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La campagne mondiale 2020/21 de vanille s'ouvre avec des volumes de production importants et une baisse de la demande, entraĂźnant une chute des prix. Madagascar a tentĂ© de rĂ©duire l'impact ou de le repousser en fixant fin fĂ©vrier un prix minimum Ă l'exportation, toutes qualitĂ©s de vanille confondues. Etant de loin le premier acteur mondial de la vanille, tous les autres pays producteurs attendent de voir quel sera le rĂ©el prix mondial cette campagne. Selon Mintec Vanilla Survey, 73% des participants ont indiquĂ© qu'ils s'attendent Ă une baisse des prix de la vanille au cours des trois prochains mois, a dĂ©clarĂ© Ă CommodAfrica Marcel Goldenberg, responsable des prix chez le fournisseur britannique de donnĂ©es mondiales sur les principes alimentaires mondiaux et il en explique les est votre analyse gĂ©nĂ©rale de la rĂ©colte 2019/20 de vanille de Madagascar ?La rĂ©colte est d'environ 1 400 Ă 1 500 tonnes t, ce qui Ă©tait nettement infĂ©rieur aux campagnes prĂ©cĂ©dentes ; le prix de rĂ©fĂ©rence Mintec pour la vanille de qualitĂ© gastronomique FOB Madagascar se nĂ©gociait dans une fourchette allant de $ 550 Ă 600 le kilo au dĂ©but de la campagne 2019. Cependant, alors que la saison se poursuivait et que l'annĂ©e 2019 se terminait avec des stocks encore importants dans le pays, les prix se sont effondrĂ©s allant jusqu'Ă $ 310 le kiloLa raison en Ă©tait double premiĂšrement, la baisse de la demande globale de vraie vanille, car de plus en plus de personnes ont commencĂ© Ă s'approvisionner en vanille synthĂ©tique lorsque les prix Ă©taient de l'ordre de $ 500 le kilo; deuxiĂšmement, parce que d'autres rĂ©gions productrices de vanille comme la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e PNG, l'IndonĂ©sie et Tahiti ont eu des rĂ©coltes plus importantes en 2019. Alors que Madagascar est considĂ©rĂ© comme le standard d'or» pour la vanille, quand vous pouvez soudainement Ă©conomiser des centaines de milliers de dollars par achat, les importateurs prennent trĂšs sĂ©rieusement en considĂ©ration les autres rĂ©gions productrices de bien sĂ»r, lorsque le prix de la vanille chute de prĂšs de 50% et que vous avez un pays qui dĂ©pend fortement de l'industrie de la vanille, cela devient un problĂšme. Pour mĂ©moire, la vanille reprĂ©sente environ 10% du PIB de Madagascar. Ainsi, dĂ©but 2020, le gouvernement malgache a mis en place un prix minimum Ă l'exportation de $ 350 le kilo pour tous les types de vanille, qui est en place Madagascar n'a-t-il pas introduit un prix diffĂ©rent pour les diffĂ©rentes qualitĂ©s de vanille ?Il y a plusieurs types d'explication, mais l'industrie considĂšre le plus souvent que le gouvernement s'attendait Ă ce qu'en fixant un prix minimum, le marchĂ© s'autorĂ©gulerait et que seule la vanille de la plus basse qualitĂ© se nĂ©gocierait au prix minimum et que les produits de meilleure qualitĂ© continueraient de se nĂ©gocier Ă un niveau supĂ©rieur. Cependant, lâinverse sâest produit, car le prix de la catĂ©gorie gastronomique» de la plus haute qualitĂ© se nĂ©gociait dĂ©jĂ en dessous de ce niveau minimum. Aucun acheteur nâĂ©tait donc prĂȘt Ă payer plus de $ 350 le kilo. En fin de compte, cela signifiait que la vanille de la plus basse qualitĂ© Ă©tait vendue au mĂȘme prix que la plus haute Mintec, nous venons de lancer une enquĂȘte mensuelle sur la vanille qui aborde Ă©galement la question du prix minimum et il est intĂ©ressant de voir que 44% de tous les participants ont dĂ©clarĂ© qu'ils ne favoriseraient aucun prix minimum, suivi de prĂšs par 35% qui ont dit qu'un prix minimum de $ 250 le kilo serait est la diffĂ©rence entre les prix Ă Madagascar et dans les autres pays? La vanille de Madagascar a tendance Ă ĂȘtre plus commercialisĂ©e que la vanille des autres rĂ©gions productrices du fait que les Malgaches peuvent obtenir une meilleure consistance et donc une meilleure qualitĂ© de leur vanille. Nous entendons actuellement des prix de la vanille indonĂ©sienne qui se nĂ©gocie autour de $ 35 le kilo en dessous de la vanille malgache. Mais nous pensons que ces prix sont Ă©galement maintenus artificiellement Ă©levĂ©s en raison du prix minimum Ă Madagascar. Les exportateurs dâIndonĂ©sie et dâautres pays exportateurs affirment que mĂȘme Ă ces prix, nous sommes toujours infĂ©rieurs aux prix malgaches, nous nâavons donc pas besoin de vendre moins cher». Au cours des deux derniĂšres annĂ©es, les industries ont rĂ©duit leur demande de vanille naturelle parce qu'elles sont passĂ©es Ă la vanille synthĂ©tique car la vanille naturelle Ă©tait trop chĂšre. Mais maintenant que les prix de la vanille naturelle baissent, vont-ils revenir? C'est une question intĂ©ressante et Ă laquelle il n'est pas si facile de rĂ©pondre car il faut du temps au service des achats et aux entreprises d'aromatisation pour changer de stratĂ©gie et de recette. Evoquons, par exemple, la glace Ă la vanille le changement de recette ne se fera pas du jour au lendemain car des stocks ont Ă©tĂ© achetĂ©s et des contrats ont Ă©tĂ© signĂ©s. Ajuster cela Ă la vraie» vanille prendra du temps et coĂ»tera de lâargent. De plus, dans une glace, peu de gens sont capables de distinguer entre la vanille synthĂ©tique et la vraie» vanille de toute façon. Donc, selon ce que nous dit l'industrie, il y a certains domaines oĂč la vraie» vanille est peu susceptible de revenir. Cela dit, surtout maintenant que le coronavirus a eu un impact sur le paysage alimentaire et de la restauration, il y aura des restaurants et des fabricants d'aliments qui accorderont encore plus d'attention Ă la qualitĂ© qu'ils offrent et vous pourrez voir des entreprises qui ne se souciaient pas auparavant de quel type de vanille ils utilisaient, qui maintenant vont vers plus de vraie» vanille - et les prix actuellement plus faibles aideront certainement Ă prendre cette dĂ©cision. En fait, la recherche de sources d'approvisionnement plus durables avec des produits certifiĂ©s» tels que Bio» et Fairtrade» est quelque chose que nous avons remarquĂ© comme Ă©tant lâune des principales tendances Ă travers la est votre analyse pour les mois Ă venir ? Les producteurs choisiront-ils d'autres cultures? Certains acteurs vont-ils dĂ©mĂ©nager ? La structure du marchĂ© Ă Madagascar va-t-elle changer Ă cause de la baisse des prix ?La vanille est l'une de ces cultures intĂ©ressantes oĂč un prix infĂ©rieur peut souvent signifier une meilleure qualitĂ©. Ă des prix d'environ $ 500 le kilo, de nombreuses personnes tentent de profiter des Ă©normes marges qui peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es sur le produit, ce qui attire souvent des personnes qui ne sont pas dans l'industrie depuis trĂšs longtemps et ont donc une connaissance limitĂ©e de la cuisson de la vanille. En fait, le sĂ©chage de la vanille est un processus trĂšs dĂ©licat et nĂ©cessite beaucoup d'expĂ©rience et de connaissances car chaque fleur doit ĂȘtre pollinisĂ©e Ă la main exactement au bon moment. Ainsi, Ă mesure que les prix de la vanille diminuent, les bĂ©nĂ©fices et les personnes qui entrent sur le marchĂ© pour gagner rapidement de l'argent» font de mĂȘme, et les acteurs plus traditionnels et expĂ©rimentĂ©s du marchĂ© seront contraints de quitter. Cela signifie que vos chances d'acheter un mauvais lot diminuent et que la qualitĂ© augmente malgrĂ© la baisse des se rĂ©fĂ©rant Ă l'enquĂȘte Mintec sur la vanille, 73% des participants ont indiquĂ© qu'ils s'attendaient Ă ce que les prix de la vanille chutent dans les trois prochains mois et qu'Ă l'Ă©chelle mondiale, il reste environ 400 tonnes de vanille invendues de la rĂ©colte 2019. En outre, la rĂ©colte 2020, pour laquelle la rĂ©colte des gousses vertes a commencĂ© dans certaines rĂ©gions de Madagascar en mai, devrait ĂȘtre d'environ 2000 tonnes, soit 25% de plus que la rĂ©colte 2019. Par consĂ©quent, je pense que tous les signes indiquent que le marchĂ© continue d'ĂȘtre surapprovisionnĂ©. Bien sĂ»r, nous devons continuer Ă surveiller les mesures prises par le gouvernement malgache en termes de prix minimum un marchĂ© libre indiquerait une baisse des prix, un prix minimum indiquerait une augmentation des stocks invendus.Prixau kilo carte fidĂ©litĂ© 6,01 Ajouter au panier : 6 cĂŽnes vanille-cafĂ© Retirer 1 quantitĂ© de 6 cĂŽnes vanille-cafĂ© du panier 0. Ajouter 1 quantitĂ© de 6 cĂŽnes vanille-cafĂ© au panier 4.6585 sur 5. 6 cĂŽnes menthe la boĂźte de 432 g. Prix au kilo 6,92 âŹ/kg Prix soldĂ© 2,99 ⏠Ajouter Ă la liste : 6 cĂŽnes menthe Ajouter au panier : 6 cĂŽnes menthe Retirer 1 quantitĂ© de 6 QuestionnĂ©e au sujet du prix plancher maintenu, la ministre du Commerce Lantosoa Rakotomalala, rĂ©pond, laconique On est dans un secteur stratĂ©gique du pays deuxiĂšme apporteur de devise, NDLR. On est dans une stratĂ©gie qui avance bien et qui porte ses fruits. Et nous, nos fruits, ce sont les statistiques. » Elle nâen dira pas plus et arrĂȘtera brutalement lâinterview. Le sujet est brĂ»lant. Les donnĂ©es dont elle parle, ce sont les 550 tonnes de vanille exportĂ©e depuis mi-septembre, date dâouverture de la campagne. Un chiffre trĂšs honorable. Pourtant, de nombreux exportateurs, qui ont tous souhaitĂ© conservĂ© leur anonymat par peur de reprĂ©sailles, dĂ©noncent une situation catastrophique. LâĂtat prend les acheteurs pour des imbĂ©ciles. La vanille vaut 150 dollars le kilo dans le monde aujourdâhui, et on est le seul pays Ă la vendre Ă 250. Tous mes clients de longue date ont refusĂ© ce prix. Je nâai encore rien vendu, jâai dĂ» mettre mes gars au chĂŽmage technique. Ici, on nous tue comme on est en train de tuer le secteur », confie, pessimiste, cet exportateur historique de lâĂźle. Dâautres exportateurs, dans le business depuis plusieurs dĂ©cennies, expliquent les techniques utilisĂ©es par certains de leurs concurrents pour vendre leur vanille, coĂ»te que coĂ»te Arrangements avec les sociĂ©tĂ©s offshore, rééquilibrage avec dâautres Ă©pices vendues au mĂȘme client, ristournes⊠Mettre le bon prix sur les factures ne prouve rien », clament-ils. Un prix au-dessus du marchĂ© Une version que confirme lâun des plus gros acheteurs europĂ©ens qui a lui aussi requis lâanonymat Le problĂšme de ce prix de 250 dollars, câest quâil est au-dessus du cours du marchĂ©, et que lâoffre, sur la Grande Ăle, est trĂšs abondante. Aujourdâhui, on reçoit des offres de vanille malgache Ă 100 dollars, voire moins de la part dâexportateurs locaux. Personne ne nous la propose au prix plancher, car tous savent quâĂ 250, personne nâachĂštera, mĂȘme 200 grammes. Nous, en tant que nĂ©gociants, on est obligĂ©s de suivre le prix du marchĂ©, et donc dâacheter Ă des prix infĂ©rieurs Ă 250. Ăa nous gĂȘne parce quâon se met hors-la-loi par rapport Ă Madagascar, mais câest un secret de polichinelle. Je suis persuadĂ© que le gouvernement malgache sait trĂšs bien que si les vanilles sortent Ă 250 dollars sur la facture, elles sont redistribuĂ©es via des sociĂ©tĂ©s mauriciennes, Ă des prix qui sont nettement infĂ©rieurs aux 250. Câest une Ă©vidence. » Face Ă cette situation tendue, Georges Geeraerts, le prĂ©sident du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar tempĂšre Les statistiques douaniĂšres font Ă©tat de 550 tonnes de vanille exportĂ©es Ă fin novembre, ce qui devrait amener Ă minima 600 tonnes Ă fin dĂ©cembre, ce qui est tout Ă fait comparable Ă lâexercice prĂ©cĂ©dent, câest mĂȘme un petit peu mieux. Selon moi, câest Ă lâissue du premier trimestre 2021 et des quantitĂ©s qui auront Ă©tĂ© Ă©changĂ©es Ă ce moment-lĂ , que lâon connaĂźtra la rĂ©alitĂ© de la demande mondiale. » En dâautres termes, ce nâest quâau 31 mai prochain, date de clĂŽture de la campagne actuelle, que lâon pourra savoir si les acheteurs auront vĂ©ritablement vĂ©ritablement boudĂ© ou non, la prĂ©cieuse gousse malgache. Lâan dernier, le pays a exportĂ© 980 tonnes de vanille.
Ila atteint «un pic jamais vu, entre 600 et 750 dollars le kilo», selon Georges Geeraerts, prĂ©sident du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar. Cette Ăźle pauvre fournit 80% deĂ Madagascar, alors que la campagne d'exportation de vanille touche Ă sa fin le 30 juin, des voix s'Ă©lĂšvent pour dĂ©noncer le non-respect du prix minimum de vente Ă l'exportation de cette Ă©pice trĂšs prisĂ©e. Un prix fixĂ©, comme les deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, Ă 250 dollars le kilo par le gouvernement malgache pour limiter la volatilitĂ© des prix du produit et pĂ©renniser la filiĂšre. Mais certains exportateurs cassent les prix et cela, au dĂ©triment notamment des planteurs locaux. Avec notre correspondante Ă Antananarivo, Laetitia Bezain Des offres de vanille d'origine Madagascar se sont faites Ă l'extĂ©rieur du pays Ă des prix entre 150 et 180 dollars le kilo », regrette Georges Geeraerts, prĂ©sident du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar. Il dĂ©plore aussi la complicitĂ© des importateurs dans des montages illĂ©gaux ou fausses dĂ©clarations effectuĂ©s par certains exportateurs peu scrupuleux. Le gouvernement malgache continue de faire respecter le prix minimum Ă lâexportation de la vanille actuellement fixĂ© Ă 250,00 USD/kg. Mais comme ce fut le cas lâannĂ©e derniĂšre, le prix rĂ©el du marchĂ© de la vanille a Ă©tĂ© bien infĂ©rieur Ă ce niveau et les exportateurs trouvent des mĂ©thodes de plus en plus ingĂ©nieuses pour compenser la diffĂ©rence entre le prix de vente rĂ©el et le prix Ă lâexportation obligatoire sans contrevenir Ă la politique du prix minimum », peut-on lire dans le rapport de mai 2022 d'Aust & Hachmann, l'un des plus gros acheteurs de vanille d'AmĂ©rique du rapport qui dĂ©montre une fois encore que les initiatives durables et Ă©quitables ne sont que ' façadisme' pour certains importateurs sans scrupules », rĂ©agit le prĂ©sident du groupement des exportateurs de vanille. Le gouvernement malgache et le groupement des exportateurs de vanille de Madagascar condamnent vivement ces pratiques et des contrĂŽles seront mis en place afin dâarrĂȘter cette attitude qui met en pĂ©ril le dĂ©veloppement de la filiĂšre vanille fleuron de lâagriculture malgache », le non respect du prix plancher de la vanille Ă l'exportation reprĂ©sente une perte de recettes pour l'Etat malgache, ce sont aussi les cultivateurs, qui ne sont plus payĂ©s Ă un tarif dĂ©cent Quand on casse les prix Ă l'exportation, on casse aussi le prix de la matiĂšre premiĂšre, c'est-Ă -dire la vanille verte que l'on achĂšte aux planteurs », souligne Georges si le gouvernement a fixĂ© la vanille verte Ă 75 000 ariary 18 euros le kilo auprĂšs des paysans, ils sont peu Ă pouvoir la vendre Ă ce tarif, se dĂ©sole un prĂ©sident d'association de planteurs. Les intermĂ©diaires nous achĂštent le kilo Ă 40 000 ou 50 000 ariary, explique t-il. Nous souhaitons discuter directement avec les importateurs. Nous accusons de grandes pertes par rapport Ă nos investissements pour notre vanille. Si cela continue, les planteurs vont arrĂȘter de la cultiver car ce n'est plus rentable pour nous », les derniers chiffres du groupement des exportateurs de vanille de Madagascar, 2300 tonnes ont Ă©tĂ© exportĂ©es lors de cette campagne. Madagascar reste le premier producteur et exportateur mondial de la prĂ©cieuse gousse noire.
Unprix au-dessus du marchĂ©. Une version que confirme lâun des plus gros acheteurs europĂ©ens qui a lui aussi requis l'anonymat : « Le problĂšme de ce prix de 250 dollars, câest quâil est au-dessus du cours du marchĂ©, et que lâoffre, sur la Grande Ăle, est trĂšs abondante.Aujourdâhui, on reçoit des offres de vanille malgache Ă 100 dollars, voire moins de la part d'exportateurs
DĂ©but juillet, les produits contenant de la vanille "Bourbon" de Madagascar ont Ă©tĂ© retirĂ©s de la vente dans les supermarchĂ©s en France. Une Ă©tude suspecte les extraits, achetĂ©s dans la Grande Ăźle, d'ĂȘtre toxiques. Lundi, Andry Rajoelina, le PrĂ©sident est venu apporter son soutien moral et financier Ă la Floch âą PubliĂ© le 26 juillet 2022 Ă 12h00, mis Ă jour le 26 juillet 2022 Ă 12h21 Le retrait des rayons des supermarchĂ©s français des produits contentant des extrait de vanille "Bourbon" de Madagascar est devenue une affaire d'Ă©tat pour la Grande Ăźle. Ce lundi 25 juillet 2022, Andry Rajoelina, prĂ©sident de la RĂ©publique, Ă©tait dans la rĂ©gion de Sava pour apporter son soutien aux producteurs et aux usines de traitement des prĂ©cieuses gousses, nous apprend Le 7 juillet 2022, les autoritĂ©s sanitaires demandaient aux enseignes de la grande distribution de cesser la vente de la crĂšme glacĂ©e vanille bourbon de Madagascar 2,5l ; la crĂšme glacĂ©e chocolat Manjari de Madagascar prestige 2,5l ; la crĂšme glacĂ©e vanille bourbon de Madagascar 5l ; le pot vanille bourbon de Madagascar ; le pot vanille bourbon de Madagascar coulis cbs nougatine ; le pot vanille bourbon de Madagascar moustache 125ml et lâAdĂ©lie 1l vanille Madagascar. Dix jours plus tard, une analyse toxique des crĂšmes glacĂ©es, pointĂ©e du doigt l'extrait de vanille "Bourbon". Il contiendrait un produit cancĂ©rigĂšne, mutagĂšne et reprotoxique CMR, de l'oxyde d'Ă©thylĂšne. Ă un peu plus d'un an de la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle, l'opposition aura beau jeu de voir, dans ce dĂ©placement et les annonces, une arriĂšre-pensĂ©e. Le PrĂ©sident, Andry Rajolelina, n'a pas fait d'allusion Ă ce futur, il a annoncĂ© que l'Etat allait acheter la production de vanille au prix de vente de 2021, soit 75 000 ariary 17,42 âŹ, le kilo en vrac, note Midi-Madagascar. Cette somme ne correspond pas au prix du marchĂ© 250 $ le kilo. La valeur d'un kilo sĂ©chĂ©, nettoyĂ© et prĂȘt Ă ĂȘtre utilisĂ©. Au dĂ©but du mois et avant le rĂ©sultat des analyses, de nombreuses voix s'interrogeaient sur la fiabilitĂ© de l'information. Ils suspectaient la volontĂ© de nuire aux exportations malgaches. Lundi, les autoritĂ©s sont montĂ©es en premiĂšre ligne pour engager la lutte contre les escrocs et les producteurs "marron" qui ne respectent pas les rĂšgles. Dans L'Express de Madagascar, il est question de la mise en place d'une carte pour les producteurs. 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Aujourdâhui, la vanille Ă Madagascar est lâune des vanilles les plus utilisĂ©es, les plus prisĂ©es et les plus connues au monde. La vanille malgache domine le marchĂ© mondial. Lâindustrie de la vanille Lâindustrie de la vanille est relativement complexe et se divise en trois parties distinctes La partie en amont consiste Ă exploiter la vanille et Ă la rĂ©colter une fois quâelle a atteint sa maturitĂ©. Cette Ă©tape est principalement gĂ©rĂ©e par les pays tropicaux, dont Madagascar qui assure 80% de la production mondiale ! La deuxiĂšme partie est effectuĂ©e par des multinationales ou directement sur les sites de production qui gĂšrent le long et minutieux processus de prĂ©paration de la vanille, dont le but est de transformer le fruit en une Ă©pice. Par exemple, pour passer de la vanille verte Ă la trĂšs prisĂ©e vanille noir, il faut obligatoirement passer par ces Ă©tapes de prĂ©paration afin dâobtenir une vanille de qualitĂ©. La troisiĂšme partie consiste Ă produire les produits finis gousses de vanille, poudre de vanille, pĂąte de vanille, arĂŽme naturel de vanille, sucre, extrait de vanille livrĂ©s aux consommateurs finaux situĂ©s majoritairement dans les pays dĂ©veloppĂ©s. Baisse de la production mondiale La production mondiale de vanille a connu une baisse progressive Ă partir de 2010 parmi les principaux producteurs et exportateurs mondiaux. En 2016, le volume de production est tombĂ© Ă 6 530 tonnes, avec un TCAC de -4,2% de 2007 Ă 2016. La rĂ©duction du volume de production de vanille a Ă©tĂ© causĂ©e par une baisse des rendements Ă Madagascar et en IndonĂ©sie en raison des pertes de rĂ©coltes dans un contexte de pauvretĂ©, de conditions mĂ©tĂ©orologiques, de la sĂ©cheresse et de la rĂ©colte prĂ©maturĂ©e des gousses de vanille par les petits producteurs, causant une mauvaise qualitĂ©. Les niveaux de production se sont redressĂ©s depuis lors en 2018. Le rendement supĂ©rieur Ă©tait principalement dĂ» Ă la maturation des gousses de vanille verte. De plus, aprĂšs plusieurs rĂ©coltes consĂ©cutives qui ont donnĂ© des gousses de vanille de qualitĂ© infĂ©rieure Ă la norme, la rĂ©colte de Madagascar de 2018 a retrouvĂ© ses niveaux de qualitĂ© prĂ©cĂ©dents. Le cours du marchĂ© mondial de la vanille de la rĂ©colte 2020, en dĂ©pit dâune baisse de la demande, causĂ©e, entre autre, par la pandĂ©mie du covid, sâest relevĂ©, Ă©coulant les stocks de vanille. Quâest-ce qui a causĂ© lâĂ©cart entre lâoffre et la demande mondiale dans le marchĂ© de la vanille ? Le prix de la vanille de Madagascar Ă©tait autrefois fixĂ© par le gouvernement, qui formait un cartel de la vanille» avec les Comores et la RĂ©union, pays voisins. Mais ces prix ont conduit Ă la situation des annĂ©es 80, oĂč les acheteurs mondiaux se sont tournĂ©s vers des produits moins chers et de moins bonne qualitĂ©, en particulier en IndonĂ©sie. La baisse de la demande a Ă©tĂ© considĂ©rable Ă cette Ă©poque. Le gouvernement malgache a finalement Ă©tĂ© contraint de mettre fin Ă son rĂ©gime de fixation des prix. Exacerbant la pression, les gĂ©ants de lâalimentation ont Ă©galement augmentĂ© leur utilisation de vanilline synthĂ©tique, qui peut ĂȘtre produite Ă partir de sources plus fiables telles que la pĂąte de bois et gaĂŻacol, un composĂ© du pĂ©trole. En consĂ©quence, pendant environ 20 ans, les producteurs de vanille de Madagascar ont lĂąchĂ© lâaffaire. Mais il faut savoir que mĂȘme avec moins de producteurs, le prix de la vanille naturelle est restĂ© bas, supprimĂ© par lâabondante disponibilitĂ© de la vanilline synthĂ©tique. Ce nâest que lorsque les goĂ»ts des consommateurs ont commencĂ© Ă se dĂ©placer vers tout ce qui est naturel que la fortune des agriculteurs a repris son cours. Ă partir de 2011, certains fabricants ont commencĂ© Ă se concentrer sur la vanille naturelle, tout en modifiant la recette pour atteindre les goĂ»ts synthĂ©tiques auxquels les consommateurs sâĂ©taient familiarisĂ©s. La demande de vanille naturelle a augmentĂ© et, avec elle, les prix ont Ă©galement augmentĂ©, car les plantations de vanille mettaient des annĂ©es Ă mĂ»rir et les approvisionnements naturels Ă©taient insuffisants du fait dâune prĂ©cĂ©dente demande trop faible. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes, la faible sĂ©curitĂ© des cultures et les exportateurs de vanille qui ont suspendu leurs stocks en anticipant de nouvelles hausses de prix ont Ă©galement maintenu les prix Ă un niveau Ă©levĂ©. La fluctuation des prix Les tendances des prix de la vanille ont fluctuĂ© au cours des 20 derniĂšres annĂ©es, Ă commencer par la prĂ©sence dâun cyclone massif en 2000 anĂ©antissant la zone de production du nord-est de Madagascar. Comme il faut trois, voire quatre Ă cinq ans pour que les arbres atteignent leur pleine maturitĂ©, les prix ont augmentĂ© de maniĂšre incontrĂŽlable avant de sâeffondrer avec lâutilisation accrue des arĂŽmes artificiels. La baisse de la demande et la baisse des prix sont souvent justifiĂ©es par lâaugmentation de la demande de la vanille synthĂ©tique et inversement. Au cours des derniĂšres annĂ©es, cependant, les prix ont de nouveau Ă©tĂ© Ă la hausse, atteignant la barre des 490⏠le kg en 2018 correspondant au prix de lâargent, avant de se stabiliser Ă mi-400⏠à lâautomne dernier. Lâaugmentation des prix est attribuĂ©e Ă la demande croissante dâingrĂ©dients naturels de vanille par opposition aux arĂŽmes chimiques par les consommateurs. Aujourdâhui, le prix au kilo de vanille est dâenviron 350âŹ. La chaĂźne dâapprovisionnement de la vanille de Madagascar La production de gousses de vanille de Madagascar a lieu principalement dans la rĂ©gion de Sava, dans laquelle se trouvent les principaux districts producteurs dâAntalaha, Sambava, Vohemar et Andapa. On estime quâil y a environ 70 000 producteurs de vanille Ă Sava qui produisent 70 Ă 80% de toute la vanille Bourbon-Madagascar. Les agriculteurs travaillent ensemble pour former un groupe collectif et partager les ressources et les hectares. Par exemple, les agriculteurs formeraient une communautĂ© de 200 agriculteurs gĂ©rant 100 hectares de terres. Sur le plan de la production, le facteur de coĂ»t le plus important est Ă©tonnamment le coĂ»t de la vie pour les agriculteurs. En effet, les zones de production sont gĂ©nĂ©ralement situĂ©es dans des endroits Ă©loignĂ©s protĂ©gĂ©s des voleurs de vanille. En raison du coĂ»t de la vie Ă©levĂ©, lâargent que gagnent les agriculteurs est souvent juste suffisant pour quâils puissent maintenir leurs moyens de subsistance. Une production mondiale trĂšs diversifiĂ©e Il existe plus de 100 variĂ©tĂ©s de vanille dans le monde et seules trois dâentre elles sont commercialisĂ©es grĂące Ă leur pouvoir odorant. Ces trois variĂ©tĂ©s de vanille se distinguent par des caractĂ©ristiques spĂ©cifiques ainsi que par leur lieu de plantation. La vanille Planifolia, variĂ©tĂ© de vanille la plus connue au monde, pousse, entre autre, dans les forĂȘts tropicales de Madagascar. La vanille bourbon de Madagascar provient de cette espĂšce de vanille. Son arĂŽme est trĂšs intense et parfumĂ©. Les gousses de vanille de Tahiti, quant Ă elles, ont une saveur plus fruitĂ©e et dĂ©licate et sont utilisĂ©es dans la crĂ©ation de boissons. La vanille de Tahiti est Ă©galement plus chĂšre sur le marchĂ© mondiale que la vanille de Madagascar. Les gousses de vanille mexicaines contiennent un peu dâĂ©pices similaires Ă celles du clou de girofle ou de la cannelle. BlĂąmons la mĂ©tĂ©o ! Câest un cas classique de lâoffre et de la demande. Une grande partie de lâoffre mondiale de gousses de vanille environ 80 % provient de lâĂźle de Madagascar. Ces derniĂšres annĂ©es, lâĂźle a Ă©tĂ© ravagĂ©e par de multiples tempĂȘtes le cyclone Enawo a frappĂ© en 2017, dĂ©truisant des plantations de vanille et faisant grimper les prix Ă plus de 600 dollars le kilo. Le prix au kilo a aujourdâhui dĂ©cuplĂ© par rapport Ă aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. BlĂąmons le processus de prĂ©paration ! Lâautre raison majeure aux prix Ă©levĂ©s de la vanille est le fait que la plante est difficile Ă cultiver. En effet, pour obtenir une vanille de qualitĂ©, les gousses doivent suivre un long et minutieux processus. La vanille provient dâune plante dâorchidĂ©e. Bien quâil existe plus de 100 variĂ©tĂ©s dâorchidĂ©es, seulement trois espĂšces de vanille, dont la vanilla planifolia, font pousser des gousses de vanille. Les orchidĂ©es sont des plantes assez capricieuses et difficiles Ă maintenir en vie. Les fleurs dâorchidĂ©es sont pollinisĂ©es Ă la main pendant une courte pĂ©riode de floraison. Ce processus, trĂšs long et prĂ©cis, justifie amplement le prix de la vanille puisque cela reprĂ©sente un sacrĂ© temps de travail. Chez Mavany, nous contrĂŽlons toute la chaĂźne dâapprovisionnement, un savoir-faire depuis 3 gĂ©nĂ©rations. Nous sensibilisons les paysans concernant les bonnes pratiques de la culture de la vanille. La maĂźtrise des techniques de fĂ©condation et la rĂ©colte Ă maturitĂ© sont des facteurs importants dans la qualitĂ© de la vanille prĂ©parĂ©e. Nous avons fait le choix de vendre directement nos produits aux professionnels et consommateurs. Le fait de ne pas passer par des intermĂ©diaires, permet de payer au juste prix les paysans-producteurs et de proposer des gousses de vanille Ă un prix raisonnable. DĂ©couvrez toutes nos sĂ©lections de gousses sur le site !La filiĂšre de la vanille Bourbon de Madagascar est devenue une vĂ©ritable mafia et la criminalitĂ© a explosĂ©. Reportage en 10h28Sur l'unique route goudronnĂ©e de la petite commune rurale d'Ampanefena, dans le nord-est de Madagascar, des adolescents s'amusent en enchaĂźnant des roues arriĂšre... sur leurs luxueuses motos japonaises. Une consĂ©quence de la flambĂ©e du cours de la moto ? Elle a coĂ»tĂ© 200 millions de francs malgaches» 14'000 francs, crĂąne Akman Mat-hon, 17 ans, perchĂ© sur une Kawazaki trop grande pour lui. Son pĂšre, dans la vanille», lui en a fait cadeau il y a moins d'un le cours de la vanille flambe sur la Grande Ile, portĂ© par une spĂ©culation incontrĂŽlĂ©e et une chute de la production aprĂšs le passage du cyclone Enawo. Une richesse soudaine qui menace la filiĂšre, dĂ©jĂ confrontĂ©e Ă la criminalitĂ© et Ă une baisse de la business est juteux depuis 2015, le cours de cette Ă©pice ne cesse de grimper. Il a atteint un pic jamais vu, entre 600 et 750 dollars le kilo», selon Georges Geeraerts, prĂ©sident du Groupement des exportateurs de vanille de Ăźle pauvre fournit 80% de la production mondiale de vanille, produit dont le marchĂ© a Ă©tĂ© libĂ©ralisĂ© en le prix de l'Ă©pice fait les montagnes russes 400 dollars le kilo en 2003, 30 dollars en 2005, le prix le plus bas, autour duquel il a vĂ©gĂ©tĂ© pendant une dizaine d' la demande supĂ©rieure Ă l'offre 1800 tonnes par an, le regain d'intĂ©rĂȘt pour le bio, le cyclone Enawo qui a dĂ©truit en mars une partie de la production et une spĂ©culation incontrĂŽlĂ©e ont entraĂźnĂ© une nouvelle flambĂ©e des immĂ©diate motos, smartphones, panneaux solaires, groupes Ă©lectrogĂšnes, Ă©crans-plats, canapĂ©s tape-Ă -l'oeil saturent dĂ©sormais les Ă©tals des marchĂ©s de la rĂ©gion de Sava, gĂątĂ©e par un micro-climat et une nature luxuriante, mais oĂč seulement 21% de la population a accĂšs Ă l'eau potable et oĂč seules six communes sur 86 sont Ă©lectrifiĂ©es.Les banques ont du mal Ă suivre la cadence», explique un exportateur français prĂ©fĂ©rant garder l'anonymat.L'argent n'a plus de valeur, les gens se croient tout permis, ça devient l'anarchie», se dĂ©sole un cultivateur, Vittorio John. InsĂ©curitĂ© et mauvaise qualitĂ©Cette explosion des prix a dopĂ© la criminalitĂ© et les vols dans les plantations. Certains cultivateurs sont obligĂ©s de dormir dans leurs champs pour surveiller les plantations et plusieurs personnes soupçonnĂ©es ou reconnues coupables de vol ont Ă©tĂ© lynchĂ©es, tuĂ©es ou emprisonnĂ©es.On a payĂ© deux gendarmes pour assurer la sĂ©curitĂ© du village», explique Patrick Razafiarivo, un intermĂ©diaire entre les paysans et les exportateurs qui cache sa vanille sous son matelas et son canapĂ©.Nous nous sommes cotisĂ©s pour acheter un 4x4» Ă la gendarmerie, ajoute un exportateur les autoritĂ©s reconnaissent ĂȘtre dĂ©passĂ©es. La base de tous les problĂšmes, c'est l'insĂ©curitĂ© due au manque de moyens, d'effectifs et de rigueur des forces de l'ordre», dĂ©plore un haut fonctionnaire de la rĂ©gion, Teddy peur des vols dans les plantations contraint aussi les cultivateurs Ă rĂ©colter la vanille prĂ©maturĂ©ment. Avec Ă la clef une baisse du taux de vanilline, et donc de la qualitĂ©, d'une importante partie de la production. Les gens font n'importe quoi, ils mettent sous vide de la vanille qui n'est pas stable qui peut tourner et oĂč peuvent se nicher des virus, ndlr. Les non-connaisseurs peuvent ĂȘtre trompĂ©s sur la qualité», explique un exportateur malgache qui souhaite conserver l'anonymat.Rien ne ressemble plus Ă une bonne gousse qu'une mauvaise gousse, vous ne pouvez pas faire la diffĂ©rence», renchĂ©rit Lucia Ranja Salvetat, elle aussi exportatrice de de rĂšglesLe commerce de la vanille reste trĂšs peu encadrĂ© Ă Madagascar, mĂȘme si des marchĂ©s officiels existent dans les acheteur peut librement parcourir les villages et nĂ©gocier les prix au cas par cas directement avec les paysans ou faire appel Ă des intermĂ©diaires en dehors de tout contrĂŽle.Il faudrait une loi applicable et appliquĂ©e Ă tous, mais chacun fait comme il veut, comme il peut», explique un exportateur malgache sous couvert d'anonymat. La quasi totalitĂ© des communes ne prĂ©lĂšve aucune taxe», souligne Teddy Seramila, alors que la vanille reprĂ©sente 5% du PIB du l'intermĂ©diaire Patrick Razafiarivo, on ne peut pas rĂ©ussir dans ce mĂ©tier en Ă©tant honnĂȘtes. Tout le monde magouille et ce sont les gros exportateurs qui donnent l'exemple».La vanille bourbon de Madagascar, savoir-faire traditionnel sĂ©culier transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, est pour l'heure considĂ©rĂ©e comme la meilleure au monde. Mais la flambĂ©e actuelle des cours et la baisse de la qualitĂ© pourraient dĂ©tourner les importateurs de Madagascar au profit de la concurrence venue d'IndonĂ©sie ou d'Ouganda.Tout a une fin et il est presque certain qu'il y aura une chute», prĂ©vient Georges Geeraerts.La vanille m'a permis d'aller Ă l'Ă©cole, c'est un produit noble. Quand le prix baissera, les opportunistes partiront mais nous, nous serons toujours là », veut croire l'exportatrice Lucia Ranja Salvetat. On est la vieille garde, on a bĂąti notre avenir et l'avenir de nos enfants sur la vanille», ajoute-t-elle, et on est en train de nous dĂ©truire de l'intĂ©rieur.»AFPCet article a Ă©tĂ© automatiquement importĂ© de notre ancien systĂšme de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur Ă community-feedback Nous vous remercions de votre comprĂ©hension et votre collaboration.
Pourla rĂ©colte de 2019, le prix du kilo de la vanille variait Ă©normĂ©ment en fonction des pays producteurs. Par exemple , il sillonnait entre 250 et 330 euros aux Comores, entre 150 et 200 euros Ă Madagascar, entre 225 et 280 euros Ă La RĂ©union, entre 100 et 150 euros en IndonĂ©sie, entre 95 et 143 euros au Mexique- áŸŃŐœÖ
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Cinquanteeuros en 2013 contre six cents euros aujourd'hui. 80 % de la production mondiale de vanille vient de Madagascar. Depuis quelques années, l'ßle vit une crise climatique sans précédent
Lacampagne de commercialisation qui a débuté le Actualité - Info: A Madagascar, les producteurs de vanille ont du mal à écouler leur stock de vanille verte. samedi 30 juillet 2022 .