentionnant Thérèse de Lisieux à un moment crucial de son histoire posthume pour hâter l’ouverture du procès diocésain, il avait évoqué en 1906, sous le titre Çà et là, une image de la Sainte-Face [de Jésus] », la figure de Thérèse de Lisieux en première page de L’Univers, accompagnée d’un portrait 9 juillet 1906. Publié dans Antoinette Guise, Thérèse de Lisieux et ses miracles », op. cit., Annexes, p. 106-107. 26 Guillaume Cuchet, Le crépuscule du purgatoire, Paris, Armand Colin, 2005. 27 Conrad De Meester, Dynamique de la confiance. Genèse et structure de la voie d’enfance spirituelle de sainte Thérèse de Lisieux, Paris, Cerf, 1969, rééd. 1995, Thérèse et la formule “enfance spirituelle” », p. 73-80. 28 Claude Langlois, Les dernières Paroles de Thérèse de Lisieux, Paris, Salvator, 2000, p. 131-159. 29 L’expression est employée par Mgr de Teil à mère Agnès, 4 mars 1909, pour la récuser. ACL. 30 Le succès de Thérèse de Lisieux est fondé sur ces deux slogans imprimés dans toutes les publications la concernant Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses » et Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre ». Ce fait a été perçu dès le départ, y compris par les membres du tribunal ecclésiastique chargés d’instruire la cause de canonisation à partir de 1908. 31 Mgr de Teil à Mgr Lemonnier, 11 juillet 1915. ABL. 32 Julie d’Andurain, Le général Gouraud, un colonial dans la Grande Guerre, thèse, université de Paris 4, 2009, p. 259-272. Le général reçut une ou deux lettres de Mgr Lemonnier, évêque de Bayeux et Lisieux, durant sa convalescence. 33 La Croix, 18 janv. 1914, Autour de la bataille de la Marne » sous-titre lettre d’un prêtre-soldat de Bayeux » non signé. L’article fait mention d’un vœu à Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus. 34 La Croix, 18 mars 1915 Apologétique tirée de la guerre ». Sous titre un vrai petit franc-maçon celui-là... s’est confessé hier soir ». Lettre adressé au journal par un prêtre de l’Oranais. 35 Jean-Louis Charvet, La faute de l’abbé Charvet », en ligne, [consulté le 14 février 2010]. Le miracle de la Marne » est toujours commémoré au sanctuaire de Notre-Dame de l’Épine, en Champagne, le 12 septembre, en la fête du Saint Nom de Marie et du “miracle de la Marne” ». Sur la rumeur infâme » d’un complot clérical mêlant guerre et retour à Dieu Jacques Fontana, op. cit., p. 149-159. Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker, 14-18 retrouver la Guerre, op. cit., p. 169. Voir aussi Annette Becker, La guerre et la foi, op. cit., p. 72, sq. 36 Sœur Geneviève Céline Martin à sœur Françoise-Thérèse Léonie Martin, le 4 avril 1915 Et cependant notre petite Thérèse travaille là-bas sur le champ de bataille, chaque jour nous en recevons de nouveaux témoignages. C’est absolument merveilleux. Nous recevons aussi des tracts sur elle, dont les titres la désignent presque comme la nouvelle libératrice de la France. Hélas ! Pourra-t-elle nous sauver ?... un soldat anglais l’a vue, paraît-il, trois fois dans une tranchée, elle était à genoux et priait avec ferveur, elle avait l’air très triste. C’était en octobre ou novembre, peut-être de nouvelles expiations étant venues payer les dettes de la Patrie, elle n’est plus triste maintenant, espérons-le ! Si le moment n’est pas venu de sauver la France, elle sauve les âmes sans trêve ni merci. » ACL. 37 Mère Agnès au P. Rodrigue, 19 octobre 1914. ACL. Stéphen Coubé, dans Nos alliés du Ciel, op. cit., développait l’analogie entre morts pour la France et martyrs, analogie sur laquelle est également fondée la publication des textes thérésiens. 38 Mère Agnès de Jésus au P. Rodrigue, 6 mai 1915. ACL. Mentionner la protection accordée à ces religieuses belges, c’était en effet suggérer les exactions allemandes contre les populations civiles. 39 Préface à Interventions..., op. cit., p. vii Et, chose curieuse, cette attirance [pour la petite Thérèse] se produisit non seulement dans notre armée, mais jusque chez nos adversaires. » Mgr Laveille, dans les quelques pages consacrées à la dévotion thérésienne pendant la guerre, octroie – du bout de la plume – un paragraphe à la dévotion de l’ennemi Bonne Française, comme sainte Jeanne d’Arc, sœur Thérèse ne refuse pourtant pas sa pitié à quelques catholiques qui, même dans les rangs de l’armée allemande, l’ont invoquée. » Mgr Laveille, op. cit., p. 421 40 Nadine-Josette Chaline, art. cit., p. 208. 41 Michel Lagrée, Les répliques de la grotte de Lourdes. Suggestions pour une enquête », dans Religion et modernité. France, XIXe-XIXe siècles, Rennes, PUR, 2003, p. 169-177. Selon Michel Lagrée, l’essaimage de sanctuaires-répliques paraît impossible dans le cas où le pèlerinage commémore, comme c’est le cas à Lisieux, une vie terrestre, sauf en cas de dissémination des reliques, génératrice de nouveaux lieux » p. 177. 42 C’était la première supplique de ce genre qui parvenait au Saint-Père, mais ce ne fut pas la dernière. Désormais, la voie était ouverte et les militaires du front usèrent très largement de ce moyen d’atteindre l’auguste prisonnier du Vatican. » Commandant M. [Pierre Mestre], La petite sainte de Lisieux, avant – pendant – après la Guerre, Paris, Saint-Paul, 1935, p. 81. 43 Les archives du carmel de Lisieux n’ont pas gardé beaucoup de traces de ces suppliques militaires deux cahiers seulement, dont l’un n’est pas terminé, contenant respectivement 26 suppliques d’officiers et sous-officiers 1915-1916, et 35 1916-1919, résultats de la collecte du commandant Mestre. Nous n’avons trouvé trace des originaux ni aux Archives du Vatican, ni aux Archives de la maison généralice des Carmes. 44 Le pape a été fort touché de ces demandes et voudrait que cela se généralise dans l’armée française. Sans doute cela ne modifiera pas la procédure de canonisation mais le nombre de ces suppliques militaires serait une chose curieuse et impressionnerait fort. » Marie du Sacré-Cœur à sœur Françoise-Thérèse, 1er novembre 1916, ACL. 45 Il organise par exemple une pétition des enfants d’Alençon, ville natale de Thérèse de Lisieux, en veillant à ce que les carmélites de Lisieux ne se trouvent pas impliquées dans la démarche. 46 100 000 signatures britanniques furent collectées en 1919 par une bénédictine anglaise Rome, Archives de la maison généralice des carmes. 47 Deux livres reprenaient cette série le support à 96 tableaux..., comportant, en regard des reproductions des plaques de verres, les cantiques notés pour être chantés pendant la séance. Mais aussi Quelques miracles et interventions de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus 1928, dans lequel les cantiques ont été remplacés par des textes simples écrits en gros caractères. 48 [Abbé Léon Bourjade], Histoire de l’avion sœur Thérèse 1917-1918, Bar-le-Duc, imprimerie Saint-Paul, 1919. Édouard Peyriller, Le pilote de sainte-Thérèse. Bourjade, des Pères du Sacré-Cœur d’Issoudun, officier de la Légion d’honneur, 16 citations, 28 victoires, mort à la mission de Port-Léon Papouasie, Plon, Paris, 1930. Dans la Pluie de Roses, c’est le mécanicien-aviateur Marius Julienne qui raconte avec verdeur les grâces reçues pendant la guerre.
Pourgrandir dans l’espérance et l’amour à travers le chemin spirituel de la confiance en Dieu. 112 pages. Appelez-nous : 02 54 78 18 23 Connexion. shopping_cart Panier (0) Rechercher. Menu Menu Précédent Sélection Sélection du mois. Octobre 2021; Sélection du mois. Septembre 2021; Sélection du mois. Juillet/Août 2021; Juin 2021. Juin 2021; Juin 2020. Mai 2021; Sélection du
L’un des 3 reliquaires de Thérèse de Lisieux, aussi connu sous le nom de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, arrive dans le diocèse de Valence pour une pérégrination de sept jours dans les paroisses Sainte Famille du Crestois, Sainte Claire en Dauphiné et Saint Emilien du 25 octobre au 2 novembre prochains. C’est une pérégrination exceptionnelle qui démarre ce lundi soir à Crest avec un parcours millimétré qui fait voyager le célèbre reliquaire de Sainte Thérèse dans de nombreuses églises drômoises. C’est le reliquaire dit “gothique” qui contiendrait une vertèbre cervicale de Sainte Thérèse de Lisieux qui voyagera de Crest à Romans avant d’arriver à Valence. Sainte Thérèse est à la fois patronne des Missions et, comme Jeanne d’Arc, patronne de la France. Marie-Françoise Thérèse Martin en religion sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face » a été canonisée par Pie XI sept ans après la Grande Guerre. Celle qu’on connaît plus généralement sous le nom de sainte Thérèse de Lisieux était une religieuse née à Alençon Orne le 2 janvier 1873 et décédée à l’âge de 24 ans de la tuberculose, au carmel de Lisieux Calvados qu’elle avait intégré à l’âge de 15 ans. Deux miracles ont été requis du temps du procès de canonisation de sainte Thérèse. Une fois ces miracles authentifiés, la canonisation peut être proclamée par le pape qui autorise et recommande le culte de ce nouveau saint dans l’Église universelle. Les deux miracles retenus pour sa canonisation sont la guérison de Sœur Gabrielle Trimusi, des Pauvres-Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie Parme, Italie, d’une tuberculose des vertèbres 1923 et la guérison de Maria Pellemans Belge venue en pèlerinage sur la tombe de la Bienheureuse Thérèse d’une tuberculose intestinale. Cette dernière souffrait de sa maladie depuis 1919. En 1997, Le Pape Jean-Paul II proclame Sainte Thérèse Docteur de l’Église. Ce titre, rarement accordé, signifie qu’elle a mis en lumière de manière inédite des aspects de la foi jamais perçus auparavant avecune telle clarté. Peu connu pour les non-croyants, ce périple des reliques de Sainte Thérèse, représente une occasion très attendue pour les catholiques de se recueillir devant un objet sacré. A chaque étape, les fidèles se poseront en vénération au cours de diverses messes et prières. Et cela débute ce 25 octobre dans la paroisse de Sainte Famille du Crestois, initiatrice de ce voyage drômois L’idée de départ est de pouvoir vivre de beaux moments de prière, de consolation et de guérison dans cette période compliquée où beaucoup de familles se divisent, de liens se distendent… ». D’autres paroisses du diocèse de Valence ont alors profité de cette initiative pour vivre cette démarche. Voici les dates de la pérégrination Lundi 25 octobre 20h Veillée de prière et d’adoration avec mise en scène de la vie de Thérèse Eglise St Sauveur-Crest Mardi 26 octobre 10h Temps de prière avec les reliques Eglise de St Nazaire-le-Désert 15h Messe en présence des reliques Eglise de Piégros 19h Messe en présence des reliques Eglise d’Allex Mercredi 27 octobre 9h-11h Libre vénération des reliques Eglise St Sauveur-Crest 15h-19h Accueil solennel des reliques et vénération libre Eglise Notre Dame de Lourdes – Romans sur Isère 20h Chants et prières pour confier nos souffrances à Ste Thérèse et demander à Dieu la guérison Eglise Notre Dame de Lourdes – Romans sur Isère Jeudi 28 octobre 10h-18h Vénération libre des reliques et découverte de Sainte Thérèse Eglise Notre Dame de Lourdes – Romans sur Isère 19h Messe Eglise Notre Dame de Lourdes – Romans sur Isère 20h Veillée Oser croire à notre soif d’Amour infini Eglise Notre Dame de Lourdes – Romans sur Isère Vendredi 29 octobre 10h – 14h Vénération libre des reliques Eglise Notre Dame de Lourdes – Romans sur Isère 15h – 17h Vénération libre des Reliques Eglise Saint Curé d’Ars – Romans sur Isère Lundi 1er novembre 10h30 Messe de la Toussaint Eglise Sainte Catherine – Valence 12h-18h Accueil pour la vénération des reliques Eglise Sainte Catherine – Valence 18h-20h Veillée de prière et confession Eglise Sainte Catherine – Valence Mardi 2 novembre 10h30 Messe pour les défunts Eglise Sainte Catherine – Valence 12h-18h Accueil pour la vénération des reliques Eglise Sainte Catherine – Valence
MarieFrançoise Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, également connue sous les noms de sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon, dans l'Orne, le 2 janvier 1873 et morte à l'âge de 24 ans, victime de la tuberculose, à Lisieux
Nouvelles posté le 24 décembre 2015 Jésus vient nous faire miséricorde ! Une belle histoire… Relisons une page de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus la fête de Noël qui a transformé sa vie J’étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité …. Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël, en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte Ps. 138,12, Jésus le doux petit Enfant d’une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière… en cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes Eph. 6,11 et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai pour ainsi dire une course de géant !… » Ps. 18,6 La source de mes larmes fut tarie et ne s’ouvrit depuis que rarement et difficilement ce qui justifia cette parole qui m’avait été dite Tu pleures tant dans ton enfance que plus tard tu n’auras plus de larmes à verser !… » Ce fut le 25 décembre 1886 que je reçus la grâce de sortir de l’enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion. Nous revenions de la messe de minuit où j’avais eu le bonheur de recevoir le Dieu fort et puissant. Ps. 24,8 En arrivant aux Buissonnets, je me réjouissais d’aller prendre mes souliers dans la cheminée, cet antique usage nous avait causé tant de joie pendant notre enfance que Céline voulait continuer à me traiter comme un bébé puisque j’étais la plus petite de la famille… Papa aimait à voir mon bonheur, à entendre mes cris de joie en tirant chaque surprise des souliers enchantés, et la gaîté de mon Roi chéri augmentait beaucoup mon bonheur, mais Jésus voulant me montrer que je devais me défaire des défauts de l’enfance m’en retira aussi les innocentes joies, il permit que Papa fatigué de la messe de minuit éprouvât de l’ennui en voyant mes souliers dans la cheminée et qu’il dît ces paroles qui me percèrent le cœur Enfin, heureusement que c’est la dernière année !… » Je montais alors l’escalier pour aller défaire mon chapeau, Céline connaissant ma sensibilité et voyant des larmes briller dans mes yeux eut aussi bien envie d’en verser, car elle m’aimait beaucoup et comprenait mon chagrin O Thérèse ! me dit-elle, ne descends pas, cela te ferait trop de peine de regarder tout de suite dans tes souliers. » Mais Thérèse n’était plus la même, Jésus avait changé son cœur ! Refoulant mes larmes, je descendis rapidement l’escalier et comprimant les battements de mon cœur, je pris mes souliers et les posant devant Papa, je tirai joyeusement tous les objets, ayant l’air heureuse comme une reine. Papa riait, il était aussi redevenu joyeux et Céline croyait rêver!… Heureusement c’était une douce réalité, la petite Thérèse avait retrouvé la force d’âme qu’elle avait perdue à 4 ans et demi et c’était pour toujours qu’elle devait la conserver !… En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant, l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre. » Lc 5,4-10 Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement… Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir, et depuis lors je fus heureuse !… » Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, manuscrit A folios 44v-45v Et moi ? Et nous ? Le récit de sainte Thérèse nous concerne-t-il aujourd’hui ? Laissons-nous éclairer par le commentaire du P. Louis Sankalé Il est très frappant de voir qu’à chaque étape de la vie de Thérèse, chaque fois qu’elle a une lumière, cela se traduit par un acte. Elle le traduit dans sa vie d’une façon pratique. Pensons à la grâce de Noël 1886, par exemple, qui la transforme profondément. Cette nuit-là, elle est guérie de l’infantilisme … et cette grâce va se traduire en acte. Thérèse sent naître en elle l’urgence de la prière pour le salut des âmes. Peu de temps après, elle vivra l’épisode de la conversion de Pranzini. Elle met en œuvre immédiatement ce qu’elle reçoit. Elle prie, elle transforme en acte ce qu’elle a pressenti de la Miséricorde. Nous retrouverons le même processus à chaque étape de sa vie. Donc, ici, Thérèse ne veut pas s’en tenir à de beaux sentiments. Sa question est comment l’enfant témoignera-t-il de son amour ? » Il n’est pas capable de faire des œuvres éclatantes… alors Thérèse répond Oui, mon Bien-Aimé, voilà comment se consumera ma vie… Je n’ai d’autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les petites choses et de les faire par amour… » Louis Sankalé, in Thérèse, dis-nous ton secret, pp. 145-146 Quelques pistes pour nous aujourd’hui… Suis-je prête, comme Thérèse en ce jour de Noël 1886, à accueillir la miséricorde que Dieu me fait en Jésus ? Comment est-ce que je me dispose à accueillir la grâce que Dieu veut me donner ? Est-ce que je peux apprendre à saisir les occasions que Dieu me donne pour traduire en acte les dons reçus ? Qu’en ce jour de Noël, notre Dieu fasse à chacun Miséricorde ! Qu’il nous aide à poser sur nos vies ce regard de bonté qu’il pose lui-même ! Et que ces jours de fête soient remplis de Sa joie ! Beau et saint Noël à chacun !
Pourla première fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongés dans les centaines de témoignages, expertises médicales, toutes irréfutables, figurant au
Depuis 1995, la petite châsse dorée en forme de sanctuaire remplit les lieux de culte de la foule des fervents. Les reliques de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ont renouvelé une pratique catholique ancienne, mais qui avait connu une relative désaffection, du moins à cette échelle. Depuis la chapelle du couvent Saint-Dominique jusqu'à la très classique basilique Notre-Dame des Victoires, à Paris, sans parler d'innombrables églises de province, la vox populi a de nouveau canonisé la sainte de Lisieux, en cette fin de siècle techniciste et popularité de Thérèse Martin s'inscrit également dans la pierre le nombre incalculable de basiliques, églises, chapelles, oratoires et statues qui lui ont été dédiés de par le monde. Le phénomène, dans sa rapidité historique, est quasi unique. Sans parler des miracles que les humbles et les illustres lui ont attribués. Ainsi la môme Piaf sa soeur aimait à raconter comment Edith avait été guérie d'une cataracte sur la tombe de Thérèse. Entre 1907 et 1925, sept volumes rassemblant quelque 3 000 pages d'ex-voto et de remerciements seront publiés. Et les témoignages continuent d' fait, c'est deux ans après sa mort en 1897, que le culte de Thérèse de l'Enfant-Jésus commence vraiment. Les premiers fidèles affluent à Lisieux le Calvados devient lieu de pèlerinage à succès. Béatifiée dès 1923, Thérèse est canonisée en 1925 par Pie XI, en présence de 500 000 pèlerins. Elle est proclamée patronne secondaire de la France, au même titre que Jeanne d' expliquer une telle vague ? Par la famille de Thérèse, par l'époque, et par le message lui-même de sainte deux premiers niveaux d'explication sont en fait étroitement liés. Première sainte de l'ère médiatique, Thérèse bénéficie du zèle de ses proches qui sera relayé par les moyens de communication modernes. Mère Agnès _ Pauline Martin, soeur aînée de Thérèse dans le siècle _ contribuera activement à diffuser très tôt les écrits de sa cadette. Soeur Geneviève _ autre soeur de sang sous le nom de Céline Martin _, mettra ses talents de photographe et de peintre au service d'une iconographie abondante et, déjà, hagiographique. Par la lecture de La Croix, la jeune Thérèse se tenait au courant des tourments du monde. La presse va jouer un rôle non négligeable dans la diffusion de son culte. Dans les années 20, Mgr Octave Germain va donner un coup de pouce important à la diffusion du message thérésien en créant les Annales de sainte Thérèse de Lisieux. Chargé d'élever la basilique normande, il va, en fait, contribuer à sa d'autres saints modernes tels sainte Bernadette Soubirous ou saint Jean-Marie Vianney, Thérèse bénéficie de la proximité temporelle. Du coup, nombre d'objets ou autres témoins » de sa vie sont à la disposition des fidèles désireux de toucher » la sainteté dès cette terre. Images pieuses, bréviaires, linges, meubles, maisons toutes pièces ou lieux où vécut Thérèse de Lisieux sont ainsi disponibles pour ses encore, avec la Première Guerre mondiale qui va jouer le rôle de révélateur de la popularité de Thérèse Martin. Sa tombe, sise hors clôture monastique, devient vite un lieu où l'on vient se confier et implorer en des temps dramatiques. Les poilus, aussi bien que leur famille, contribuent à renforcer l'aura d'une jeune femme morte à 24 ans dans de grandes souffrances. Elle sait » et peut partager le sort de ces milliers de soldats lancés dans la boucherie de message, enfin. Comment justifier une telle popularité ? Cela ne s'explique pas humainement », confie la prieure du carmel de Lisieux, avant de poursuivre C'est la simplicité, le caractère non extraordinaire de la voie qu'elle a empruntée et offerte autour d'elle. » Une simplicité tout entière résumée en ces mots de la petite » Thérèse, Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face Dans le coeur de l'Eglise, ma mère, je serai l'amour. »Benoît VANDEPUTTE
Thérèsede Lisieux nous intéresse à plus d’un titre, en effet si elle a été canonisée, si elle est devenue patronne des missions, si elle a été proclamée docteur de l’Église à la suite du jubilé de l’an 2000, si elle parcourt le monde en ses reliques, Thérèse a d’abord eu une vie ordinaire, une vie qui nous rejoint tous par bien des points. Avant d’être Thérèse de l
Dix histoires vraies fondées sur des témoignages, enquêtes et expertises médicales Michel Pascal, Estelle Pascal - Collection Grands romans Expédié sous 7 jours Livraison à partir de 0,01€ dès 35€ d'achats Pour une livraison en France métropolitaine QUANTITÉ Résumé Pour la première fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongés dans les centaines de témoignages, expertises médicales, toutes irréfutables, figurant au procès de canonisation de sainte Thérèse. En faisant revivre les situations, les personnages, ils ont minutieusement reconstitué toute la force de ces miracles officiellement attribués à la petite carmélite de Lisieux. Les miracles commencent là où les enquêtes policières, médicales, scientifiques, psychologiques, avouent leurs limites. Chez Thérèse, il s'agit d'actes simples, concrets, tangibles, au coeur de notre quotidien, soigneusement vérifiés par l'homme, mais le dépassant totalement. Des retournements de situations extraordinaires, en pleinaufrage, sur un lit de mort, au fond d'une cassette, sur un échafaud... devant témoins. À chaque fois, les enquêtes signalent le même parfum de rose, la même présence douce. Autant de preuves, de signes que Thérèse avait tenu à annoncer de son vivant. Chez Thérèse, il ne s'agit pas de croire, simplement d'expérimenter. C'est précisément ce qui rend sainte Thérèse unique et imitable par tous, exemplaire et accessible à tous. Une Petite Fleur. Une Petite Voie Caractéristiques techniques PAPIER Éditeurs Editions du Rocher Auteurs Michel Pascal, Estelle Pascal Collection Grands romans Parution 27/06/2003 Format 14 x Couverture Broché Poids 347g EAN13 9782268048765 Avantages Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles Résumé Caractéristiques techniques Nos clients ont également acheté
Enaffirmant que la " confiance fait des miracles ", Thérèse ne fait pas oeuvre de pieuserie mais de révolution copernicienne proprement chrétienne. Dan
Sélection Thérèse de Lisieux » Voici une sélection d’ouvrages et de CD en lien avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, La Petite Thérèse » et sa petite » voie de confiance et d’abandon en Dieu. Agenda Tout l'agenda 30 SEP Congrès Mission 2022 Le Congrès Mission permet à tous les chrétiens de commencer leur année en choisissant de suivre le Christ et de L’annoncer. Vitrine de la vitalité de la mission en France, capteur des attentes et des aspirations de nos concitoyens, Ie… Lire la suite 21 OCT 40 ans de l’association Mère de Miséricorde L’Association Mère de Miséricorde » fêtera ses 40 ans au sanctuaire de Montligeon les 21, 22 et 23 octobre 2022 À cette occasion venez rencontrer Laetitia de Calbiac et Gisèle Steffen qui présenteront le samedi 22 octobre leurs ouvrages respectifs … Lire la suite 9 DÉC 7ème salon du livre et des médias chrétiens 2022 Pour cette nouvelle édition du Salon du livre et des médias Chrétiens de Dijon retrouvez Gisèle Steffen ; Hymne à la vie Dom Olivier Quenardel ; Rien que du bonheur. Plus d’informations à venir.
ErmitageSainte-Thérèse. 23 rue du Carmel. 14100 LISIEUX. Foyer Louis et Zélie Martin. 15 avenue Sainte Thérèse. 14100 Lisieux. Tel : +33 (0)2 31 48 55 10. E-mail : reservation@therese-de-lisieux.com. Moyens d’accès : Train : gare de Lisieux – 10 minutes à pied. Voiture :
A cette occasion, M. l’abbé Joseph Kinda, directeur de radio Maria et membre du comité d’organisation, chargé de l’accueil de ces reliques, situe l’importance de l’événement et son sens spirituel pour les chrétiens catholiques. Sidwaya S Quel sens donnez vous aux reliques ? Abbé Joseph Kinda J. K Le sens chrétien des reliques est comme pour beaucoup d’autres choses une expression de la foi des chrétiens catholiques. Au départ, on est parti certainement sur quelque chose de profane, la vénération. Cette vénération que les chrétiens pratiquent pour toutes les reliques ont été à la limite profane ou paenne. Mais comme beaucoup d’autres choses, ayant senti la valeur positive émanante de cette pratique, l’on a travaillé à épurer tout ce qu’il y avait de négatif ou de magique qui faisait croire que les reliques étaient considérées comme des talismans ou des gris-gris. L’on a travaillé à démystifier toutes ces considérations négatives pour ne retenir que l’aspect positif. Ce qui nous permet dans ce cas de parler d’un sens chrétien des reliques. Selon une belle expression que nous retenons du Pape Paul VI à son temps, "l’église est experte en humanité", avait-t-il dit. Et cette église a toujours respecté cette coutume qui consiste à se recueillir devant les restes mortels de ceux qui ont vécu sur la terre, et qui ont témoigné pendant leur existence d’une vie de sainteté prônée par Dieu et qui par la suite ont été récompensés au Ciel. Ces gens que nous croyons vivre au Ciel, sont devenus pour nous de fervents intercesseurs auprès du père céleste. Nous sommes reliés de façon spirituelle à ces gens qui sont au Ciel, et nous faisons par là, la communion des Saints, comme nous l’enseigne notre credo de chants. L’arrivée de ces reliques a-t-elle été sollicitée par les fidèles chrétiens, ou décidée par les autorités de l’Eglise ? abbé Si l’on se réfère à la lettre envoyée par la conférence épiscopale, dont le contenu a été publié dans toutes les églises dès le premier dimanche du Temps de l’Avent, nos pères évêques avaient demandé ce sacrement, après avoir recueilli au préalable des informations auprès des fidèles catholiques qui ont eux-mêmes manifesté le désir de faire venir les reliques de sainte Thérèse de Lisieux au Burkina Faso. Des rumeurs de miracles ont toujours entouré le passage de ces reliques, qu’en est-il exactement ? abbé Pour le cas de Sainte Thérèse, des témoignages foisonnent. Quand vous lisez à chaque fin de pèlerinage les recueils, propos et témoignages, il est indubitable qu’il y a eu des miracles partout où elle a passé. Mais ce n’est pas cela qu’il faut mettre en avant pour attendre les reliques. On célèbre surtout les restes de vie qui sont contenus dans ces restes humains mortels. Nous célébrons surtout le fait que nous sommes des êtres tendus vers la résurrection. Ces restes de chair nous rappellent également que nous ne sommes pas mort, tant que nous croyons en Christ. C’est surtout cela qui est souverain. Mais c’est sans conteste que partout où sont passées ces reliques, elles ont été bien accueillies avec grande foi et toujours des miracles se sont produits. D’ailleurs sainte Thérèse avait promis de passer son temps au Ciel, à ne faire que du bien sur la terre. Pour la circonstance, un comité d’organisation a été mis sur pied pour coordonner l’arrivée de ces reliques et ses passages dans les différentes communautés diocésaines, durant les deux mois de séjour au Burkina. Propos recueillis par Privat OUEDRAOGO La vie Thérèse Martin naquit en Alençon France, le 02 janvier 1873 de Louis et Zélie Martin. Le jeudi 08 mai 1884, Thérèse fit sa première communion... Le 9 avril 1888, jour de l’Annonciation, entrée de Thérèse au Carmel. Le 8 septembre 1890, profession religieuse sous le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Le 30 septembre 1897, sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte face entra dans la vie. Elle avait 24 ans. Dates du pélerinage * 14 janvier 2005 Arrivée à Ouagadougou * 15 janvier au 04 février Province ecclésiastique de Bobo-Dioulasso Diébougou 15-19 janvier Banfora 19-23 janvier Bobo 23-28 janvier Nouna 28 janvier-01 février Dédougou 01-05 février * Du 06 février au 21 février Province ecclésiastique de Ouagadougou Ouaga 05-09 février Ouahigouya 09-13 février Koudougou 13-17 février Manga 17-21 février * Du 22 février au 07 mars Province ecclésiastique de Koupéla Fada 21-26 février Koupéla 26 février-03mars Kaya 03-07 mars * 07 mars Retour à Ouagadougou 08 mars Célébration d’au revoir à la Cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou. * 09 mars Départ pour la France.
Laconfiance fait des miracles ; selon sainte Thérèse de Lisieux - E-Book - La confiance est aussi chemin guérison intérieure comme Thérèse l'a expérimenté pour elle-même au coeur de sa fragilité. Cette confiance thérésienne transforme la personne humaine lorsqu'elle se met à l'école de la grâce, en l'accueillant de Dieu et en répondant amour pour amour par le don de soi
Un jour de mai 1883, à Lisieux, monsieur Martin, le père de la future Sainte Thérèse, demanda que soit célébrée en la basilique de Notre-Dame des Victoires une neuvaine de messes pour son enfant gravement malade. Celle-ci, âgée de 10 ans, s'était elle aussi tournée vers sa Mère du Ciel. Guérie en un instant par le sourire de la Vierge, elle écrira "Il fallait un miracle et ce fut Notre-Dame des Victoires qui le fit." Devenue carmélite, Thérèse écrira à sa cousine en voyage à Paris "Va mettre un cierge à Notre-Dame des Victoires, j'ai tant confiance en elle !" Cette neuvaine, vous permettra d'entrer à votre tour dans ce mouvement de prière filiale et d'amour envers la Vierge, envers Notre-Dame des Victoires. Les 37 000 ex-vote qui recouvrent les murs de la basilique de Notre-Dame des Victoires, à Paris, sont autant de témoignages de reconnaissance à la Vierge Marie, qui ne cesse de manifester, en ce lieu, sa présence et sa puissance à tous ses enfants qui se tournent vers elle.
Viede Sainte Thérèse de Lisieux par Henri GhéonFille d'un couple tenant commerce d'horlogerie et de dentelles d'Alençon, Louis et Zélie Martin, Thérèse perd sa mère à l'âge de quatre ans et demi. Elle est élevée par ses sœurs aînée . Contactez-nous. Une question ? Nous vous répondons .95 9h30-12h / 14h-17h Mon compte. shopping_cart Panier (0) Les
Quatrième de couverturePour la première fois, un livre fait revivre les miracles de la plus grande sainte des temps modernes. Estelle & Michel Pascal se sont plongés dans les centaines de témoignages, expertises médicales, toutes irréfutables, figurant au procès de canonisation de sainte faisant revivre les situations, les personnages, ils ont minutieusement reconstitué toute la force de ces miracles officiellement attribués à la petite carmélite de miracles commencent là où les enquêtes policières, médicales, scientifiques, psychologiques, avouent leurs Thérèse, il s'agit d'actes simples, concrets, tangibles, au coeur de notre quotidien, soigneusement vérifiés par l'homme, mais le dépassant retournements de situations extraordinaires, en plein naufrage, sur un lit de mort, au fond d'une cassette, sur un échafaud... devant chaque fois, les enquêtes signalent le même parfum de rose, la même présence douce. Autant de preuves, de signes que Thérèse avait tenu à annoncer de son Thérèse, il ne s'agit pas de croire, simplement d'expérimenter. C'est précisément ce qui rend sainte Thérèse unique et imitable par tous, exemplaire et accessible à tous. Une Petite Fleur. Une Petite Voie.
Lachanson “Suivre une étoile” (2003) de Nolwen Leroy semble faire écho au poème de sainte Thérèse intitulé “Vivre d’Amour”. L’une et l’autre de ces deux jeunes filles sont à la recherche d’une même étoile qui les mènera à l’idéal, au delà des peurs et des obstacles, l’Étoile de l’Amour. La vie est une
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Djanaet Michel Pascal Editions du Rocher Depuis plus d’un siècle, des milliers de témoignages, d’anecdotes et de constats médicaux sur les miracles attribués à sainte Thérèse de Lisieux ont été accumulés. Pour la première fois, deux journalistes ont enquêté sur des dizaines de cas apparemment inexplicables.
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